L’actualité a été secouée entre le décès d’Elizabeth II, les catastrophes naturelles, les records de chaleur puis de froid dans le Gard. Aux vues des prix de l’énergie, personne n’est pressé d’allumer son chauffage et pourtant nous sommes rentrés dans l’automne cette semaine. Tandis que la France prévoit un plan ambitieux pour l’espace, investissons nous aussi dans des solutions d’épargne alternatives qui boosteront notre pouvoir d’achat.
Sujet de la semaine :
La fiscalité des cryptos
Investir, épargner, tous les moyens sont bons pour faire fructifier l’argent qui dort. Mais si un investissement semble rapporter, il faut toujours se renseigner en amont sur sa fiscalité, car cette dernière peut réduire de façon exponentielle le bénéfice.
Quels pays sont les plus attractifs ?
Sans surprise, dans la liste des pays les plus attractifs en termes de fiscalité, on retrouve les Bahamas et les Bermudes. Deux états réputés pour leur fiscalité accommodante.
- Les Bahamas : les obligations fiscales y sont faibles voire rares. D’une part pour les particuliers avec zéro impôt à payer sur les plus-values, et d’une autre les professionnels à qui il sera demandé un minimum de perception forfaitaire peu significatif.
- Les Bermudes : où est abritée la filiale internationale de FTX (géant des exchanges crypto). Mêmes conditions qu’aux Bahamas, à ceci près que l’archipel dispose d’un cadre réglementaire très avancé en matière de crypto-actifs.
- La Biélorussie : contrairement à ses voisins, elle a légalisé les cryptomonnaies et stablecoins en 2018. Particuliers et professionnels sont exemptés d’impôt sur les plus-values jusqu’en 2023.
- Les Émirats arabes unis : ces derniers essaient de devenir un hub pour l’économie digitale via leur Crypto Valley avec 0% d’impôt, et leur partenariat avec la Suisse visant à développer leur attractivité pour les géants de la cryptomonnaie.
- La République centrafricaine : pays de la zone CFA qui a légalisé le Bitcoin et reconnu comme monnaie légale (le deuxième pays avec le Salvador).
Quels pays sont à fuir pour acheter des cryptomonnaies ?
- La Belgique : le pays avec la fiscalité la plus lourde sur les plus-values liées aux crypto-actifs avec une politique d’imposition de 33% pour les particuliers et 50% pour les investisseurs professionnels.
- L’Islande : le pays insulaire a un barème progressif, lorsque les gains dépassent 7000$, ils sont soumis à 40% d’impôt, voire 46% pour le palier de revenus le plus élevé.
- Israël : qui a également mis un barème progressif en place, pouvant aller jusqu’à 33%.
- Les Philippines : taxent à 35% les gains dépassant 4500$.
- Le Japon : barème progressif allant de 5 à 45% en fonction des paliers de revenus.
Qu’en est-il de la France ?
La France fait elle aussi partie des États avec une pression fiscale élevée sur les crypto-actifs avec une distinction entre particulier et professionnel. L’impôt sur les plus-values est appliqué au-delà de 305 euros de gains à l’année. La catégorie des “traders occasionnels” à 30% d’impôt prélevés sur son assiette fiscale. Taux qui passe à 45% pour la catégorie des “traders professionnels”.
Enrichir son vocabulaire :
THE MERGE C’est quoi ?
The Merge, ce terme a fait couler tellement d’encre dans le monde entier, que même la presse généraliste, non initiée aux cryptos, s’y est intéressée. La fusion a eu lieu le 15 septembre, si tout le monde parle de ses conséquences, il serait d’abord plus pertinent de savoir de quoi il s’agit.
Qu’est-ce que The Merge ?
L’expression « The Merge » sert à décrire la fusion, ici il s’agit de la mise à jour de la blockchain Ethereum à Ethereum 2.0. Cette mise à jour avait pour fonction de faire passer la blockchain Ethereum du protocole Proof of Work (preuve de travail) à celui de Proof of Stake (preuve d’enjeu).
L’Ethereum (ETH) est le deuxième crypto-actif le plus important avec environ 200 milliards de capitalisation. Son but est de permettre de construire des applications décentralisées, contrairement au Bitcoin qui a pour vocation d’être une monnaie décentralisée.
Quels sont les changements apportés par The Merge?
Avant l’évènement, l’Ethereum utilisait le même consensus que le Bitcoin et d’autres blockchains pour valider les transactions et les blocs sur sa blockchain : la preuve de travail ou « Proof of Work » ou POW.
En passant au Proof of Stake ou POS, l’Ethereum est passé de l’utilisation d’appareils spécialisés dans le minage, souvent considérés comme énergivores, à l’absence d’utilisations de ces appareils. Maintenant il suffit simplement de détenir des ETH, n’importe quel utilisateur peut bloquer ses jetons sur le réseau et sécuriser la blockchain afin d’obtenir des récompenses en échange. Ce changement s’est opéré en plusieurs phases.
Voici ce qui change :
- Une baisse d’environ 99,95% de la consommation d’énergie du protocole Ethereum (selon la fondation Ethereum), selon certains il s’agirait du « plus grand effort de décarbonisation de toute l’histoire industrielle ».
- Avec plus d’ETH détruits que créées, le réseau deviendra déflationniste, ce qui devrait avoir un impact positif sur le prix.
- Une perte d’emploi pour les mineurs d’Ethereum à moins de devenir validateurs de preuve de participation sur la nouvelle blockchain.
Ce qui ne change pas : la mise à jour ne réduira pas les frais de transaction du protocole.
L’offre de la semaine :
Goodvest : 5 bonnes raisons de se lancer dans l’investissement responsable
L’investissement responsable c’est investir en intégrant les questions environnementales, sociales et de gouvernance dans les décisions d’investissement. Plus simplement, c’est aller plus loin qu’un placement d’argent, c’est penser à l’avenir, à la planète, à certains enjeux importants (droit de l’homme, conditions de travail, pollution…). Pour Goodvest, l’épargne doit être responsable et elle met tout en œuvre pour proposer le meilleur à ses clients.
L’investissement responsable permet plusieurs choses
1. De se constituer un capital. Faire fructifier ses économies tout en finançant des entreprises et des projets durables.
2. Le rendement des investissements doit également permettre de réaliser ses propres projets : immobilier, professionnel ou de vie.
3. Se protéger de l’inflation qui a atteint des niveaux records. Cela signifie protéger son pouvoir d’achat en visant des rendements supérieurs à l’inflation à long terme.
4. Profiter d’avantages fiscaux lors de la transmission de son patrimoine.
5. Contribuer à une cause via des projets alignés sur nos valeurs.
L’assurance vie de Goodvest
Goodvie est une solution à prix très bas :
- 100% en ligne,
- 0 frais cachés,
- 2 fois moins chère qu’une banque classique sur les frais de gestion avec 1,8% du montant sous gestion, fonds inclus.
- la possibilité de récupérer de l’argent en un clic si besoin.
Le chiffre de la semaine :
12% est la part injustifiée de la hausse des prix
Lors de récentes négociations entre agro-industriels et distributeurs, pour prendre en compte l’impact de l’inflation, le président du groupement Les Mousquetaires Intermarché, Didier Duhaupand, a estimé que Danone profite de l’inflation pour améliorer ses marges avec des hausses « pas raisonnables » de prix. « Il y a eu un changement de direction à la tête de Danone et leurs actionnaires leur demandent une profitabilité supérieure, cela se traduit par des hausses de tarifs ».
Ce n’est pas la première fois que nous entendons ceci, nous en parlions déjà il y a quelque temps. En mars des négociations entre industriels et grande distribution avaient eu lieu à l’initiative du gouvernement pour que l’inflation des matières premières agricoles, des coûts de production, de transport ou d’emballage, soit prise en compte dans les prix d’achat des produits par la grande distribution.
Suite à cela cet été, Michel-Édouard Leclerc a tiré la sonnette d’alarme… Bercy devait mener l’enquête, et a rendu son rapport le 20 juillet 2022, en voici la synthèse.
Pour le moment les négociations n’ont pas étaient un franc succès, d’un côté les industriels reprochent aux distributeurs de refuser de payer plus cher des denrées qui coûtent plus à produire ou d’augmenter les prix dans les rayons alors même qu’ils ont refusé de payer plus pour ces produits. Les distributeurs quant à eux estiment certaines hausses de prix injustifiées, ou différentes d’un industriel à l’autre. Ce qui explique les « coups de gueule » de certains.
Le groupe des Mousquetaires ayant une branche agroalimentaire, maitrise son sujet. « Nous aussi sommes producteurs, avec des sources d’eau… Nous connaissons la décomposition des coûts, ce qui nous fait dire que les demandes d’environ 12 % [de hausses de tarif, NDLR] ne sont pas raisonnables » par rapport au marché (en référence à l’absence de bouteilles d’Évian, de Badoit ou de Volvic, des marques du Groupe Danone dans ses rayons). Pour Didier Duhaupand Danone « comme un certain nombre d’entreprises profitent de la crise actuelle pour restaurer leurs marges ». Il n’est pas le seul, pour Michel-Edouard Leclerc « Si on achète plus cher à Danone, cela va dans la poche des actionnaires ».
De son côté, Danone, n’a pas commenté ces accusations, arguant que cette hausse est « liée au secret des affaires », même si le groupe a « trouvé des accords avec la plupart de [ses] autres clients ».
Pendant ce temps, le consommateur n’a d’autre solution que de se serrer la ceinture, trouver des astuces avec nos solutions pour réduire les frais inutiles…
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