Les répercussions quant à la crise de logement dans le Var avancent à une lenteur d’escargot au point qu’il est difficile d’en voir la fin. En effet, les pistes de solutions pour pallier ce passage à vide ne semblent toujours pas porter fruit après plusieurs mois. À ce sujet, le site Airbnb est pointée du doigt, et ce, plus d’une fois. Récemment, la Première Ministre Elisabeth Borne a communiqué le plan établi par son gouvernement. Un plan dont beaucoup s’attendent à une interdiction de cette plateforme renommée. Le ministre de la Ville et du Logement, Olivier Klein, a apporté ses lumières à ce sujet.
Airbnb, toujours tenu responsable
Pour certains, la solution, c’est d’interdire Airbnb en France.
La plateforme Airbnb au cœur des débats
Face à cette crise interminable de logement, bien des personnages publics partagent publiquement leur opinion sur la solution à apporter pour stabiliser la situation. À ce sujet, beaucoup sont optimistes quant aux changements positifs que pourrait apporter l’interdiction des locations de courte durée proposées par les plateformes de type Airbnb. Un sujet que le ministre de la Ville et du Logement, Olivier Klein, considère désormais comme un sujet tabou, mais qui mérite d’être discuté vu que la situation ne permet plus d’épargner qui que ce soit. « Nous ne mettons pas de sujets tabous de côté… C’est l’un des sujets que nous devons aborder dans le cadre de la décentralisation des politiques de logement et des discussions en cours avec les élus locaux », affirme-t-il.
11 000 logements disponibles sur Airbnb
La situation étant de plus en plus compliquée, les locations à courtes durées sont toujours au centre des préoccupations. En effet, le nombre de ces dernières sur Airbnb a spectaculairement augmenté, en particulier à Florence qui compte plus de 11 000 logements disponibles contre 7000 en septembre 2022. Un chiffre qui n’a fait qu’aiguiser davantage la curiosité de certains personnages qui n’encouragent pas l’utilisation de ces logements. « Dans notre pays, se loger est devenu une urgence économique et sociale majeure. L’essor du tourisme de masse a considérablement aggravé la situation, faussant de manière inquiétante le marché immobilier, en particulier celui de la location », a déclaré Dario Nardella, maire de Florence.
Certaines régions ont pris leurs décisions
La situation est préoccupante, les propriétaires sont ceux qui souffrent le plus.
Des mesures prises sur la Capitale
Au risque de faire empirer la situation, Paris a décidé de s’avancer vers une solution dans le cadre de son futur Plan local d’urbanisme (PLU) : le plan vise à interdire la création de nouveaux meublés touristiques dans des zones en proie au « surtourisme », où on manque de logements toute l’année. Qui plus est la ville subit une pénurie de logements et porte à son dos de nombreuses zones fortement touchées par le « surtourisme » tout au long de l’année. Les hôteliers sont aux anges tandis que les propriétaires grognent. « C’est vraiment injuste ! J’ai investi dans cet appartement pour pouvoir le louer sur Airbnb et générer un revenu supplémentaire. Maintenant, on me prive de cette opportunité. C’est un coup dur pour moi financièrement », réclame un propriétaire d’un appartement à Saint-Tropez.
Un coup de poing pour les propriétaires
Bien que la décision d’interdire complètement les locations de courtes durées n’ait pas été prise par le gouvernement, les propriétaires ont vraiment de quoi s’inquiéter quant à l’avenir de leur bien. Pour bien des régions, notamment celle de Var, la solution face à cette crise persistante est au bout du nez : interdire les locations du type Airbnb. Par conséquent, la tension se fait sentir au sein des propriétaires qui considèrent cela comme de l’abus. « Je comprends que le tourisme de masse puisse poser des problèmes, mais tous les propriétaires ne sont pas des profiteurs. Pour certains d’entre nous, la location de courte durée sur Airbnb nous permet de maintenir notre maison et de subvenir à nos besoins. Si cette interdiction est mise en place, je ne sais pas comment je vais m’en sortir financièrement », souligne une résidente de Hyères.