Pour proposer les meilleures solutions d’épargne responsables, Goodvest innove. Désormais, sa méthodologie inclut la prise en compte de l’impact des fonds d’investissement sur la biodiversité. Focus sur ce changement de stratégie.
Quelle est la thèse d’investissement de Goodvest ?
Alors que le secteur financier est essentiellement guidé par un objectif de rentabilité, la fintech à mission cherche à utiliser l’argent pour faire tourner le monde dans le bon sens. C’est pour cela que ses solutions d’investissement tiennent compte de l’impact des entreprises sur le climat et vice versa.
Depuis le lancement de la plateforme d’épargne engagée, sa méthodologie pour sélectionner les fonds s’effectue en 6 grandes étapes :
- La présélection des fonds qui sont en lien avec ses thèmes à impact positif que sont l’accès à l’eau, les forêts, la transition écologique, les solutions climatiques, les pays émergents, la santé, les infrastructures vertes, l’emploi et la solidarité,
- Les exclusions afin de garantir des investissements qui sont en accord avec ses valeurs et ses objectifs en termes de durabilité. Parmi les secteurs non financés, il y a l’armement, le tabac, le divertissement pour adulte, les énergies fossiles et les entreprises qui violent le Pacte des Nations Unies.
- L’analyse de l’empreinte carbone des fonds pour s’assurer d’une trajectoire de réchauffement climatique des investissements limitée à +2°C.
- L’évaluation de l’engagement actionnarial des sociétés chargées de gérer les fonds.
- L’analyse financière des sociétés qui gèrent les fonds afin de garantir la performance de l’investissement sur le long terme et un risque maîtrisé.
- La réunion du Comité d’investissement à qui revient la décision d’accepter ou non les fonds ayant passé tous les filtres.
Quelle était la problématique de la méthodologie de Goodvest ?
Pour proposer des placements qui luttent contre le réchauffement climatique, la plateforme améliore constamment sa méthodologie. Mais depuis son lancement il y a maintenant 3 ans, l’équipe dirigée par Joseph Choueifaty est consciente qu’il reste un problème dans sa stratégie.
Sur LinkedIn, le CEO explique que tout est lié :
- Il n’est pas possible de parler de dérèglement climatique sans évoquer les gaz à effet de serre, les puits de carbone absorbant le C02, le végétal, les forêts et le vivant. En d’autres termes, le problème du climat est lié à celui de la biodiversité,
- Pourtant, la surface terrestre est maintenant détériorée à 75% et les écosystèmes marins à 40%. Les espèces sont nombreuses à être menacées d’extinction,
- Par conséquent, il est aussi nécessaire de protéger la biodiversité pour lutter contre le réchauffement climatique.
En quoi consiste la nouvelle stratégie de Goodvest ?
Dorénavant, les solutions d’investissements qui rejoignent les portefeuilles de la plateforme responsable limitent également la dégradation de la biodiversité. Pour ce faire, une nouvelle étape s’ajoute à la méthodologie. Il s’agit de l’analyse de l’empreinte biodiversité. En clair :
- Les portefeuilles Goodvest sont comparés aux portefeuilles traditionnels sur des secteurs d’activité similaires.
- La fintech analyse l’impact des entreprises sous-jacentes des fonds sur les écosystèmes et les espèces,
- Cette phase utilise l’indicateur MSA.KM², c’est-à-dire la moyenne d’abondance des espèces par kilomètre carré,
- Les données sont fournies par la CDC Biodiversité et Carbon4 Finance,
- Les fonds retenus sont ceux qui ont un plus faible impact sur la biodiversité qu’un fonds classique.
Goodvest explique que cette méthode qui est fondée sur la science est fiable. En tout cas, cette initiative est pionnière en France.
Pour donner du pouvoir à l’épargne, lutter ensemble contre le dérèglement climatique et la perte de la biodiversité, il suffit de souscrire en ligne. En ce moment, Goodvest offre jusqu’à 500 euros de frais de gestion à nos lecteurs munis du code COMPARATEUR.
Pas de conseils, juste un partage d’informations.
Les performances passées ne garantissent pas les performances à venir. Il y a un risque de perte en capital.