Impôts : danger sur les revenus locatifs à cause de la crise de logement ?

Publié le - Auteur Par Lucie -
Impôts : danger sur les revenus locatifs à cause de la crise de logement ?

Le problème persiste, le fait que la crise de logement soit à ce jour un enjeu majeur est devenu une évidence en France. Souvent, la location touristique de courte durée, notamment via des plateformes numériques, est pointée du doigt. Celle-ci est considérée comme un facteur aggravant la crise du logement dans certaines villes touristiques. De ce fait, des députés ont décidé d’unir leurs forces pour proposer une loi afin d’encadrer au mieux ce marché en pleine expansion. La visée est sûrement de limiter les effets négatifs de ce type de location sur l’offre de logements pour les habitants locaux.

Location touristique : un facteur majeur de la crise de logement

Des choses vont peut-être changer dans les semaines qui suivent.

Pénurie de logement à cause de Airbnb ? Les propriétaires veulent gagner plus

L’avènement des logements conçus pour la location de courte durée via les plateformes comme Airbnb et Booking pousse le secteur de l’immobilier dans ses retranchements. De nombreuses régions étant concernées, l’offre ne parvient plus à répondre à la demande, et ce, depuis un bon bout de temps. « Il y a urgence à agir. Dans le Pays basque, du côté de la Charente-Maritime, à Paris, on fait le même diagnostic : des logements qui basculent vers Airbnb parce qu’on y gagne un peu plus ou beaucoup plus selon les territoires. On organise la pénurie de logements », se plaint Julien Bayou, député de Paris.

Paris, en plein cœur de la problématique

Les chiffres illustrent bien l’ampleur de la croissance de la location saisonnière de courte durée ces dernières années, en particulier via des plateformes numériques.

Dans le cas de Paris, le nombre de locations saisonnières a augmenté de manière significative en seulement quelques années, passant de 20 000 en 2011 à 80 000 en 2019. Cette croissance a été largement portée par la plateforme Airbnb, qui est devenue un acteur majeur du marché de la location saisonnière dans la capitale. Dans le Pays basque, les chiffres indiquent que la majorité des résidences secondaires qui apparaissent chaque année sur le marché locatif sont transformées en locations saisonnières pour touristes via Airbnb également.

Revenus locatifs : Des règles plus strictes pour les propriétaires

Les contraintes vont peut-être s’intensifier, mais jusqu’ici, cela reste une proposition.

Sept mesures pour protéger les logements proposées par les élus

Cette nouvelle loi pourrait imposer des règles plus strictes pour les propriétaires souhaitant louer leur logement sur des plateformes de location touristique. Ce qui concerne notamment la durée de location autorisée, les taxes à payer ou les contraintes en matière de sécurité. Cependant, il ne faut pas oublier les questions sur la liberté des propriétaires de disposer de leur bien comme ils l’entendent, ainsi que le rôle des plateformes numériques dans la régulation de ce marché.

Mais ce qu’il faut surtout retenir c’est la suppression de la niche fiscale, cette disposition dont bénéficient les meublés touristiques.

Revenus locatifs : réduction du nombre de nuitées

Les parlementaires pensent qu’en limitant le nombre de nuitées autorisées pour les locations de résidences principales, on pourrait mieux encadrer la location saisonnière de courte durée. Cela dans l’optique de limiter la transformation des résidences secondaires en locations saisonnières et de préserver l’offre de logements pour les habitants. Un autre aspect important de ces propositions est la mise en place d’un « agrément meublé de courte durée » pour toutes les locations saisonnières. Cet agrément permettrait de garantir que les locations respectent certaines normes de qualité et de sécurité, et qu’elles sont en conformité avec les réglementations en vigueur. En outre, les parlementaires souhaitent également donner davantage d’autonomie aux villes pour réguler le marché. Cela pourrait inclure la possibilité pour les villes de fixer des quotas de locations saisonnières ou de mettre en place des réglementations spécifiques pour les locations de courte durée.


Réduire ses impôts légalement avec notre conseiller financier immatriculé à l’Orias. Contactez-le c’est gratuit ! 

Par Lucie

Lucie est rédactrice sur ComparateurBanque.com depuis le début. Elle aime tester les offres et partager son expérience. Elle a aussi d'autres casquettes dans l'équipe.

Laisser un commentaire