Face à une inflation de 5,9% en avril et 15% sur les produits alimentaires, selon l’Insee, le budget des Français est mis à mal. Deux mois après son lancement, le trimestre anti-inflation en collaboration avec les grandes enseignes de distribution fait-il vraiment ses preuves ? D’une part le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, souhaite prolonger ce dispositif, de l’autre l’UFC-Que Choisir déplore être bien loin de la baisse des prix de 13% annoncée. Un jeune niçois vient de lancer « Tous Anti Inflation » un méga comparateur des prix de la grande distribution sur smartphone, qui semble être une meilleure réponse. Les comparateurs sont d’une grande aide pour trouver le meilleur service au meilleur prix, voici d’ailleurs notre coup de pouce pour trouver les meilleures solutions d’épargne.
Sujet de la semaine :
Les voitures miniatures prennent de la valeur !
À l’heure où les modèles thermiques sont voués à disparaître et où les véhicules ont tendance à se standardiser, les petites voitures font figure de témoins de l’histoire et de l’évolution de l’automobile.
On dénombre un peu plus de 100 000 collectionneurs en France, toutes marques confondues. Parmi eux, 200 possèdent des collections dépassant parfois les 20 000 pièces.
Du jouet de l’enfance à pièce de valeur
Qui aurait pu penser que les modèles réduits vendus une poignée d’euros, voire de francs à l’époque deviendraient des objets rares et précieux pouvant valoir une petite fortune aujourd’hui. Notamment les modèles des marques Dinky Toys et Corgi Toys.
« Les petits garçons ne rêvent-ils pas de posséder la même voiture que leur père ? » est en 1922, ce qui pousse André Citroën, maître dans l’art du marketing, à créer des jouets en parallèle du lancement de ses modèles de voitures. D’abord objet de publicité, puis jouets, ces modèles sont devenus parmi les plus recherchés.
Les Dinky Toys sont nées plus tard en 1934, créées par l’inventeur de la marque Meccano. Elles représentent la majorité des lots dans les ventes de la spécialité.
À combien se vendent les voitures miniatures ?
Le prix moyen des Dinky toys est de 150€ pour les modèles « classiques » et peuvent grimper jusqu’à plusieurs milliers pour des modèles rares. Aux enchères à Nîmes, le 23 mars 2017, une Simca 8 sport de 1958 était vendue à 14 600€. 3 ans plus tard en mai 2020, une Peugeot 204 berline Dinky Toys s’est vendue plus de 7000€.
Les marques Norev, Mercury et Solido sont accessibles à des prix plus abordables : 50/80€, ce qui ne les empêche pas d’avoir aussi de belles enchères. En 2018 une Ford Thunderbird de chez Solido s’est vendue à 992€.
Une fourgonnette de livraison B2 Citroën a été adjugée à 18 000€ en 2015 à Versailles. Les modèles classiques de la marque se négocient entre 800 et 1200€, quant aux fameux véhicules publicitaires, ces derniers peuvent monter à 4000/6000€, voire 10 000€ pour les plus anciens.
Comment démarrer sa collection d’autos miniatures ?
À prendre en compte avant de se décider, les collectionneurs sont assez sectaires, un amateur de Dinky Toys restera en général sur cette marque, et inversement pour les marques concurrentes. Rien n’empêche de collectionner pour soi des modèles d’une marque et d’investir dans une autre pour le placement et la revente par exemple. Comme pour toute collection, il faut se renseigner en profondeur afin de maitriser son sujet : l’histoire, les origines, les différentes catégories et les modèles les plus célèbres… Il existe plusieurs tailles : des plus petites (échelle 1/64) aux plus grandes (échelle 1/12). Si à l’origine certains modèles étaient des jouets ou des objets publicitaires, d’autres ont été fabriquées pour être des répliques parfaitement reproduites de modèles existants. Puis repérer les différents lieux où s’en procurer : brocante, en ligne, en magasin spécialisé…
Mise de départ : voiture miniature
Le marché étant en plein essor, outre les prix vus ci-dessus, dans le cadre d’un bel investissement pour l’expert Jean-Pierre Cazenave « Pour 2 000€, on peut déjà acquérir un modèle rare et recherché ».
Quels sont les modèles les plus recherchés ?
- Grue Magirus Deutz no.22 (vieux jouet des années 60 ayant une grande valeur sentimentale pour les sexagénaires et les réels connaisseurs : valeur 13 000€.
- La Ferrari 250 GTO (réplique miniature exacte du bolide de Jean Guichet et Pierre Noblet) : la 1/8 de la marque Amalgam : 13 221€.
- La Hot Wheels Beatnik Bandit (hybride entre une soucoupe volante et une voiture ancienne) : 15 000€.
- Le Van W.E. Boyce no.22, date des années 30 : estimée à 22 000€ aux enchères.
- La Nissan Fairlady Z432 : modèle unique à l’occasion des 40 ans de la marque, elle est moulée directement dans du platine. C’est aussi le cas de sa boîte. Si elle n’est pas à vendre, elle coûterait 80 000 euros si elle le devenait.
- La Volkswagen Beach Bomb, modèle unique qui date des années 60, certains sont prêts à payer jusqu’à 125 000€.
- La Hot Wheels en diamant, édition unique à l’occasion des 40 ans de la marque, elle est incrustée de 1388 diamants bleus, 988 diamants noirs, 319 diamants blancs et 8 rubis sur la carrosserie : 140 000€.
- La Bugatti Veyron en or 24 carats. Sur la calandre, on retrouve un diamant 7,2 carats. C’est une voiture miniature à l’échelle 1/18 avec des portes ouvrantes : 2,41 millions d’euros.
Enrichir son vocabulaire et ses connaissances :
Les ETF à la rescousse de ceux qui veulent acheter malin en Bourse ou n’y comprennent rien
Aujourd’hui près de 10 000 milliards de dollars sont placés dans les ETF, ce qui représente plus de 35% de la gestion des fonds. Pour autant, peu savent à quoi correspondent concrètement ces supports d’investissement.
Le gros avantage des ETF est de permettre une grosse diversification par le biais d’une seule et unique transaction.
Qu’est-ce qu’un ETF ?
Un ETF est un fonds d’investissement, composé de centaines d’actions ou d’obligations, qui réplique un indice boursier. Plus simplement un ETF (Exchange Traded Fund), aussi appelé tracker, est un placement qui cherche à suivre le plus fidèlement possible l’évolution d’un indice boursier comme le CAC40 ou le Nasdaq. Ils sont émis par des sociétés de gestion et agréés.
Ils peuvent être achetés ou vendus tout au long de la journée, en passant, comme pour les actions, un ordre de bourse auprès d’un intermédiaire financier. Pour les non-initiés, assurance-vie, PEA, PER ou compte-titres peuvent être constitués d’ETF. Vous en avez peut-être sans même le savoir.
Il existe différents types d’ETF :
- ETF sur indice de marché, ils répliquent la performance soit des indices actions comme le CAC40, soit des indices sectoriels soit des indices d’obligations.
- ETF sur indices de stratégie, utilisés par les spécialistes.
- ETF avec possibilité de levier.
Comment acheter des ETF ?
Plusieurs solutions existent, la première consiste à passer par un intermédiaire financier agréé (marché primaire), soit directement en bourse (marché secondaire). Ce n’est pas clair ?
Option 1 : investissement passif. Pour cela il faut ouvrir ce que l’on appelle un « dépôt » auprès d’un établissement financier ou d’un courtier (Boursorama, Fortuneo, eToro, Yomoni, Goodvest…). Le dépôt peut prendre la forme d’un PEA (plan d’épargne en actions), d’un compte-titres ou d’une assurance vie en unités de compte.
Option 2 : un investissement en direct comme pour des actions en bourse, qui nécessite des connaissances.
Deux règles importantes à garder en mémoire : la première il y a toujours un risque de perte en capital, il ne faut pas donc pas investir plus que ce que l’on peut perdre. La deuxième, vérifier que l’ETF dispose de l’agrément de l’AMF tout comme la société de gestion qui le propose.
Quels sont les frais ?
Même s’ils sont réduits, investir dans des ETF entraîne plusieurs types de frais :
- De courtage, prélevés lors de l’achat et de la vente de parts,
- De droits de garde,
- De gestion de l’ETF, qui sont déduits des performances de l’ETF.
Sur les ETF, les frais sont généralement réduits au maximum (5 à 10 fois moins élevés que ceux des fonds traditionnels).
L’offre de la semaine :
Enerfip : investir dans la Transition énergétique dès 10€ ça veut dire quoi ?
Enerfip est une plateforme de financement participatif fondée en 2014, elle permet d’investir dans les énergies renouvelables, plus précisément dans des projets solides développés par les entreprises les plus fiables du secteur.
Les placements se font sur une durée de 2 à 6 ans, avec un taux d’intérêt moyen entre 5 et 6% et pouvant aller jusqu’à 8% par an avant impôts.
Contrairement à beaucoup d’établissements, chez Enerfip 10€ suffisent pour investir et il n’y a pas de frais pour les investisseurs. Ce sont les entreprises qui lèvent des fonds, qui elles, ont des frais qui vont de 2 et 10% du montant du projet.
Comme pour tous les investissements il existe un risque de perte en capital, mais chez Enerfip les experts sélectionnent les meilleurs projets, de ce fait seulement 2 projets sont en retard de paiement sur 400 pour le moment.
Regardons 3 projets concrets financés et lancés avec Enerfip récemment, afin d’avoir d’une part une meilleure idée de ce qui est proposé sur la plateforme et d’une autre des projets relatifs à la transition écologique (photovoltaïque, méthanisation, éolien, hydroélectrique…).
Une ferme solaire en Île-de-France
Il s’agit de la plus importante ferme solaire de l’IDF. Elle a été développée par ENGIE Green et le SIGEIF. Détails du projet :
- L’objectif était de 1 315 000€, et le projet a atteint son plafond, soit 1 395 000€ collectés.
- Investissement minimum : 10€,
- 424 investisseurs ont participé,
- Le projet était accessible par le biais d’un PEA,
- Le taux est de 4,5%/an sur 4 ans.
- Le projet a d’abord été ouvert aux habitants de la Commune de Marcoussis, puis à ceux de la Communauté d’Agglomérations de Paris-Saclay et pour finir aux Investisseurs habitants l’Essonne (91) ou l’un des départements limitrophes (45, 28, 78, 77, 92, 94).
- La collecte s’est faite sur environ 1 mois.
Photovoltaïque au sol en PACA
Sous le nom de La Feuillane 2, ce projet a été porté par TotalEnergies et s’inscrit comme son nom l’indique dans la continuité du projet photovoltaïque de La Feuillane 1, (financement participatif réalisé en 2021).
17 hectares, 40 000 panneaux photovoltaïques pour une puissance totale installée de 17 MWc et une production d’environ 28 000 MWh par an, soit environ l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 17 000 personnes.
Détails du projet :
- L’objectif était de 1 650 000€, et a été atteint à 100%.
- 31 investisseurs ont participé,
- Le projet était accessible sous la forme d’obligations simples,
- Le taux est de 4,75%/an sur 4 ans.
- Investissement minimum : 50€,
- Remboursement in fine versement des intérêts annualisé,
- Le projet a d’abord été ouvert aux clients de l’offre Offre Verte Fixe Électricité de TotalEnergies des départements 13 (Bouches-du-Rhône), 30 (Gard), 83 (Var) et 84 (Vaucluse), puis aux clients de la banque privée du Crédit Agricole Alpes Provence (départements 13 et 84) dans la limite de 50 000€ par personne et pour une enveloppe de 825 000€ maximum.
- La collecte s’est faite sur environ 1 mois.
Projet de méthanisation en Bretagne
Depuis 2013 ENGIE BiOZ et la société « Centrale Biogaz de l’Aumaillerie » (CBAUM) développent ce projet de méthanisation territorial est dans le but de mettre en place une filière durable de production d’une énergie verte consommée localement.
Détails du projet :
- L’objectif était de 500 000€, et a été atteint à 100%.
- 165 Investisseurs ont participé,
- Le projet était accessible sous la forme d’obligations simples,
- Le taux est de 5%/an sur 5 ans.
- Investissement minimum : 10€,
- Remboursement in fine versement des intérêts annualisé,
- Le projet a d’abord été ouvert aux agriculteurs partenaires de CBAUM, puis aux habitants de la Communauté d’agglomération de Fougères Agglo suivis de ceux du département de l’Ille-et-Vilaine (35) pour finir par tous ceux de la Bretagne.
- La collecte s’est faite sur environ 2 mois.
Renseignez-vous sur ce qu’il se prépare dans votre région.
Le chiffre de la semaine :
55% des Français optent pour le low cost selon une enquête Cetelem
La définition marketing de « low cost » est : stratégie commerciale qui consiste à proposer un service ou bien à un prix très inférieur à celui que proposent les entreprises concurrentes sur le marché. Avec la conjoncture actuelle et tous les prix qui augmentent, il est facile de comprendre que bon nombre de gens se tournent vers cette solution.
Le low cost : une bonne image en Europe
Si à une époque le low cost était synonyme de bas prix et de qualité médiocre, c’était d’ailleurs presque honteux d’y avoir recours, ce n’est plus du tout le cas. À l’heure actuelle le low cost bénéficie d’une imagine relativement positive en Europe avec une note moyenne de 6,5/10.
Il est maintenant synonyme pour les Européens de :
- Prix bas et de services minimums pour 77%,
- De bon rapport qualité/prix pour 57%.
Le low cost concerne toutes les classes
Généralement associé à l’habillement (66%), l’alimentaire (62%) et le transport aérien (58%), le low cost ou la culture de l’achat à bas prix a pris de l’ampleur dans la plupart des pays. Si 45% des personnes le font par contrainte, 55% le font par choix et elles sont de plus en plus nombreuses.
L’inflation n’est pas innocente à ce nouveau mode de consommation, d’autant que près de 2/3 des ménages européens ont renoncé à des dépenses au cours des 12 derniers mois, dont 39% pour des achats liés à la vie courante ou au carburant.
Le prix : premier critère de choix
Dans le processus d’achat, le prix est le premier critère de choix pour 61% contre 39% pour la qualité. Le low cost est devenu un réflexe de consommation naturel pour 56% des revenus modestes et 53% des revenus élevés.
Une confiance accrue dans le low cost
Si la consommation de produits low cost a progressé pour près de 4 Européens sur 10 depuis l’an dernier, 34% annoncent vouloir maintenir leurs achats à bas prix à un niveau similaire et 43% envisagent de les augmenter.
Face à une augmentation des prix du triple de l’inflation dans les supermarchés pour l’alimentaire, et dans certains magasins, 67% des Européens semblent en tous cas se fier davantage aux enseignes low cost. La contrainte budgétaire n’est pas la seule raison, il y a aussi le fait de refuser de payer plus cher un produit dont le prix ne semble pas justifié.
Où se situe la France parmi les pays consommateurs de low cost ?
Elle est en bas de classement :
- 74% de Hongrois,
- 65% de Portugais,
- 63% d’Espagnols,
- 62% de Britanniques 62%,
- 41% de Français.
Si l’image s’est améliorée au fil du temps, en France il y a encore du chemin à faire. 48% jugent encore ces offres de mauvaise qualité contre 52% qui affirment qu’ils sont d’un bon rapport qualité/prix.
Mentions légales
Dans le cadre d’un contrat d’assurance vie, les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.
Investir en Bourse, dans les crypto, dans une SCPI ou les ETF comporte un risque de perte totale ou partielle en capital.
Un Crédit vous engage et doit être remboursé à échéance. Vérifiez votre capacité d’endettement avant de signer un contrat.
Cet article est exclusivement destiné à l’information. Avant de faire un choix dans un produit financier ou de vous lancer dans une action, renseignez-vous auprès de notre conseiller qui vous guidera au mieux. Il réalisera pour vous un bilan social et patrimonial et vous guidera.