VTC : Quelle néobanque et Fintech choisir ?

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Ceux qui exercent cette profession ont besoin d’un compte bancaire dédié à leur activité professionnelle. Mais avant de choisir, il est important de se renseigner pour sélectionner le compte pro qui correspond aussi bien aux besoins, au budget et aux exigences du métier.

Les Top banques pour les VTC

Quelle banque pour les VTC ?

Devenir un exploitant VTC est un métier qui attire de plus en plus de monde de nos jours. Il faut avouer que c’est un secteur en plein essor, et qu’il permet aussi d’avoir des revenus attrayants. Avec pas moins de  30 000 exploitants dans toute la France, dont 70% sont localisés en Ile de France, selon le site Monsieur VTC, il y a de quoi attirer l’attention. Mais comme pour tout autre domaine, il y a aussi des règles à suivre pour toute structure VTC, dont l’ouverture d’un compte bancaire. Quelle serait donc la meilleure solution à adopter quand on est chauffeur de taxi indépendant?

Devenir VTC, ce qu’il faut savoir

Devenir chauffeur VTC (voiture de transport avec chauffeur) est aujourd’hui accessible à quasiment tout le monde.

Voici les conditions à respecter :

  • Il suffit de détenir un permis de plus de 3 ans,
  • Ne pas avoir d’antécédent judiciaire,
  • Et justifier d’une aptitude physique à la conduite.

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Démarches administratives

Si ces trois conditions sont validées, il conviendra de suivre une formation. Elle consiste en un Stage de Préparation à l’Installation ou dit aussi le SPI. Ce stage est validé par un examen qui permet d’obtenir une carte professionnelle sécurisée. Une fois cette carte obtenue, l’inscription au registre des VTC est automatique, et le candidat doit s’immatriculer au Répertoire de Métiers (RM) qui lui  délivrera un SIRET.

Evidemment, pour que tout cela soit en place, il faudra créer un statut juridique pour la nouvelle structure et également ouvrir le compte bancaire qui va avec.

Que ce soit pour une entreprise individuelle ou pour une Société, le compte bancaire est aujourd’hui indispensable pour un VTC selon les dispositions légales en place. Il faut savoir que les chauffeurs VTC sont considérés comme une activité artisanale, ils relèvent donc de la Chambre des Métiers de l’Artisanat.

Quelle banque choisir et pourquoi ?

Vers quelle banque se tourner lors de la création d’une société pour une activité de VTC ? C’est une question récurrente quand on décide de se lancer dans ce domaine. Ce qu’il faut savoir c’est que les besoins des VTC ne sont pas les mêmes que pour les sociétés classiques. De ce fait, il n’est pas aisé de trouver une banque classique qui puisse répondre favorablement aux spécificités des VTC. Il est donc conseillé de se tourner vers les banques en ligne, qui présentent aujourd’hui des conditions plus qu’attractives.

Notre analyse

Nous avons sélectionné les trois meilleures solutions du moment. Elles évoluent au fil du temps, selon les offres promotionnelles disponibles et les conditions des différents établissements. On remarque que les néobanques sont bien placés sur ces nouveaux métiers car elles proposent des conditions tarifaires attractives, des solutions de paiements et encaissements innovantes. Qonto et Anytime sortent du lot.

Quelle solution d’encaissement choisir ?

ComparateurBanque a étudié l’offre de Zettle, qui est proposée par Paypal et nous validons à 100% cette solution.

  • Des frais réduits : 15€ puis 1,75% par transaction,
  • Sans engagement,
  • Accepte les principales cartes à puce, sans contact et les principaux XPay (Apple Pay, Visa Pay…),
  • Bluetooth stable pour les paiements,
  • Batterie 30% résistante que les autres,

En savoir sur Zettle plus ici.

 

Une question ?

Qonto se veut être la meilleure solution pour les VTC.

En effet, c’est aujourd’hui la référence pour les VTC, peu importe le statut juridique choisi. Ouvrir un compte pro rapidement, bénéficier d’un compte bancaire avec un IBAN français, disposer de plusieurs cartes bancaires en fonction des besoins, jouir de tarifs transparents et surtout compétitifs, avoir des fonds sécurisés, voilà ce que cette banque promet.

D’origine française, cette néobanque dédiée aux entreprises connaît un véritable succès.

Avec cela, un service client actif et une gestion de compte en temps réels, sans oublier une comptabilité simplifiée et la possibilité de recevoir des paiements sécurisés via les plateformes VTC, il n’y a rien de mieux pour une petite entreprise qui décolle tout juste.

Les tarifs démarrent dès 9€ par mois et les services proposés sont vraiment très adaptés. En savoir plus sur le compte courant proposé par Qonto. 

Anytime fait partie des néobanques qui se sont penchées spécialement sur le cas des VTC.

En effet, sachant que les VTC ont besoin d’un compte bancaire sans engagement et d’une solution pour pouvoir encaisser via une carte bancaire, Anytime propose une solution sur mesure pour ces derniers. Compte bancaire professionnel avec IBAN nominatif, terminal  de paiement nomade pour les courses, une MasterCard pour les retraits via les DAB (Distributeurs Automatiques de Billets) et même une option pour encaisser les chèques. N’oublions pas la possibilité de recevoir des paiements sécurisés via les plateformes de VTC.

L’offre est sécurisée, fiable et flexible mais aussi et surtout sans contrainte, Anytime est une banque à prendre en considération pour un VTC.

Les tarifs de Anytime démarrent à 9,5€ par mois. En savoir plus sur le compte courant Anytime qui est 4 fois moins cher qu’une banque traditionnelle.

Boursorama Banque est aussi une banque en ligne dont la renommée n’est plus à faire aujourd’hui.

Elle n’est certes, pas la plus intéressante pour les VTC, ne disposant pas d’offres spécifiques pour cette condition, mais elle présente de nombreux avantages pour les autoentrepreneurs.

Création de compte pro facile et rapide, tarifs compétitifs, gestion en ligne et transactions sécurisée, sans oublier les encaissements à distance via Zettle.

Boursorama reste une alternative attrayante dans tous les cas et ses tarifs démarrent à 9€ par mois. Ce qu’il faut savoir à propos du compte courant réservé aux professionnels chez Boursorama.

Devenir VTC Uber est une perspective idéale pour les amoureux de la conduite, ou pour arrondir les fins de mois de ceux qui aiment bouger et voir de nouveaux paysages.

Avant toute chose pour devenir VTC Uber, il faut au préalable être chauffeur VTC.

Les démarches administratives

Outre les qualités classiques requises comme avoir une conduite sûre, respecter le code de la route, avoir un véhicule entretenu et aux normes, être autonome et professionnel avec les clients, pour devenir VTC Uber il y a des conditions à remplir.

  • Il faut une carte professionnelle. Pour l’obtenir il faut obligatoirement la demander par courrier à la préfecture (ne pas hésiter à faire des photocopies et envoyer en accusé de réception). La démarche est importante car la carte est indispensable.
  • Déclarer le début d’activité (avant d’exercer) via le formulaire « P0 micro-entrepreneur » avant d’exercer. La déclaration se fait sur internet, sur le site autoentrepreneur.urssaf, avec le formulaire rempli il faudra joindre une copie de sa pièce d’identité, la signer et y apposer la mention « Je certifie sur l’honneur l’exactitude de cette pièce justificative d’identité. Fait à…, le… ».
  • Immatriculer la société au Registre du Commerce et des Sociétés pour recevoir son extrait KBIS.

 Les démarches liées à l’activité

Une fois les démarches administratives effectuées il reste encore 3 choses à faire.

  • Ouvrir un compté dédié à l’activité. Depuis la loi PACTE si le chiffre d’affaires est inférieur à 5000€ cette démarche n’est pas obligatoire.
  • Avoir les assurances spécifiques pour se prémunir en cas d’accident. Il convient alors de prendre une assurance obligatoire pour les dommages possibles du véhicule, une assurance responsabilité civile professionnelle pour les préjudices causés aux tiers, et une mutuelle en cas d’accident.
  • S’inscrire au registre des VTC en ligne afin d’obtenir une licence VTC. Avec sa demande il faut fournir une attestation d’assurance responsabilité civile professionnelle, la copie de la carte grise du véhicule utilisé pour le VTC, une copie de sa carte professionnelle, son extrait KBIS et une attestation de capacité financière.