Avec le mois de mai, les beaux jours arrivent et cela fait du bien. Le bilan du mois d’avril n’est pas glorieux +5,9% d’inflation sur un an en avril en France, après avoir ralenti à 5,7% en mars, selon l’Insee. Cultiver un jardin potager pourrait booster votre pouvoir d’achat, pour ceux qui préfèrent des méthodes moins complexes et réalisables depuis leur canapé, voici nos solutions d’épargne.
Sujet de la semaine :
9% des Français détiennent au moins une crypto et vous ?
D’après un sondage récent, la détention d’actifs numériques en France est en légère augmentation par rapport à 2022. Pour rappel, la cryptomonnaie est une monnaie numérique, en usage sur Internet, indépendante des réseaux bancaires et liée à un système de cryptage. On retrouve parmi les plus connues : Bitcoin, Ethereum, Dogecoin…
Qui possède des cryptomonnaies en France ?
L’Association pour le Développement des Actifs Numériques et le cabinet de conseil KPMG ont mené une étude conjointe sur le sujet.
Si 86% (+9% par rapport à 2022) de la population a déjà entendu parler des cryptomonnaies, le nombre de détenteurs d’actifs numériques (NFT inclus) est bien moins moindre 9,4% (contre 8% en 2022). Dans ces 9,4% on trouve majoritairement des hommes de moins de 35 ans. La France reste en retrait sur le sujet.
En effet, dans tous les autres pays interrogés, les propriétaires d’actifs numériques sont plus nombreux : 14% aux Pays-Bas, 12% au Royaume-Uni, 11% en Allemagne et en Italie.
Bitcoin superstar
« Sans surprise, le bitcoin confirme sa position de leader des cryptomonnaies préférées des utilisateurs (64% versus 49% l‘an dernier) ».
Rien de surprenant à cela, surtout vu le nombre de record qu’il a battu et le nombre de fois où on le retrouve cité dans l’actualité.
Acheter son premier bitcoin : les outils à privilégier
Pour les débutants qui voudraient se lancer, ComparateurBanque.com met un guide gratuit à votre disposition. Attention de bien prendre le temps de tout lire, en particulier les recommandations, car malgré tout, même s’il est intéressant, Bitcoin reste un actif risqué, car volatil. Le meilleur conseil que l’on puisse suivre dans ce genre de situation est de ne pas investir plus que l’on ne peut perdre.
Pour plus de sécurité quant à l’achat de la cryptomonnaie, il est recommandé de passer par une plateforme décentralisée (DEX) réputée plus sûre pour votre argent, et n’impliquant pas d’autorité centrale ni de tiers dans leur fonctionnement. Cela permet de garder le contrôle total de ses fonds stockés ou échangés.
Que ce soit en physique ou en numérique, comme les tableaux ou l’épargne, Bitcoin doit être stocké quelque part. Il ne faut pas laisser ce dernier dormir sur une plateforme crypto, surtout si les fonds investis sont importants. Le cas de la chute de FTX est une belle mise en garde. Il existe différents « wallets » portefeuille en français, parmi eux les « cold wallets », qui stockent les clés privées hors ligne, réduisant ainsi considérablement les risques.
Enrichir son vocabulaire et ses connaissances :
« Sell in may and go away… » que penser de cet adage cette année ?
« Sell in may and go away, and buy back on the derby day » dans sa version intégrale, est un adage bien connu dans le milieu boursier.
Signification & histoire de l’adage
L’adage recommande de vendre en mai, de prendre des vacances et de revenir pour le jour du derby. La croyance anglo-saxonne indique de ne pas revenir avant le mois de septembre (St Leger’s day) voire le mois de novembre (pas avant Halloween). Ce qui fait un laps de temps conséquent quand même, le tout pour investir de début novembre à fin avril et rester hors du marché de mai à octobre.
Déjà considéré comme un vieux dicton en 1935, il s’apparente à la période où les classes aisées quittaient Londres pour la campagne aux beaux jours en délaissant leurs portefeuilles (ou du moins en n’intervenant qu’épisodiquement pendant cette période).
Les résultats sont-ils prouvés ?
Si on se base sur des moyennes ou sur les années où l’adage se vérifie dans ce cas-là on peut y croire. S’il est vrai que les données historiques révèlent que la période la plus performante, en moyenne, s’étend de novembre à avril, il ne faut pas oublier de prendre d’autres facteurs en compte : la conjoncture, les politiques monétaires des états et des banques centrales, la volatilité du secteur, la saisonnalité et le secteur pour n’en citer que quelques-uns.
Ces dernières années le mois de mai n’a pas été plus baissier ou haussier qu’un autre.
Une des raisons possibles est la date de publication des résultats du premier trimestre plus tôt qu’avant, donnant la marche à suivre pour le reste de l’année. Acheter en octobre, c’est-à-dire après les publications du troisième trimestre permet d’avoir une vision d’ensemble sur l’année permettant ainsi d’agir en fonction. Encore une fois cette technique ne prend pas vraiment en compte les positions sur le long terme…
Qu’en est-il de mai 2023 ?
Le conflit entre la Russie et l’Ukraine, les sanctions et les problèmes d’approvisionnement ont conduit à une inflation. Les banques centrales ont augmenté les taux, et c’est à cela que l’on assiste actuellement. Sont venues se rajouter des faillites bancaires, notamment aux États-Unis. Même sans vraiment suivre l’actualité boursière difficile de passer à côté des montagnes russes de ces derniers mois… Ce qui n’aurait pas vraiment pour effet de prouver que mars/avril sont des mois de réussite.
Les taux continuent de monter ce qui joue sur les choix des investisseurs. Nous assistons actuellement à une bulle financière construite par les banques.
Quelle stratégie adopter en mai 2023 selon les experts ?
Rien n’empêche d’opter pour des valeurs défensives lorsqu’on entre dans le mois de mai et revenir vers des valeurs cycliques en fin d’année. Cette phrase que l’on voit souvent « les performances passées ne préjugent en rien de celles à venir » n’est pas là pour faire jolie. Il ne faut pas investir en se basant sur des légendes ou le passé, il faut se renseigner, se former, se fixer une stratégie et s’y tenir. Sinon on passe son temps à faire la girouette et à perdre son argent. Certaines actions n’ont jamais baissé, tout comme il y a des rotations sectorielles et des secteurs cycliques.
« Risques de récession, baisse des statistiques économiques aux États-Unis et dans certaines régions en Europe ou encore (début de) crise bancaire d’une rare violence, tous les signaux étaient au vert (ou au rouge plutôt) pour que les indices baissent fortement, mais pourtant c’est la hausse qui devrait l’emporter » s’est étonné John Plassard, conseiller en investissement chez Mirabaud, après un mois d’avril jugé « contre-intuitif » avec des indices en hausse malgré une accumulation de mauvaises nouvelles.
Cela rejoint la dernière analyse de Cédric Froment, ancien Trader, investisseur en swing trading, qui dispense une formation en ligne. Pour lui ce mois de mai serait favorable à l’achat de certains actifs…
A vous de vous faire votre idée !
L’offre de la semaine :
Yomoni sonde les Français sur leurs habitudes d’épargne : 62% prêts à faire des sacrifices
La pandémie avait déjà prouvé que les Français sont très doués pour l’épargne. L’inflation quant à elle a mis à mal le pouvoir d’achat des ménages, réduisant par la même occasion les possibilités d’épargne.
Epargne : Une méthode différente selon les générations
Malgré des prix en constante augmentation (nourriture, carburant, électricité, forfaits…) les Français ont gardé leur volonté de mettre de l’argent de côté, comme le prouvent les résultats du sondage de Yomoni. 62% des participants sont prêts à faire des sacrifices, un chiffre qui grimpe même à 66% chez les millénnials.
La génération Z, elle, diminue son budget alimentation pour réaliser des économies. Quant aux autres ils préfèrent réduire en priorité les dépenses dédiées aux vacances. Si cela peut paraître contraignant, voire difficilement envisageable, ces efforts sont bien acceptés pour la plupart. Ils sont « seulement » 19% à mal vivre les sacrifices opérés.
Tous s’accordent à dire que l’épargne est essentielle, et doit aussi se faire le plus tôt possible (dans l’idéal, dès la naissance pour 91%).
Epargner : L’importance de la régularité
Pour se créer une épargne, la régularité est la clé, elle permet de se créer une épargne tout en étant « indolore », dans le sens où on apprend à faire sans cette somme. Ce que l’inflation a rendu compliqué cette année.
- 51% des sondés arrivent à mettre de l’argent de côté tous les mois et 20% tous les trimestres.
- Les baby-boomers sont les plus réguliers, avec 57% d’épargnants mensuels,
- suivis par les millénials 52%, soit quasiment exæquo avec la génération X : 51 %.
- Les derniers sont ceux de la génération Z avec 43%.
Pour rappel :
- Les Baby-boomers, personnes nées entre 1946 et 1965,
- La génération x, personnes nées entre 1965 et 1980,
- La génération y ou millénnials, personnes nées entre 1980 et 2000,
- La génération z, personnes nées à partir de l’an 2000.
Yomoni démocratise l’investissement
100% en ligne dédié à l’investissement, cet acteur de l’épargne multi récompensé, peut être comparé à une banque privée, tout en étant accessible à tous. Yomoni propose de nombreux produits d’investissements variés :
- PEA,
- Assurance vie,
- CTO,
- PER,
- …
Avec des enveloppes s’adaptant à tous les besoins des clients ainsi que des conseillers à l’écoute. Ses tarifs sont également attractifs : 0€ d’entrée, 0€ de versement, 0€ d’arbitrage. Pour en savoir plus sur cet établissement et son offre, voici notre avis complet et impartial.
Le chiffre de la semaine :
23% des Français ont un compte courant dans une banque en ligne et une banque classique
La pléthore d’offres, l’innovation, les nouveaux usages et les crises ont donné naissance à la multibancarisation et au switching (passer d’un compte en banque à un autre). La fidélité à une seule banque s’effrite pour laisser place à des clients possédant plusieurs comptes auprès de différents établissements.
Multibancarisation
Chaque Français possède en moyenne 1,5 compte bancaire, tandis que 96% des Français sont déjà clients d’une banque traditionnelle. 1 client sur 4 a souscrit auprès d’une banque non traditionnelle, ou plus précisément 25% des Français sont clients d’au moins une banque en ligne ou d’une néo-banque.
Cela permet pour beaucoup de profiter d’avantages non négligeables comme :
- des cartes sans frais à l’étranger pour les paiements et retraits,
- des comptes sans frais de tenue de compte ni cotisation à la carte,
- Des moyens de paiements innovants : carte virtuelle, virement instantané gratuit, cashback, cagnotte, épargne automatique, …
- des primes de bienvenue tout en gardant sa banque historique ou celle de son crédit immobilier en même temps. …
D’après une étude IFOP en partenariat avec Anytime, « 30% des clients multibancarisés estiment que cela leur permettait d’avoir davantage de flexibilité en matière de moyens de paiement, alors que 29% le faisaient pour accéder aux multiples avantages proposés par les différentes banques, et qu’environ 11% nécessitaient un moyen de gérer leurs entreprises ou leurs comptes professionnels. »
Autre avantage plus en rapport avec l’actualité, cela permet de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier en cas de faillite bancaire.
Le switching
Il existe deux sortes de switcher :
- Le “switcher total” : personne ayant complètement changé de banquier, au profit d’un autre. Souvent pour obtenir un crédit immobilier dans les meilleures conditions, ou d’une offre plus attractive.
- Le “switcher multibancarisé” : personne qui a tendance à rester dans sa banque, mais ira quand même souscrire dans une autre qui lui semble proposer une meilleure offre. Ceux-là sont estimés à plus de 8% de la population étudiée.
La banque et l’innovation
Une étude menée avec l’institut français d’opinion publique (IFOP), « Les Français, leur banque, leurs attentes » montre plusieurs aspects du paysage bancaire côté clients. Pour 81% des clients la banque est à la fois un physique et un modèle digital.
Le client bancaire Français :
- A un compte dans une seule banque pour 67%.
- A un ou plusieurs crédits pour 46%.
- Se rend en agence 1 à 2 fois par an dans 31% des cas.
- Consulte le site ou l’application de sa banque pour 95%.
Seulement 9% des clients se rendent plusieurs fois par mois dans leur banque contre 62% en 2007. Cela peut s’expliquer en partie par la multiplication des modes de contacts :
- 41% par email,
- 37% via le site internet de la banque
- 27% par téléphone
- 25% par l’agence.
Banques et innovations
8 Français sur 10 reconnaissent le caractère innovant des banques et estiment que ces innovations vont dans le bon sens. 52% souhaiteraient même que leur banque aille plus vite dans la mise en place des innovations.
Parmi les innovations toutes ne sont pas connues des clients. Les Français sondés citent :
- À 93% le paiement sans contact,
- À 88% le paiement sans contact via smartphone,
- À 82% le paiement à distance via smartphone,
- À 74% l’authentification par empreinte digitale pour se connecter à l’appli de la banque,
- À 71% l’échange par tchat avec la banque,
- À 69% l’usage des robots pour répondre à leurs questions.
Mentions légales
Dans le cadre d’un contrat d’assurance vie, les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.
Investir en Bourse, dans les crypto, dans une SCPI ou les ETF comporte un risque de perte totale ou partielle en capital.
Un Crédit vous engage et doit être remboursé à échéance. Vérifiez votre capacité d’endettement avant de signer un contrat.
Cet article est exclusivement destiné à l’information. Avant de faire un choix dans un produit financier ou de vous lancer dans une action, renseignez-vous auprès de notre conseiller qui vous guidera au mieux. Il réalisera pour vous un bilan social et patrimonial et vous guidera.
