Rappel des chocolats Kinder, rappel des pizzas surgelées Buitoni, rappel de certains fromages Lactalis, rappel de charcuterie, il semblerait qu’en ce moment aucun aliment n’échappe au rappel. En ce dimanche d’élection, et ne sachant pas de quoi demain sera fait, afin d’éviter de voir son pouvoir d’achat faisander comme les produits alimentaires il est important de faire les bons choix. Voici de quoi diversifier son portefeuille pour voir l’avenir d’une meilleure manière que son assiette.
Sujet de la semaine :
Placement anti-crise selon Yomoni
Par définition tous les placements sont soumis à des risques de perte en capital. Ici nous allons parler de ceux qui résistent à la crise, considérés comme valeurs refuges notamment en cas de coup dur. À noter quand même qu’opter pour une valeur refuge ne dispense pas de diversifier ! Il s’agit plus d’une attitude sur le long terme que d’un placement miracle.
Chaque crise étant différente, chaque placement peut devenir vulnérable : effondrement bancaire, plus d’internet, catastrophe naturelle… Même l’or pourrait un jour devenir obsolète face aux cryptos. Il faut savoir gérer sa tolérance au risque, tenir bon sans paniquer et diversifier son portefeuille avec un investissement dans différents produits, sur différentes zones géographiques…
Sécurité totale pour rendement faible
Les favoris des Français, d’une part les livrets réglementés (Livret A, LDDS, Livret Jeune, LEP) et d’une autre les livrets bancaires.
Rassurants, facile à gérer et sécurisés (garantis par la banque, puis par l’État en cas de faillite de la banque). Cependant ils sont limités par les plafonds, moins rentables (taux d’intérêt souvent inférieur au taux d’inflation) et fiscalisés.
Obligation et action le bon mix
Le couple, actions et obligations, en proportion variable suivant le profil de risque, fonctionnent depuis longtemps. Même si l’inflation peut impacter négativement le prix des obligations, car elle dévalorise le capital qui sera remboursé à terme, ces périodes sont transitoires et ne remettent pas en cause la valeur ajoutée des obligations dans une allocation diversifiée sur le long terme.
Pour rappel, une obligation est un titre de dette d’entreprise ou d’État : des promesses de remboursement du capital à une date donnée, avec des paiements d’intérêts périodiques jusqu’à l’échéance.
Un bon mix, car les obligations sont de nature plus stables que les actions et plus recherchées quand les actions baissent. Il faut donc la bonne proportion.
Miser sur les secteurs stables
En cas de crise, certains secteurs – entreprises ne connaissent pas la crise (comme dans la chanson). Si l’achat d’une voiture peut se reporter afin de réduire les dépenses du ménage, de même que les vacances, d’autres postes ne peuvent pas subir le même sort. Alimentation de base, hygiène, produits ménagers font partie des indispensables. Les actions des entreprises de ces secteurs ont souvent une volatilité inférieure à celle du marché, et baissent généralement moins que les autres pendant les périodes de crise. Pendant la pandémie, toutes les entreprises de grande distribution étaient ouvertes, elles représentaient une valeur sure.
L’or, valeur refuge par excellence ?
Attention, même si l’or a fait ses preuves au fil du temps, il n’en reste pas moins qu’il ne rapporte pas : aucun intérêt, aucun dividende, et il ne fait pas progresser le capital d’une personne. Il a l’avantage d’être facilement transportable, de conserver sa valeur. Les pièces d’or ont encore aujourd’hui une grande valeur.
La pierre pour sa résidence principale
Dans le cadre locatif, si une crise intervient, comme c’est d’ailleurs le cas, elle aura un impact sur la solvabilité des locataires. Autre inconvénient l’augmentation des charges d’entretien et des taxes peuvent faire chuter la rentabilité du bien rapidement.
De même lorsque les taux augmentent, il devient de plus en plus difficile pour les ménages d’acheter. Il ne s’agit donc pas d’un investissement anti-crise.
Bictoin et crypto monnaies : l’inconnu
Du fait de leur historique récent, il est difficile de se faire une idée sur leur comportement en temps de crise. Même si pour le moment leur cours semble suivre sa voie sans trop se soucier de ce qui l’entoure, il n’en reste pas moins qu’il commence à se corréler au marché des actions. Lorsque l’argent perd de sa valeur et rémunère peu, certains se tournent vers les actifs numériques. Mais en cas de crise de liquidités, ou avec la hausse des taux d’intérêt, le vent pourrait bien tourner.
Enrichir sa culture financière :
Rappel sur l’impact des crises sur la finance
Même si l’on ne peut pas parler d’automatisme, ou de comportement systématique, par le biais de ses graphiques, Mon Petit Placement montre une forte tendance constatée. Celle du comportement de la finance face à une crise. La Fintech a partagé sur son compte Instagram différentes courbes de différents actifs financiers en période de crise. Sur ces différents graphiques, on peut voir que les courbes, que ce soit celle du Dow Jones, du S&P500 ou du CAC40, baissent toujours au moment d’une « crise » avant de repartir par la suite.
Les grandes crises qui ont marqué la bourse
Prenons l’exemple du CAC40, l’indice boursier de la Bourse de Paris, voici des dates qui ont eu des effets baissiers :
- Le lundi 19 août 1991 (-7,29%) : coup d’État contre Gorbatchev en URSS.
- Mardi 11 septembre 2001 (-7,39%) : les attentats contre le World Trade Center.
- Lundi 6 octobre 2008 (-9,04%) : panique après la faillite de Lehman Brothers (crise des subprimes).
- Vendredi 10 octobre 2008 (-7,73%) : blocage du marché interbancaire. Malgré le plan Paulson, la baisse coordonnée des taux de sept banques centrales, les investisseurs se sont détournés massivement des marchés d’actions tout au long de la semaine qui a suivi, affolés par le blocage du marché interbancaire, qui manque toujours désespérément de liquidités. Alors que des ventes massives de titres, imputées aux fonds spéculatifs, aggravent la débâcle boursière, le CAC 40 clôture sur une chute de 7,73% qui porte son effondrement à 22,16% sur la semaine (plus mauvaise performance hebdomadaire de son histoire).
- Vendredi 24 juin 2016 (-8,04%) : le vote du Brexit.
- Lundi 9 mars 2020 (-8,39%) : coronavirus et krach pétrolier.
Le cas du Brexit
Prenons l’exemple du Brexit, l’un des plus récents, mais avec le recul nécessaire pour voir le côté « éphémère » de la situation. L’Angleterre est sortie de l’Europe, mais cela ne s’est pas fait en un jour, il y a eu moult rebondissements, des difficultés à trouver des accords, de nombreux échanges, des reports de dates… Autant d’éléments qui ont alimenté la spéculation et joué sur les nerfs des investisseurs.
Les titres de la presse spécialisée n’étaient pas des plus rassurants non plus « Le risque d’un Brexit sans accord s’éloigne, le CAC 40 résiste grâce aux banques » investir.fr le 21 octobre 2019. Ou encore sur capital.fr le 10 décembre 2020 « Le CAC 40 reste à l’arrêt. Le Royaume-Uni et l’Union européenne tardent à s’entendre sur un accord post-Brexit. Ils se sont donnés jusqu’à la fin de la semaine pour trouver un accord. »
On constate bien qu’après cet événement marquant, la courbe remonte.
L’offre de la semaine :
FX Flat
FXFlat est un broker d’origine allemande, bien établi. En effet la société a été fondée en 1997, elle n’a pas cessé de se développer depuis en se hissant plusieurs fois au titre de meilleur broker CFD en Allemagne. Elle s’est implantée en France en 2021, pour faire la différence face au nombre de concurrents étrangers, elle a par ailleurs recruté une équipe française dédiée, qu’elle met à disposition de ses clients pour les former à distance.
La plateforme est régulée par la BaFin (L’Autorité fédérale de supervision Financière), supervisée par la Banque de France et l’AMF, soit les plus grandes autorités de régulation en Europe, ce qui offre une grande fiabilité à ses investisseurs. La plateforme propose en plus une garantie exceptionnelle allant jusqu’à 500 000€ par investisseur sur les fonds de ses clients.
Quelle est son offre ?
FXFlat donne accès à plus d’un million d’investissements répartis sur 135 places boursières et dans 33 pays grâce à une large gamme de produits : actions, obligations, ETF, fonds d’investissement pour les plus classiques. Mais aussi turbos, warrants, forex, cryptomonnaies, Contract For Difference (CFD), Contrats à Terme, options… pour les produits dérivés.
« Une exécution optimale des ordres, les derniers systèmes de trading et un service client en français disponible 24h/24, du dimanche au vendredi – c’est notre définition d’une offre de qualité. Nous avons d’ailleurs été récompensés par le titre de « Meilleur courtier CFD d’Allemagne », avec une note maximale de 1,2, par l’Institut allemand des clients (DKI). Notre équipe se tient à votre disposition pour vous assister en notre qualité de partenaire de confiance, respectueux des réglementations. » Voici l’offre de FXFlat résumée par son Fondateur, Rafael Neustadt.
Quels sont les frais ?
FXFlat propose des conditions de trading à faibles coûts et transparentes, pas de frais annexes, pas de frais d’ouverture, pas de frais de garde, ni de frais d’inactivité.
En fonction du niveau d’investissement, le broker propose deux offres différentes : FlatTrader (trading dès 200€) et Trader Workstation (trading dès 2000€).
Le chiffre de la semaine :
5M€ économisés pour les clients Boursorama Banque qui ont utilisé The Corner
The Corner c’est quoi ?
Il s’agit d’un service gratuit (que le client soit en version classique ou premium) dont bénéficient les détenteurs d’un compte individuel ou joint Boursorama Banque.
The Corner a vu le jour en 2020, et propose des bons plans, remises, cashback et bons d’achats tout au long de l’année, chez un grand nombre d’enseignes partenaires. La majorité des offres se cumulent même avec les promos des enseignes partenaires comme les soldes, les french days…
The Corner rencontre un franc succès! 6 mois après son lancement, le service avait dépassé la barre des 150 000 transactions réalisées par les clients Boursorama Banque. Aujourd’hui, soit deux ans plus tard, c’est un total de 5 millions d’euros économisés pour les clients de la banque en ligne la moins chère depuis plus de 14 ans.
Une application ergonomique et sécurisée
Boursorama sait que l’ergonomie et la sécurité font partie des critères indissociables des achats en ligne, aussi bien pour sécuriser les données bancaires et personnelles que pour offrir une navigation intuitive à ses clients. Pour ce faire, la banque en ligne a intégré un service de paiement en ligne permettant de profiter directement de toutes les réductions possibles.
La plupart des services de cashback nécessitent de se connecter via plusieurs étapes entre le site du cashback et le site e-commerce, copier le code, ouvrir la page en question, renseigner le code et procéder au paiement, ce qui n’est pas le cas de The Corner. L’appli propose un parcours d’achats qualifiés de « simples, rapides, fluides et 100 % mobile ». C’est-à-dire qu’il suffit de valider le paiement avec sa carte bleue Boursorama pour bénéficier de toutes les promotions incluses. Le suivi des commandes et des économies réalisées est également disponible depuis l’interface client.
Cette solution n’est pas un miracle, mais elle permet à des milliers de personnes de gagner en pouvoir d’achat. Chaque geste compte pour votre porte-monnaie. Profiter de services simple comme celui-ci et en plus gratuit est donc une opportunité à saisir.
Mentions légales
Dans le cadre d’un contrat d’assurance vie, les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.
Investir en Bourse, dans les crypto, dans une SCPI ou les ETF comporte un risque de perte totale ou partielle en capital.
Un Crédit vous engage et doit être remboursé à échéance. Vérifiez votre capacité d’endettement avant de signer un contrat.
Cet article est exclusivement destiné à l’information. Avant de faire un choix dans un produit financier ou de vous lancer dans une action, renseignez-vous auprès de notre conseiller qui vous guidera au mieux. Il réalisera pour vous un bilan social et patrimonial et vous guidera.