La déclaration d’impôts en ligne est ouverte, depuis les astuces pour payer moins d’impôts ou ne pas oublier de déclarer certaines dépenses pullulent. Ce n’est pas le seul moyen de « gagner de l’argent », voici de quoi gagner en pouvoir d’achat sur le long terme.
Sujet de la semaine :
Mieux gérer son budget avec des dépenses catégorisées
Alors que les acteurs de la banque essayent de nous aider à mieux gérer notre argent via des solutions de catégorisation de nos dépenses, certaines actions opérées sur notre compte restent illisibles.
Savoir décrypter son relevé bancaire
En effet sur nos relevés de compte une bonne partie des libellés d’opérations est totalement incompréhensible : « Nom de commerçant inconnu, date incohérente, lieu improbable… » nous amenant même à nous demander si c’est une erreur ou une arnaque. C’est d’autant plus important pour détecter plus facilement des débits frauduleux vu le contexte croissant des escroqueries bancaires.
Pour essayer de mieux comprendre ce système, remontons à la méthode de création des libellés d’opérations. Pour ce faire les banques utilisent des « flux monétiques de compensation ». Ces derniers permettent d’un côté d’identifier le payeur, et de l’autre, d’identifier le commerçant à payer. Dans le libellé apparaissent les informations suivantes : le montant de la transaction, sa date et l’identité du marchand qui a accepté le paiement. C’est à cette étape que les choses se corsent. Car souvent le nom de l’établissement n’est pas le même que celui enregistré sur le terminal de paiement (TPE). Hormis certaines néobanques telles que Revolut, N26 ou Lydia, peu d’établissements cherchent à rendre leurs libellés plus lisibles.
Vers un meilleur suivi des dépenses
Il est loin le temps où l’on se contentait d’un relevé de compte papier une fois par mois. À l’heure des banques mobiles et des applications de suivi, dans une optique de simplicité et de préservation de la planète, vérifier en ligne est devenu une pratique courante. Ceux qui utilisent une application vérifient leur compte une quinzaine de fois par mois en moyenne. Ce qui implique que le besoin de précisions dans les dépenses est nécessaire pour un meilleur suivi. Les clients/épargnants souhaitent plus de transparence de la part des établissements financiers afin de mieux comprendre leur relevé de compte.
Outre l’aspect réglementation et nombre de travaux en cours, là où le bât blesse c’est le manque d’intérêt des banques sur le sujet. Même si des solutions existent, elles n’y allouent ni temps ni budget.
Un manque de lisibilité qui complique l’innovation
Dans un secteur ultra concurrentiel et avec l’avancée des usages, les établissements bancaires se doivent d’être innovants. Certains proposent des outils de catégorisation des dépenses pour un meilleur suivi du budget. Oui, mais voilà, le problème de libellés peu explicites engrange des erreurs, que les usagers doivent corriger.
D’autant que cela coute cher à la banque, car lorsqu’un client détecte un débit inconnu sur son compte courant il contacte son conseiller, qui n’a d’ailleurs pas de plus d’information. En moyenne le nombre de coups de fil reçus pour ce motif par chaque conseiller est de 2 par jour. Lorsque le débit est inutilement déclaré en fraudes cela engendre des coûts de renouvellement de carte pour rien.
Une meilleure gestion de son budget
Outre ce problème de libellé, catégoriser ses dépenses est très utile au quotidien. Cela permet d’identifier les différents postes de dépenses, ceux qui peuvent être améliorés, ceux qui ne sont pas nécessaires et peuvent être supprimés pour faire des économies.
Cela peut permettre d’utiliser la méthode 50-30-20 dont nous vous parlions la semaine dernière par exemple, ou encore la méthode latte factor.
Heureusement des acteurs comme Monabanq, Revolut et d’autres permettent d’aller plus loin dans l’analyse et de rectifier nous-mêmes la catégorisation du paiement. Ainsi il est possible d’accéder à des graphiques lisibles en un coup d’œil pour voir où va notre argent tous les mois. Cela facilite la gestion de son budget, car cela permet de moduler plus facilement quand on a conscience de parfois trop dépenser en gourmandise, tabac, sorties…
Enrichir son vocabulaire et ses connaissances :
Contrat à terme perpétuel : c’est quoi ?
Première chose à savoir : qu’est-ce qu’un contrat à terme ? Il s’agit d’un accord d’achat ou de vente d’un instrument financier à un prix prédéterminé à un moment donné dans le futur. Dans le marché à terme, le règlement ne se fait pas instantanément comme dans le marché au comptant. De même que l’achat ou la vente, qui se fait « au moment où le contrat sera exercé ». C’est dans ce contrat qu’est définie la date du règlement.
En général, plus on garde quelque chose en stock, plus le coût de détention est élevé, et plus l’incertitude vis-à-vis du des prix dans le futur est grande. Il n’y a qu’à voir dernièrement avec les produits dans nos placards, le prix de la farine, des pâtes ou de l’huile par exemple. C’est là que l’écart entre les potentiels prix du marché au comptant et marché à terme se fait.
Définition
Le contrat à terme perpétuel est un type particulier de contrat. Il se caractérise par le fait qu’il n’y a pas de période d’exécution ou de date d’expiration déterminée, à l’inverse du contrat à terme traditionnel.
Ainsi un trader peut conserver une opération pendant la période qui lui convient.
Fonctionnement
En général, les contrats à terme perpétuels sont tradés à une valeur égale ou s’approchant du prix du marché au comptant, au contraire des contrats à terme ordinaires.
Ce qui permet aux contrats à terme perpétuels de garder un prix proche du prix au comptant c’est le financement. La différence entre le prix du contrat à terme perpétuel et le prix au comptant détermine qui paie et qui reçoit. Les positions longues paient les courtes lorsque le taux de financement est positif, et lorsque le taux de financement est négatif, les courtes paient les longues.
Notions clés à connaître dans le cadre d’un contrat perpétuel
Afin d’être sûr d’obtenir le meilleur prix, il faut connaître plusieurs concepts clés :
- Le prix repère : ce dernier sert à calculer les pertes et profits non réalisés pour tous les traders. Cela permet d’éviter les manipulations du marché et ainsi garantir que le prix du contrat perpétuel est aligné sur le prix au comptant.
- Marge initiale et de maintien : ces marges permettent d’agir en conséquence. Pour éviter les frais plus élevés des liquidations automatiques, tout bon trader se doit de liquider ses positions au-dessus de la marge de maintien.
- Financement : le taux de financement détermine quelle partie est le débiteur et le bénéficiaire comme expliqué ci-dessus dans fonctionnement. Si le taux est positif, les positions » longs » paient les positions « shorts » ; si négatif, les positions » shorts » paient les positions » longs « .
L’offre de la semaine :
Goodvest une assurance vie 100% en UC sans fonds en euros
Depuis la récente crise bancaire et l’effondrement de SVB, les dominos tombent. Cette semaine, nous parlions de First Republic Bank également. C’est maintenant au tour des assurances vie qui reposent sur des fonds en euros d’être impactées. La première touchée est Eurovita, acteur italien de l’assurance vie, mis à mal par la hausse des taux, comme l’explique Philippe Herlin dans une interview récente à propos de la crise bancaire.
Quid de l’assurance vie en France ?
18 millions de Français détiennent une assurance vie. Les déboires du monde de la finance ces derniers mois ont soulevé des questions ET des inquiétudes. La première chose à savoir, est que le système européen, et donc français, est différent du système américain, ne serait-ce que par notre régulation, bien plus rigoureuse. Ce qui est un point rassurant, mais, parce qu’il y en a un, c’est ce que l’on appelle des fonds en euros. Pour ceux qui ne le savent pas, un fonds en euros est un support d’investissement spécifique aux contrats d’assurance-vie et de capitalisation. La plupart sont composés de 80% d’obligations, 10% d’immobilier et de 5 à 10% d’actions.
Les obligations sont des titres publics émis par l’État pour rembourser sa dette. Titres qui ne bénéficient plus de taux d’intérêt attractifs à l’heure actuelle. Ce qui fait peur c’est qu’il se passe la même chose qu’aux États-Unis si tout le monde veut récupérer ses billes. L’établissement où se trouve l’assurance vie devra verser la différence pour que le client ne perde pas au change, ce qui sera une moins-value pour lui. Il sera forcé de piocher dans ses réserves, fragilisant ainsi ses comptes.
En quoi l’assurance-vie de Goodvest diffère-t-elle ?
Fort heureusement, toutes les assurances vie ne se ressemblent pas. Cette enveloppe fiscale attractive qu’est l’assurance vie n’est pas la même partout et celle de Goodvest a plus d’un tour dans son sac. On parle d’assurance vie ISR en Unité de Compte. L’image des UC n’est pas toujours très claire, car on oppose assurance vie qui repose sur les fonds en euros à une assurance vie sans risque, et celles qui sont basées sur les UC à des assurances vie risquées. Or, les deux sont à la fois sans risques et risquées. En ce moment celles qui reposent sur des fonds en euros sont bien plus risquées…
La nuance de sécurité entre les deux vient du fait que le capital est garanti (jusqu’à une certaine hauteur) pour les fonds en euros, ce qui n’est pas le cas pour les UC. Autre point important, Goodvest propose de financer des entreprises et des projets qui construisent le monde de demain (transition écologique, emploi et solidarité, accès à l’eau…), alignés sur les accords de Paris.
Pour les plus frileux, Goodvest propose des profils d’investissement pour les plus prudents, également majoritairement composés d’obligations avec un potentiel de rentabilité supérieur au livret A.
Le chiffre de la semaine :
16 ans après les personnes à revenus modestes ont quasiment toujours le même salaire
Cette info provient d’une étude INSEE (institut national de la statistique et des études économiques) en partenariat avec l’économiste Michaël Sicsic et aux côtés de Tristan Loisel, parue le 12 avril. C’est le journal Marianne qui a partagé l’étude.
Peut-on encore gravir l’échelle sociale dans l’Hexagone ?
Pour répondre à cette question, les revenus acquis par les mêmes Français entre 2003 et 2019 ont été comparés. Et le constat est plutôt alarmiste : il n’y a pas ou peu de variations sur la position des individus dans l’échelle des revenus.
En 16 ans seulement, une personne aux revenus modestes sur dix a grimpé dans la moitié supérieure de la distribution des revenus en 2019. C’est encore plus fragrant dans les territoires d’outre-mer.
Y a-t-il une différence entre hauts et bas revenus ?
- Parmi les 20% les plus modestes en 2003, 62 % le sont toujours en 2019.
- Parmi les 20% les plus aisés au début de la période, 63% le sont toujours en 2019.
Les auteurs ont remarqué une très forte inertie aussi bien en bas et qu’en haut de la distribution, ce qui peut être lié à la forte dépendance de la carrière professionnelle, à l’inégalité d’accès à la formation professionnelle ou encore aux coûts de la mobilité géographique.
L’âge fait-il une différence ?
Les chiffres montrent que l’âge à un rôle, la probabilité de mobilité est un peu plus importante, 5% chez les moins aisés des 25-29 ans en 2003 contre 2% chez les moins aisés des 35-39 ans et des 45-49 ans. Ce qui peut s’expliquer simplement par l’absence de barrières liées aux contraintes parentales, la flexibilité géographique et sur les conditions de travail.
Des disparités géographiques
Outre les résultats déjà abordés en IDF et en outre-mer, la probabilité de rester parmi les 20% les plus aisés dans le reste de la France, est élevée près de la frontière avec la Suisse ou de l’Allemagne et dans les grandes villes.
On remarque l’inverse de manière plus prononcée dans le sud de la France.
La probabilité de demeurer dans les 20% les plus modestes seize ans plus tard est plus haute dans le nord et le nord-est.
Une variable reste inchangée
Que ce soit le niveau d’étude, la région, le corps de métier, l’aspect générationnel, les revenus n’augmentent pas ou peu, en revanche les prix eux grimpent constamment. Face à des salaires qui stagnent, tout ce que cela démontre c’est la baisse du pouvoir d’achat.
Ceux qui avaient ce qu’ils pouvaient considérer comme un bon salaire en 2020 se rapprochent tout doucement du SMIC réévalué.
Mentions légales
Dans le cadre d’un contrat d’assurance vie, les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.
Investir en Bourse, dans les crypto, dans une SCPI ou les ETF comporte un risque de perte totale ou partielle en capital.
Un Crédit vous engage et doit être remboursé à échéance. Vérifiez votre capacité d’endettement avant de signer un contrat.
Cet article est exclusivement destiné à l’information. Avant de faire un choix dans un produit financier ou de vous lancer dans une action, renseignez-vous auprès de notre conseiller qui vous guidera au mieux. Il réalisera pour vous un bilan social et patrimonial et vous guidera.
