Avec des nouvelles comme l’accélération de la hausse des prix (+2,9%), le taux d’inflation qui bat des records dans la zone euro, l’annonce d’une taxe d’aménagement faisant grimper la facture totale (et l’emprunt qui va avec) pas étonnant que l’assurance-vie ait réalise une année record en 2021. Mais ce n’est pas la seule solution qui existe, voici ce que nous avons repéré pour augmenter vos revenus en 2022 et diversifier ses investissements.
Sujet de la semaine :
Faire des fluctuations de marché son allié
Les débutants en crypto ont peur : cet été on leur disait que les crypto étaient l’avenir et là c’est le crash… Ces derniers mois ont été ce qu’on pourrait qualifier de chaotiques du fait de la volatilité du secteur. Après avoir atteint des records en novembre, les valeurs se sont effondrées (chute à 33 000$ pour le bitcoin le 24 janvier) laissant planer l’incertitude sur les cryptomonnaies au début de l’année.
Les raisons de la baisse
Les baisses sont une source d’inquiétude pour les investisseurs, mais afin de mieux gérer cette peur, il est nécessaire de comprendre d’où elle vient afin d’être en mesure d’agir en conséquence. Après tout ce n’est pas la première fois que les cours baissent ou fluctuent énormément. Baisse en 2018, grosse hausse en 2021 quand Elon Musk investit, puis grosse baisse quand la Chine annonce des restrictions à son utilisation sur son territoire, suivi d’un volte-face d’Elon Musk annonçant la fin des transactions en Bitcoin pour ses Tesla à cause du fort impact négatif du cryptage sur l’environnement.
La baisse actuelle est due notamment à :
- La hausse des taux d’intérêt (durcissement de la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine, pour contrer l’inflation). Pourquoi ? La baisse des taux d’intérêt depuis 2020/ la pandémie a permis à beaucoup d’investisseurs d’emprunter à bas coût, dopant ainsi les achats de cryptomonnaies.
- Les États veulent davantage de régulation : interdiction des transactions en crypto par la Chine, suivie par la Russie si son Parlement l’approuve. De l’autre côté du globe, les régulateurs européens et américains se penchent sur un éventuel encadrement de ces actifs.
- Une concurrence accrue entre les différentes crypto : le site spécialisé CoinGecko en recensait plus de 10 000 en novembre dernier.
- Les problèmes de type coupure d’électricité/ internet empêchant le minage, comme ce fut le cas au Kazakhstan (deuxième « mineur » mondial de cryptomonnaies).
- Certains gros investisseurs qui se sont retirés pour prendre leurs gains…
Apprendre de l’histoire
Les records dernièrement atteints par les crypto ont tendance à faire oublier la volatilité de leurs cours et le fait qu’ils ressemblent bien souvent à des montagnes russes. Au cours de son histoire, le bitcoin a régulièrement enregistré des chutes de 20% à 30%, avant de remonter.
Accepter la volatilité
Volatilité et investissement vont souvent de pair, et comme personne ne peut prédire l’avenir du marché plutôt que de s’abstenir d’effectuer des placements pour éviter l’instabilité à tout prix, il faut s’assurer que cette volatilité ne perturbe pas ses objectifs à long terme. C’est aussi pour cela que la diversification est très importante. Un portefeuille constitué de différents types de placements permet d’abaisser le risque.
Preuve en est depuis le 5 février le bitcoin affichait enfin une tentative de rebond significative, la cryptomonnaie est d’ailleurs repassée au-dessus du seuil psychologique clé de 40 000$, en frôlant même les 42 000$.
Cycle de la psychologie d’un investisseur
Aux montagnes russes de l’évolution des cours, on peut rajouter l’équivalent sous forme de schéma du cycle des émotions. Ce schéma, issu du WallStreet Cheat Sheet, montre les différentes phases de comportement émotionnel des investisseurs. Le connaître permet d’utiliser les signaux plutôt que de réagir sur le vif. Posez-vous la question: où en est le marché aujourd’hui ?
Enrichir son vocabulaire :
Blue Chip : c’est quoi ?
L’expression tient son origine du poker, elle se réfère aux jetons bleus. Dans les casinos ces jetons ont une valeur élevée voire souvent la plus élevée. Attention en Chine, on remplace la couleur bleue par le rouge en référence cette fois-ci à la couleur du drapeau national.
Les critères pour identifier un Blu Chip
Partant de ce principe lorsque l’expression est utilisée dans le milieu de la bourse, elle parle de sociétés dont les caractéristiques sont les suivantes :
- Cotées en Bourse,
- Capitalisation élevée, peu volatile.
- Réputées dans le monde des affaires.
- Réalisent des profits importants.
- Génèrent de gros volumes de transactions à chaque séance boursière, assurent une relative stabilité au marché.
- Résistantes aux crises économiques.
- Versent des dividendes depuis de longues années.
- Ont une position dominante dans leur secteur d’activité.
- Notation financière excellente,
- Elles vendent généralement des produits de grande consommation ou des services courants.
Ces valeurs sont adéquates pour construire un portefeuille de rendement, elles sont très appréciées des investisseurs et notamment des investisseurs particuliers. Outre le terme blue chip, en France elles correspondent à ce que certains surnomment des « placements de bon père de famille ».
Exemples de Blue Chip
Pour que ce soit plus parlant lorsque l’on parle de Blue Chips :
- en France, on fait référence à des groupes comme L’Oréal ou Total.
- Aux États-Unis, on parle de sociétés comme Wall-Mart, McDonald’s, Coca-Cola, et General Electric la plus ancienne Blue Chip de la planète.
L’offre de la semaine :
Mon Petit Placement accompagne les jeunes
L’entreprise Mon Petit Placement a pour vocation de “démocratiser l’investissement” : « Plutôt que de laisser l’épargne des Français dormir sur un livret (A), sans aucun conseil pour la faire fructifier, l’investissement financier, lui, reste réservé aux plus aisés. Pourquoi ne pas faire de ces épargnants des investisseurs en herbe avec un accès à des fonds, jusqu’à lors, destinés aux plus fortunés ? »
D’après un sondage OpinionWay pour Mon Petit Placement, les jeunes Français n’ont jamais été autant intéressés par l’investissement financier que depuis le début de la crise sanitaire.
Allier performance et sens
Dès leur entrée dans la vie active, les jeunes ont toujours montré leur intérêt pour l’investissement. Cette tendance s’est accentuée avec la crise sanitaire et l’inflation qui ne cesse d’augmenter. En 2020, l’Autorité des marchés financiers (AMF) recensait 400 000 nouveaux investisseurs. Selon cette même étude, au cours de 2022, 14% des moins de 35 ans devraient accroître leurs investissements contre 8% de la population française.
D’après le fondateur de Mon Petit Placement : « Les jeunes veulent allier performance et sens. C’est ce qui fait que les placements écoresponsables et sociaux sont très en vogue. Ils sont de plus en plus conscients de l’impact de la finance sur les questions sociales et environnementales ». 23% des jeunes Français montrent un intérêt pour les services financiers accessibles et simples d’usage, 18% pour les placements à dimensions environnementales, 18% pour les placements solidaires, ou encore 18% pour des placements aux rendements importants.
Les freins à l’investissement
Pour beaucoup, le manque d’information et d’accompagnement sont les principaux freins pour se lancer, où investir. Les questions récurrents sont :
- Comment fonctionne les différents placements?
- Qu’est-ce qu’un livret dormant?
- Combien cela peuvent-ils rapporter et coûter?
Toutes ces questions laissées sans réponse constituent des freins pour 27% des sondés. Les équipes de Mon Petit Placement y répondent et proposent des simulateurs en temps réel pour estimer les gains et les frais. Astucieux non ?
Le chiffre de la semaine :
10% de la dette indexée sur l’inflation
Voici ce que clame haut et fort Philippe Herlin, économiste renommé sur le pouvoir d’achat et les cryptomonnaies. Regardons ce qu’il entend par là et sa mise en garde. Avant toute chose, rappelons que la dette publique correspond à l’ensemble des emprunts publics contractés par l’État, la Sécurité sociale, les organismes divers d’administration centrale (ODAC) et les collectivités territoriales. Elle existe en France depuis longtemps maintenant.
Un réel danger pour notre économie
L’économiste nous explique que selon lui, la France joue avec le feu dans sa manière de gérer la dette, d’une part parce qu’elle n’a de cesse d’augmenter et d’une autre par son choix d’émettre une partie (environ 10%) sous forme d’obligations indexées sur le taux d’inflation soit sous forme d’OATi et d’OAT€i. Que sont les OAT ? Il s’agit des Obligations assimilables du Trésor :
- OATi = OAT indexée sur l’indice des prix à la consommation.
- OAT€i = indexée sur l’indice des prix de la zone euro.
En quoi est-ce problématique ? Lorsque l’État emprunte à taux fixe il connaît à l’avance tous les remboursements qu’il devra décaisser, le taux d’intérêt est fixé à l’origine, lors de l’émission, il ne bouge pas. Si les prix décollent, l’État est gagnant, il rembourse dans une monnaie dévaluée. C’est pour cette raison que l’on entend souvent dire qu’une bonne vague d’inflation permettrait de réduire considérablement le poids de la dette. Pour les OATi indexées sur l’inflation en France, nous possédons une maîtrise réelle par la politique économique. Une bonne nouvelle aux vues des circonstances actuelles, me direz-vous.
Oui, mais voilà, avec les OAT€i la donne change : nous n’avons aucune maîtrise de ces dernières, et ce sont ces obligations indexées sur l’inflation de la zone euro vers lesquelles la France se tournent le plus souvent malheureusement. L’État s’expose donc à payer des taux d’intérêt prohibitifs si les prix dérapent durablement, et clairement cette nouvelle phase d’inflation n’est pas éphémère.
Vu ce que nous venons d’expliquer, pourquoi se tourner vers de telles obligations ? La raison est simple : elles sont vendues moins chères que les obligations classiques à taux fixe, ce qui constitue une légère économie lors de l’émission de la dette.
Le risque de faillite plane sur nous jusqu’en 2053
En résumé nous avons une inflation partie pour durer et des OAT€i sur lesquels nous n’avons aucune marge de manœuvre. Et cela ne s’arrête malheureusement pas là. Fin janvier l’agence France Trésor, soit la direction du ministère de l’Économie qui gère la dette, s’est vantée du lancement d’une OAT€i de 32 ans : jusqu’au 25 juillet 2053 exactement.
32 ans ! 32 années pendant lesquelles le pays sera exposé au risque inflationniste au sein de la zone euro. En sachant que cet emprunt est déjà un boulet avec ses chaines vis-à-vis de la hausse des prix persistante. Mais si une vague d’hyperinflation survient, ces 10% de dette indexée mettront le pays en faillite. En sachant que l’Agence France Trésor s’engage chaque année à émettre environ 10% de financement de l’État sous forme d’obligations indexées, il y a de quoi prendre peur.
Se prémunir de l’inflation aujourd’hui pour beaucoup passe par le Bitcoin, car il ne repose pas sur monnaie Fiat et a une quantité limitée.
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