Néobanque internationale d’origine allemande, elle est la n°1 en France. Elle occupe souvent l’actualité ces derniers temps, parfois pour des problèmes juridiques parfois pour vanter ses mérites. À nous de révéler qui est N26 en toute impartialité
La néobanque N°1 en France
Une bonne base
Forte d’une croissance rapide, la néobanque grossit-elle trop vite ? En l’espace de 6 ans, la startup a recruté plus de 3,5 millions de clients dans le monde, soit 24 pays pour le moment, dont 1 million est en France.
La France occupe donc pour elle une place importante. Et pourtant ce n’est pas le pays où il est le plus simple de s’implanter. Ce qui différencie N26 des autres néobanques c’est qu’elle va plus loin que ses concurrentes, car elle s’ouvre au crédit en partenariat avec Younited Credit, découvert et quelques produits d’investissement. Elle est anciennement appelée Number 26, et on la trouve encore souvent sous ce nom.
Voir le classement des néobanques.
Le point sur son évolution fulgurante et son impact.
Les chiffres principaux de N26
Actuellement disponible dans 24 pays, cette néobanque connait une croissance exponentielle.
Alors qu’elle a été lancée en 2013, la startup compte déjà en 2015 plus de 800 000 clients.
En décembre 2018, elle annonçait 2 millions de clients en Europe.
En 2019, la banque mobile allemande enregistre tous les jours 10 000 nouveaux clients.
Depuis mi 2019, la néobanque compte 3,5 millions de clients dans le monde.
Tous les mois ses clients effectuent pour plus de 2 milliards d’euros de transactions.
Atouts et limites de l’offre
N26 propose actuellement 3 grands types de solutions pour ses clients particuliers et deux pour les entreprises. Dans les deux cas, un forfait sans minimum de revenu et 100% gratuit et d’autres forfaits plus évolués. Voir le détail des comptes courants disponibles.
Son nom, N26 ou number 26, vient d’un jeu enfantin que tout le monde connait: le Rubik’s Cube. Son fondateur explique que ce jeu « qui, à première vue, est difficile à manipuler. Mais quand on a le truc, cela prend quelques secondes. Les services bancaires, c’est pareil. » À titre informatif, ce jeu coloré dispose de 26 petits cubes à assembler par couleur.
Les forces de l’offre N26
Elle repose sur une petite structure très agile : 1300 employés de 60 nationalités différentes.
La maison mère est à Berlin, le fondateur Valentin Stalf est fier de son expansion à travers le monde sur 24 marchés européens. Elle a déjà actuellement des équipes dans la capitale allemande, mais aussi à New York, Sao Paulo, Vienne et Barcelone.
Son ambition : devenir une banque globale et mondiale.
Son offre est articulée autour de différents forfaits, elle est modulable et s’adapte aux besoins du client.
Le 1er, basique est gratuit avec le paiement sans frais à l’international + 5 retraits gratuits en euros par mois.
Le 2nd forfait, avec la carte Black, est à moins de 10€. Il faut ajouter au forfait de base les retraits sans frais dans toutes les devises étrangères gratuits ainsi que des assurances Allianz.
Le 3ème forfait à 16,90€, avec la carte Metal, propose en plus un service client dédié et des offres privilèges.
Les frais sont réduits.
Le service client est disponible en français sur de nombreux leviers (téléphone, tchat, email),
Le choix de bons partenaires
N26 utilise la solution de Wise pour faciliter et proposer les transferts à l’étranger à prix réduit.
Elle propose les services classiques d’une banque en ligne, mais aussi une solution d’épargne avec le compte Espaces, qui repose sur une collab avec Raisin, pour mettre de l’argent de côté.
Elle a également développé une solution de crédit avec Younited.
N26 permet a permis à ses clients de payer avec le smartphone avec Apple Pay et Google Pay.
Les limites de N26
- N26 ne permet pas le dépôt de liquide sur le compte en France, ne dispose pas d’agence physique, ne fonctionne pas avec les chèques bancaires.
- L’offre dédiée aux entreprises n’apporte aucun service spécifique aux besoins d’une entreprise, contrairement à ce que l’on voit dans les neobanques aujourd’hui (aide à la compta, création d’entreprise, à la gestion de note de frais…)
- Le blocage des comptes effraie les consommateurs qui se retrouvent souvent seuls sans réponse du service client. Car ils ne peuvent rien dire.
- Le RIB n’est pas un RIB FR ce qui est parfois refusé par certaines entreprises, même si ceci est interdit.
Qui sont ses clients ?
La crise sanitaire relative à la pandémie Covid-19 a modifié les habitudes financières des clients de N26. La néobanque a décidé de sonder ses clients pour mieux comprendre l’impact concret du Covid-19 sur la relation avec un établissement financier. L’enquête de N26 a été menée en avril 2020 par Sapio Research sur la base de 10 106 personnes. Ces dernières ont consenti à répondre à un sondage en ligne après acceptation par mail. Voici un bilan de cette enquête.
Au cours de son étude, N26 a pu établir plusieurs profils de clients qui peuvent être divisés en 2 catégories.
Ceux qui vivent au jour le jour
Qu’ils soient impulsifs, rêveurs ou encore globe-trotteurs, nombreux sont les clients qui utilisent leur argent de manière à satisfaire leurs besoins au jour le jour. Il peut s’agir de shopping, de projet à court terme ou encore de voyage.
Ceux qui ont de gros projets d’avenir
D’un autre côté, N26 a établi 4 profils de clients qui peuvent être catégorisés en individus ayant de gros projets d’avenir. La néobanque allemande présente ces individus comme étant dans l’un des 4 profils :
- Responsables,
- Enthousiastes,
- Réservés et
- rRaisonnables.
Chacun place son argent qui dort pour différentes raisons. Ils sont également des attentes envers leur établissement bancaire qui diffèrent sauf sur le point suivant : le besoin d’accompagnement.
Les préoccupations des clients face au Covid-19
La pandémie de coronavirus, et plus précisément le confinement, a poussé les Français à changer leurs habitudes de dépenses.
Des clients poussés à bout
La pandémie du Covid-19 a eu des répercussions, non seulement sur la santé publique, mais aussi sur les revenus des foyers français. Pendant le confinement, N26 a mené une enquête pour mieux connaître les habitudes de dépenses de ses clients depuis le début de la crise. L’article recense les profils et les contraintes des personnes enquêtées.
Les motifs de préoccupation des clients
Lors de son sondage, N26 a pu relever plusieurs profils de clients. La classification se base essentiellement sur les sentiments que ressentent les Français vis-à-vis des impacts financiers du Covid-19. La crise sanitaire a effectivement modifié les habitudes financières des citoyens français.
- 25 % des enquêtés affirment maîtriser leurs finances.
- 48 %d’entre eux se déclarent préoccupés.
Les Français se font du souci pour plusieurs choses. Ils partagent des avis différents :
- Si 35 % des clients s’inquiètent pour leurs finances,
- 39 % s’alarment sur leur état de santé.
- 44 % d’entre eux se soucient de leurs proches (parents, meilleurs amis, collaborateurs…).
- Sur le plan économique, près de 2 Français sur 3, soit 69 %, ont redressé leurs habitudes de dépenses depuis la crise sanitaire provoquée par le Covid-19.
Voici les différents freins ou les principales préoccupations des Français pendant cette période délicate :
- 37 % des clients déclarants préoccupés s’inquiètent pour le coût de la vie. Ils se soucient des futures hausses de prix des biens et services.
- 57 % s’alarment sur leur santé au quotidien.
- 58 % se font du souci pour la dégradation de l’économie mondiale.
Des faits qui affectent l’épargne
La pandémie internationale modifie l’habitude d’épargne des ménages français
Une épargne supplémentaire
Les mesures de confinement liées à la crise sanitaire du Covid-19 ont dégradé l’économie française. Elles ont accentué les modifications de comportement des clients, notamment l’incertitude face à l’avenir. En cette rude période, l’épargne s’avère légitime. L’habitude varie surtout selon le niveau de revenus et le choix du foyer : consommer ou épargner.
Les statistiques révèlent que les Français figurent parmi les grands épargnants du monde. Si la moyenne des parts les plus élevées dans les autres pays européens se chiffre au-delà de 10 %, celle de la France est estimée à environ 14 %.
Durant le confinement, un foyer français consacre en moyenne une économie supplémentaire mensuelle de 172,47 €. Les Français privilégient les formules d’épargne sûres. Même rapportant peu, celles-ci sont moins risquées. Certaines études démontrent que près de 65 % des placements sont épargnés en assurances et dépôts bancaires.
Des dépenses limitées
Pendant le confinement, les Français ont vu leurs dépenses réduire. Ils se concentraient surtout sur les besoins sanitaires et alimentaires. Les restrictions de commerces, de sorties et de déplacements impactaient plus les achats. Les foyers qui ont contracté des emprunts ont rencontré une difficulté de remboursement. Certains ont même demandé à repousser ou suspendre leurs mensualités. La gestion de budget est devenue complexe et restrictive durant le confinement.
Les chiffres témoignent de ces répercussions négatives du Covid-19.
- Les sorties et commandes au restaurant passaient de 38 % à 12 %,
- contre 31 % à 9 % pour le shopping.
- Les dépenses liées aux loisirs extérieurs ont chuté à 5 % (contre 31 % auparavant).