Encore une semaine qui démarre sur de bonnes nouvelles : effondrement des cryptomonnaies, baisse de la Bourse, accélération de l’inflation, flambée des prix des carburants… Les temps sont durs pour l’épargnant, mais des solutions existent. À l’image de celui qui a créé un moteur à eau permettant de réaliser d’impressionnantes économies, voici des solutions d’épargnes pour garder la tête hors de l’eau.
Sujet de la semaine :
Acheter un Mobil home pour le louer
Diversifier son portefeuille avec l’immobilier n’est pas à la portée de tous. Acheter un Mobil home sous certains critères est déjà plus accessible pour les petites bourses. Regardons ce qu’il est possible de faire…
Ce qu’il faut prendre en compte avant d’investir
Acheter un Mobil home pour la location saisonnière, est une idée d’investissement peu ordinaire, voici ce qu’il faut prendre en compte pour s’assurer de sa rentabilité :
- Les taxes, même s’il est possible de bénéficier d’avantages fiscaux, les revenus locatifs sont imposables. L’habitation légère de loisir n’est pas soumise à la taxe foncière ni à la taxe d’habitation, mais son propriétaire est redevable de la taxe de séjour à verser à la commune où se trouve le Mobil home. Bonus : il n’y a pas de frais de notaire.
- Le lieu, l’emplacement est primordial, ni trop cher ni « miteux », de préférence dans un emplacement attractif et bien noté par les clients, un camping ouvert toute l’année et disposant de nombreuses infrastructures de loisirs, de l’eau et de l’électricité…
- Prix moyen d’achat (neuf ou occasion) : neuf un Mobil home coûte entre 30 000€ et 70 000€, d’occasion on peut en trouver autour de 20 000€. Dans le cadre de la location, bien choisir le Mobil home est important, s’il est trop vieux, il sera moins attractif pour vos clients, les gens préfèrent un logement moderne et confortable.
- Achat de l’emplacement dans un camping (en fonction du lieu),
- Les meilleures marques de Mobil home, cela peut avoir un impact sur le prix.
- La réglementation de la location saisonnière avec la loi Alur de 2014. Le logement meublé doit disposer de nombreuses installations obligatoires telles qu’une literie, une plaque de cuisson, un réfrigérateur, des ustensiles de cuisine… Louer un Mobil home revient au même que de louer un appartement à des vacanciers, cela nécessite un contrat de location saisonnière.
- Assurance, selon le décret n° 2007-18 du 5 janvier 2007, pris pour l’application de l’ordonnance n° 2005-1527 du 8 décembre 2005, relative au permis de construire et aux autorisations d’urbanisme, le Mobil home appartient à la catégorie des « véhicules terrestres habitables qui sont destinés à une occupation temporaire ou saisonnière à usage de loisir, qui conservent des moyens de mobilité leur permettant d’être déplacés par traction, mais que le Code de la route interdit de faire circuler ». Le propriétaire sera contraint de fournir aux responsables du camping une attestation d’assurance, à minima une garantie responsabilité civile afin de protéger les victimes en cas de sinistre. Cependant il est conseillé de choisir un contrat plus complet, pour la simple raison que ce type de logement est plus fragile face aux intempéries.
Le crédit
Sur le plan juridique, le crédit Mobil home est considéré comme un prêt auto. Il faudra toutefois présenter un justificatif d’achat (facture d’achat ou devis) à l’établissement bancaire où s’effectue le crédit. Autre alternative possible pour l’achat d’un Mobil home : le prêt personnel. Cette option dispense de présenter un justificatif d’achat à la banque toutefois le taux d’emprunt sera plus élevé.
À noter qu’un crédit sans apport entraînera des mensualités plus élevées. Il est important d’adapter son achat aux mensualités que l’on peut supporter.
Enrichir son vocabulaire :
Day trading ou la stratégie intraday
Il s’agit de l’un des modes de trading les plus utilisés par les investisseurs en ligne. Aussi appelé le microtrading, il s’agit d’une méthode à très court terme.
Qu’est-ce que le day trading?
Cette méthode consiste à prendre des positions courtes, à prendre des positions à l’achat et à la vente sur des instruments financiers et à ne trader que sur une seule et même séance. La séance étant sur une journée, toutes les positions doivent impérativement être clôturées à la fin de la journée d’investissement. D’où le nom « trading intraday ». Pour ce que cela fonctionne, il faut profiter des petites variations de prix en misant sur le volume et non sur la durée. Le micro-trading est quasi pareil, il s’agit de trader des micromouvements.
La clé du day trading
L’action se faisant dans un laps de temps limité, il faut cependant disposer de tout son temps pour investir et de connaissances (formez-vous, augmentez vos compétences). Day trading, microtrading, pour réussir, il faut une excellente connaissance du marché et de l’analyse tant technique que fondamentale. Ceux qui adoptent cette méthode doivent être en mesure de passer des ordres très rapidement et de se montrer réactif au moindre mouvement de cours. Impossible de faire ça quelques heures par jour comme un passe-temps.
Le trading intraday implique du temps, de la concentration, du dévouement et un moral d’acier.
Les éléments à connaitre pour une bonne pratique
Plus habitué au trading à long terme consistant à conserver un actif assez longtemps pour qu’il prenne de la valeur, il faut changer d’optique pour réussir un investissement intraday.
- La liquidité du marché : facilité et rapidité avec laquelle on peut entrer et sortir d’une position. Plus elle est élevée, plus il y a de contreparties prêtes à acheter ou à vendre les actifs. De plus les ordres sont exécutés plus rapidement, ce qui est primordial lorsque l’on veut faire ça vite.
- La volatilité d’un actif ou d’un marché : elle détermine la vitesse à laquelle les cours évoluent. Plus elle est élevée et plus le cours de l’actif va subir de variations en un laps de temps plus court.
- Le volume de trading d’un actif : c’est-à-dire le nombre de fois où les actifs sont achetés ou vendus sur une période donnée. Un actif qui montre un volume de trading important est un actif qui intéresse les investisseurs.
Stratégies intraday et tolérance au risque
Les stratégies d’investissement sur la journée sont risquées, et nécessitent de bien connaître le marché. Les day traders mettent généralement en place une stratégie de gestion de risque avec des mesures permettant d’éviter les pires situations et de minimiser leurs éventuelles pertes.
Le placement d’ordres comme les ordres stop ou limites en fait partie. Ils permettent de couper automatiquement une position en cas d’atteinte d’un seuil de perte déterminé à l’avance.
L’offre de la semaine :
Ramify : pourquoi investir à ses côtés ?
Ramify est fintech française créée en 2021 par deux experts de la finance. La nouvelle Fintech de gestion pilotée propose de l’optimisation fiscale (PER), une offre diversifiée (immobilier, private equity, SCPI…) et des frais réduits.
Quels sont les avantages de son offre ?
- Les frais les plus bas du marché : 0 frais sur versement, 1% de frais de gestion annuels tout compris. + 500€ offerts sur les frais de gestion avec le code COMPARATEURBANQUE
- Une bonne performance (gestion pilotée exclusivement investie en ETF). Ses backtests sur 2021 vont de +4 % à +34 % selon le profil. Ramify est pour le moment trop jeune pour avoir une année complète de performance.
- Optimisation fiscale : une gestion pilotée diversifiée entre Assurance-vie et PER.
- Les SCPI : Ramify propose la première offre en gestion pilotée les incluant.
- Une interface client simple : ouverture en ligne rapide, gestion en ligne, et un site intuitif.
- Une offre riche et diversifiée : ETF (actions et obligations), SCPI (immobilier).
- Versement libre.
Quels sont les inconvénients de son offre ?
- Créée en 2021, la société reste jeune, ce qui ne nous donne pas assez de recul.
- Les frais vont augmenter en septembre pour les nouveaux clients.
- Versements programmés disponibles qu’à partir de 100€ par mois.
- Ticket d’entrée à 1000€ pour ouvrir un compte.
Le chiffre de la semaine :
Seuls 85% des arnaques à la CB remboursées
Les Français ont en en moyenne 18 comptes sur les plateformes en lignes, ce qui les expose au vol de données sur Internet. En effet de plus en plus de démarches se font de manière numérique, ce qui s’est accentué depuis la pandémie. Pour autant les données n’en restent pas moins sensibles et les usages pas moins soumis au piratage (usurpation d’identité ou de phishing). Combien ont déjà eu la mauvaise surprise de voir des prélèvements suspects ou de recevoir un appel de la banque suite à une fraude.
Selon la Fédération bancaire française, 85% des paiements frauduleux par carte sont actuellement remboursés. Ce qui signifie que 15% ne le sont pas, et que le remboursement n’est donc pas automatique. En ce sens, fin juin, l’association UFC-Que Choisir a saisi la justice contre 12 banques qui refusaient de rembourser leurs clients après des cas d’arnaques bancaires. Les 12 établissements concernés sont accusés de « pratiques commerciales trompeuses ».
Victime de fraude : la banque a l’obligation de vous rembourser
Une plainte déposée, car les banques refusent le plus souvent d’envisager un remboursement, prétextant que la fraude n’est pas de leur responsabilité. 60% des signalements rapportés par l’UFC concernent un préjudice supérieur à 4 000€.
Si certaines banques font croire à leurs clients qu’ils n’ont « aucun droit de remboursement », en accusant les victimes de « négligence » la plupart du temps, « que leur assurance refuse toute prise en charge », en cas de fraude, c’est à la banque de prouver que son client a été négligent, et non l’inverse.
Que faire en cas de fraude bancaire ?
Dans les excuses que la banque peut donner, on retrouve : la nécessité de fournir un dépôt de plainte, certaines conditions générales de la banque alors qu’elles ne sont pas au-dessus de la loi, ou encore la nécessité d’avoir une assurance des moyens de paiement pour être indemnisé.
Connaître ses droits est important, pour clore le débat avec la banque, voici ce qu’en dit économie.gouv : « Pour être remboursé, vous devez signaler la fraude à votre banque au plus tard 13 mois après la date de débit. Ce délai est de 70 jours si l’établissement du bénéficiaire du paiement se situe hors de l’Union européenne ou de l’Espace économique européen (articles 133-1-1 et 133-24 du Code monétaire et financier). La banque doit vous rembourser immédiatement la somme débitée et les éventuels agios (article 133-18 du Code monétaire et financier). Aucune assurance spécifique n’est nécessaire pour bénéficier de cette disposition légale. Dans certains cas, votre banque peut refuser de vous rembourser l’intégralité de la somme. Vous devrez prendre en charge une partie des pertes, à hauteur de 50 € maximum (article L.133-19 du Code monétaire et financier). Le chargeback, ou rétrofacturation, peut également permettre d’être remboursé, sous certaines conditions. »
Comment se protéger des arnaques ?
Comme il existe plusieurs types d’arnaques, il existe plusieurs manières de se protéger :
- Conserver sa carte bancaire en lieu sûr,
- Ne jamais répondre à un mail demandant ses coordonnées bancaires, quelle qu’en soit la provenance.
- Ne pas utiliser un mot de passe trop simple.
- N’effectuer un paiement sur internet que si la page web est sécurisée, elle doit commencer par https://.
- Surveiller régulièrement ses relevés de compte pour repérer au plus vite d’éventuelles anomalies.
- Utiliser un VPN pour assurer sa sécurité en ligne.
- Payer avec des cartes virtuelles pour éviter de se faire voler ses coordonnées.
Mentions légales
Dans le cadre d’un contrat d’assurance vie, les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.
Investir en Bourse, dans les crypto, dans une SCPI ou les ETF comporte un risque de perte totale ou partielle en capital.
Un Crédit vous engage et doit être remboursé à échéance. Vérifiez votre capacité d’endettement avant de signer un contrat.
Cet article est exclusivement destiné à l’information. Avant de faire un choix dans un produit financier ou de vous lancer dans une action, renseignez-vous auprès de notre conseiller qui vous guidera au mieux. Il réalisera pour vous un bilan social et patrimonial et vous guidera.