Introduit en octobre 2019, le Plan d’Épargne Retraite (PER) a rapidement gagné en popularité en France. Quatre ans après son lancement, près de 9,8 millions de Français ont opté pour cette solution d’épargne, avec un encours total qui frôle actuellement les 100 milliards d’euros. Le PER se distingue par ses avantages fiscaux notables, notamment la possibilité pour l’épargnant de déduire les versements volontaires de son revenu imposable, dans la limite de 10% de ses revenus professionnels de l’année précédente, avec un plafond fixé à 35 194 euros en 2024. Cependant, avec son besoin de réduire la dette, le gouvernement pense à modifier l’avantage fiscal de ce produit d’épargne en 2025. Fort heureusement, cet atout principal reste encore disponible jusqu’à la fin de l’année. Explications.
Comment fonctionne le système de réduction d’impôts accessible avec le PER ?
Le PER individuel est avant tout une enveloppe d’investissement pour préparer ses vieux jours efficacement. Son objectif est de générer un complément de revenus pour la retraite, en faisant fructifier un capital pendant la phase de vie active. L’atout principal de ce dispositif réside dans le fait qu’il permet de réduire chaque année les impôts :
- Concrètement, les sommes versées sur le plan sont déduites du revenu imposable. Autrement dit, le PER donne droit à une baisse de l’assiette imposable,
- Pour les salariés, le montant de la déduction fiscale est limité à 10% de leurs revenus annuels,
- Un épargnant, qui n’a pas utilisé la totalité de ses plafonds de déduction des 3 dernières années, peut les cumuler pour augmenter ses déductions sur un an,
- Une fois à la retraite, au moment de la récupération du capital, les montants déduits à l’entrée sont réintégrés au revenu imposable.
Pour l’épargnant, l’intérêt est de différer l’impôt jusqu’à son passage à la retraite où il sera probablement moins imposé et devra payer, par conséquent, moins d’impôt. Le plan d’épargne est particulièrement intéressant pour les individus fortement imposés et dont le TMI dépasse les 30%.
Pourquoi le PERin risque-t-il de perdre son avantage fiscal ?
Malgré son succès, ce dispositif fiscalement avantageux n’échappe pas aux critiques. Dernièrement, c’est la Cour des comptes qui pointe du doigt le manque à gagner conséquent pour l’État, en termes de recettes fiscales. D’après son rapport, ce différé d’impôt engendre des pertes fiscales estimées à 1,8 milliard d’euros par an. Selon les médias, cette juridiction financière évoque 3 raisons à ce déficit :
- Certains épargnants qui voient leurs revenus diminuer lors du passage à la retraite seront imposés à un taux marginal plus faible à la sortie, par rapport à celui qui s’applique au moment de la déduction fiscale,
- Pour compenser cette perte de revenus, l’État, dont le budget est déjà en déficit, est dans l’obligation d’emprunter sur les marchés financiers à des taux élevés.
- Les gains générés par le PER sont soumis à la flat tax de 30%, dont 12,8% pour l’impôt sur le revenu, même pour les contribuables qui seraient à une tranche marginale d’imposition supérieure.
Pour renflouer les caisses du Trésor public, la Cour des comptes envisage deux solutions : revoir le plafond annuel de déduction à la baisse et changer les règles concernant les possibilités de report des plafonds de déduction d’une année à l’autre. Pour le moment, rien ne change. Les avantages fiscaux du PER restent accessibles jusqu’à la fin de l’année. Nous savons que les Français sont aujourd’hui étouffés par les charges fiscales. Il n’est pas trop tard pour réduire ses impôts de 2024 et en profiter pour préparer sa retraite. Mais, il va falloir se dépêcher, car pour le moment, c’est encore possible.
Quels sont les autres atouts du PER ?
Même si le gouvernement change le point sur la fiscalité avantageuse du PER, cet outil d’épargne présente d’autres avantages :
- Les supports disponibles diffèrent d’un établissement à l’autre : ETFs, fonds en euros, SCI, OPCVM, OPCI, SCPI,
- Le mode par défaut est la gestion à horizon. Le capital investi est sécurisé progressivement. La gestion peut également être libre ou pilotée,
- Les fonds sont bloqués jusqu’au départ à la retraite, sauf cas particuliers.
- Au moment de la liquidation, la sortie peut être en rente et/ou en capital.
En quoi le PER Goodvest se distingue-t-il des autres ?
Le PER proposé par Goodvest se distingue par son approche éthique et responsable. Conçu pour répondre aux attentes des épargnants sensibles aux enjeux environnementaux, ce PER investit uniquement dans des fonds alignés sur les Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies. En choisissant ce produit, vous participez à des projets qui privilégient les énergies renouvelables, la santé, ou encore l’éducation, tout en préparant votre retraite. Avec cette Fintech à mission, l’épargnant prépare son avenir avec une solution d’épargne responsable et engagée pour l’environnement. Les portefeuilles d’investissement sont alignés sur l’Accord de Paris. Les fonds, sécurisés auprès de l’assureur Generali, financent exclusivement la transition écologique.
L’autre atout majeur du PER Goodvest réside dans sa transparence. Chaque euro investi est détaillé, avec une traçabilité complète des fonds utilisés. Ce niveau de clarté permet de mieux comprendre où et comment votre argent est déployé.
En termes de fiscalité, Goodvest offre les mêmes avantages que tout PER : réduction de l’impôt sur le revenu à hauteur des versements réalisés dans la limite des plafonds légaux.
De plus, il est sans engagement, permettant une flexibilité totale en cas de besoin.
Enfin, les frais de gestion sont compétitifs, avec une politique transparente qui s’aligne avec les standards du marché. Les frais, qui se situent entre 1,5 à 1,7% tout compris, sont parmi les plus bas du marché. Le PER de Goodvest s’adresse donc à ceux qui souhaitent allier performance financière, impact positif, et optimisation fiscale, le tout dans un cadre sécurisé et 100 % digital.
Le placement est accessible dès 300 euros d’épargne.
Ce n’est pas un conseil en investissement mais un partage d’informations.
Les performances passées ne garantissent pas les performances à venir. Il y a un risque de perte en capital.