Un peu comme une saga ou une série qui durerait trop longtemps, on a entendu parler, on en entend parler et on en entendra encore parler, les histoires et les rebondissements n’ont de cesse dans le cadre du rachat de l’établissement sino-britannique HSBC, première banque européenne avec 235 000 salariés et 40 millions de clients à travers le monde. Sa vente est envisagée depuis 2019. L’acte final est tombé mi-juin. Revenons sur les événements majeurs.
Rebondissement dans la cession de HSBC France
Initialement prévue se tenir au deuxième semestre 2023, la réalisation de la vente de HSBC France va-t-elle être finalement menée à terme ? Les récentes annonces sèment le doute.
Un retournement de situation lié aux hausses considérables des taux d’intérêt
Près de deux ans après l’annonce de la cession du réseau de HSBC à My Money Group pour un euro symbolique, la situation vient de se retourner de manière inattendue. D’après un communiqué de Reuters, le groupe bancaire britannique vient de révéler que la finalisation de l’opération est désormais incertaine. Selon les explications, les taux qui continuent d’augmenter en sont les raisons :
- Depuis la conclusion de l’accord de rachat et la délimitation des conditions de l’opération, les taux d’intérêts ont connu des hausses significatives,
- Cette remontée brutale des taux depuis un an vient bouleverser la valorisation des actifs,
- Par conséquent, le montant des fonds propres que le groupe acquéreur doit avoir pour décrocher l’autorisation réglementaire nécessaire à la finalisation de l’opération augmente significativement.
Les fonds propres de My Money Group sont insuffisants
Les fonds propres de My Money Group ne seraient pas suffisants. La société n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet. Cependant, elle cherche désormais à modifier les conditions de l’opération ayant été convenues précédemment. Pour renforcer son capital, elle souhaite ainsi réclamer des fonds additionnels auprès de la banque britannique.
De son côté, HSBC Continental Europe n’a pas manqué d’avancer ses arguments :
- L’établissement sino-britannique a accepté en juin 2021 de faire un chèque d’un montant de 2 milliards d’euros pour que l’acquéreur reprenne les 250 agences, 800 000 clients et les 3 900 salariés en France.
- En novembre 2021, les deux parties ont signé un accord selon lequel l’acquéreur doit faire tout son possible pour avoir l’autorisation réglementaire.
HSBC et My Money Group poursuivent actuellement les négociations financières. Toutefois, si tant est que l’opération se réalise, un retard est à prévoir dans sa réalisation. Les deux parties doivent s’entendre avant le 31 mai 2024 pour ne pas résilier automatiquement l’accord de cession. Pour l’instant, aucun plan alternatif n’est envisagé.
Officialisation de la vente HSBC France
My Money Group rachète le tout pour 1€ symbolique
Avec toutes ces histoires de pandémie, on était presque sorti de notre saga (qui aura duré 18 mois quand même) et de ses nombreux rebondissements. Au moment où le pays déconfine, qu’en est-il de notre vedette HSBC ? Ça y est un accord de rachat a été conclu, et le grand gagnant est comme évoqué : My Money Group (filiale française du fonds américain Cerberus), le TOUT pour 1€ symbolique, avec au total 244 points de vente physiques, 3.900 collaborateurs, et 800.000 clients dans le pays.
Détail des actions et planning
Son but : « faire renaître la marque CCF (ex-Crédit Commercial de France) », marque que le géant bancaire britannique a achetée en 2000 avant de la rebaptiser « HSBC France ». Lors d’un point presse, Éric Shehadeh, le PDG de My Money Group, a souligné : « Nous allons acheter les encours*, les équipes, les dépôts et les clients qui poursuivront ainsi leurs activités existantes et concluraient un accord de distribution avec My Money Group afin de commercialiser leurs produits ». *Cela ne comprend en revanche pas les activités d’assurance et de gestion d’actifs de HSBC FR. « L’intégration des activités de détail de HSBC France durera deux ans », a affirmé Éric Sebadeh, qui se donne « trois à quatre ans » pour rendre ce réseau à nouveau rentable. De plus, « il n’y aura pas de plan de restructuration, s’il y en a un, avant 2024-2025 », a-t-il promis.
Dans un communiqué séparé, HSBC a précisé que le transfert de son réseau de détail dans le pays, qui recouvre environ 19 milliards d’euros de prêts, essentiellement immobiliers, et plus de 21 milliards d’euros de dépôts, se fera au prix symbolique d’un euro. Pour l’établissement, dont la préoccupation première ces derniers temps est de se focaliser sur l’Asie, cette opération va se traduire au total par une perte avant impôts d’environ 1,9 milliard d’euros.
Avant la signature de cet accord final, de nombreuses actions ont été opérées. Remontons le temps …
L’annonce officielle de la vente HSBC France est proche
Selon un article paru dans Bloomberg, le 16 juin 2021, HSBC Holding PLC est sur le point d’annoncer officiellement la vente de son activité de détail en France.
L’acheteur potentiel reste Cerberus
Le nouvel acquéreur de l’établissement sino-britannique reste le fonds d’investissement Américain Cerberus. Après un long processus de 18 mois, de négociation, le dossier serait-il clos ?
Cette cession fait partie intégrale d’une stratégie mondiale visant à limiter les risques pour la société internationale.
Une information non vérifiée par Reuters
La nouvelle est parue dans Bloomberg, cependant l’agence de presse fondée à Londres ne l’a pas vérifiée ni encore validée. Le mystère plan-t-il encore ?
Cerberus et l’ex CCF font planer le mystère
Début avril, nous sommes toujours dans l’expectative. Rien de vraiment officiel n’est annoncé. La négociation doit être rude. Il semble que pour le moment, soient en jeu les 230 agences physiques implantées sur le territoire français. Pour le reste, il est probable que HSBC conserve son activité de gestion d’actifs et de banque privée.
Nous venons d’apprendre que le sort de la filiale française de ce grand établissement international pourrait se jouer dans les semaines à venir. La probabilité que le fonds au nom qui évoque le gardien de la porte des enfers (Cerber) est très forte.
La vente à CerberUs est validée ?
Le quotidien LeMonde annonce ce matin même que la vente est validée. Pourtant rien d’officiel. Ce que le quotidien annonce n’est pas très plaisant pour celle qui se prénommait avant le Crédit Commercial de France. Les mots sont durs : « un départ piteux » et une cession « gratuite ». À suivre…
Quelques informations sur Cerberus
Dernier acteur en lice pour le rachat de la structure française et de ses 4000 employés, le fonds créé en 1992 par Steve Feinberg pèse 50 milliards$ d’actifs financiers. Les activités de cet « hedge fund » ou société d’investissement américaine sont principalement orientées sur la dette en difficulté. On appelle cela aussi de la dette décotée ou déclassée par les agences de notation. Cette entité est vue comme étant amatrice des paris risqués. C’est en effet un beau challenge qui l’attend.
Cerberus a déjà des pions en dans le pays dans l’univers financier, notamment depuis 2016, quand il a racheté GE pour le renommer MyMoneyBank. En Allemagne, ils ont également acquis des entreprises dans le secteur bancaire : Deutsche Bank AG,Hamburg Commercial Bank et Commerzbank AG.
L’avancement de l’accord
Peu de bruits sortent concernant les négociations. Jusqu’à il y a quelques jours, Anacap un autre fonds était dans le lot des potentiels racheteurs. Un représentant syndical évoque le fait que maintenant Cerberus serait avantagé. Il a émis la possibilité du rachat total du système d’information au lieu d’une location éventuelle. Un article issu de FO HSBC explique que Cerberus serait le mieux placé et celui qui apporte l’offre la plus apte à convenir aux salariés et à l’entreprise.
Avant l’annonce officielle de cette vente, revenons sur les faits marquants.
Contexte de la crise pour HSBC France
HSBC est une société sino-britannique positionnée et implantée à l’internationale, à l’origine, l’objectif de sa création était de réaliser des échanges entre l’Europe et la Chine. Classée neuvième mondiale au printemps dans le « The Banker Top 1000 », sa filiale de Londres est l’une des plus grandes d’Europe, avec un actif de 2 918 milliards de dollars.
Le début de la fin
HSBC a connu de beaux jours. Au début des années 2000, elle était au top. C’est après une décennie de croissance effrénée, tous continents confondus, qu’elle a commencé à perdre de sa superbe. Les problèmes ont commencé en 2008 avec la crise américaine des subprimes.
Pour rappel la crise des subprimes, crise financière, a touché les États-Unis en 2007 qui s’est répandue sur le monde en 2008. Les subprimes sont des prêts immobiliers accordés à des ménages ne remplissant pas les conditions nécessaires pour souscrire un emprunt immobilier classique. Pour leur permettre d’emprunter, un mécanisme financier a émergé, son principe était simple : gager l’emprunt d’un ménage sur la valeur de leur bien immobilier. Les investisseurs ont accéléré le mouvement avec l’utilisation de la titrisation à tout va de ces titres à risques, certains en ayant même fait leur spécialité. S’ensuit l’endettement des ménages américains, l’effondrement des prix de l’immobilier…
« Elle a dû passer d’importantes provisions pour ses activités américaines, payer d’importantes amendes et ses filiales européennes ont été impactées par les taux bas », précise Jérôme Legras directeur de recherche pour Axiom Alternative Investments, société de gestion de portefeuille, à Londres.
Ensuite la croissance des concurrentes issues du digital : banques en ligne, néobanques et autres Fintech qui cassent toujours plus les prix.
Enfin la baisse des taux qui rognent petit à petit sa rentabilité.
La fin mais pas pour tous
La société internationale qui se voulait locale va mal. Enfin, elle va mal dans notre pays, ailleurs elle reste robuste. C’est un point que les médias français oublient souvent de rappeler. Cocorico ! (bruit d’un coq enroué)
En 2020, la branche européenne change de nom pour devenir « HSBC Continental Europe ». Elle en profite pour développer une nouvelle branche privée et de gestion de patrimoine ». Cette même année, elle est récompensée par The Banker qui lui remet le trophée de « la meilleure banque transactionnelle en Europe de l’Ouest« .
Le cas Meng Wanzhou
Depuis cette affaire qui remonte à fin 2018 au Canada HSBC est devenue la bête noire de Pékin. Pour faire court, Meng Wanzhou est la directrice financière et la fille du fondateur du géant des télécommunications chinois Huawei. Elle a été arrêtée à ce moment-là à la demande de la justice américaine, accusée d’avoir contourné les sanctions américaines contre l’Iran.
Partant de là il ne faisait aucun doute pour la presse chinoise que le coupable n’était autre que HSBC, qui avait quelques années auparavant rencontré Meng Wanzhou pour lui demander des comptes sur les relations de Huawei avec Skycom, une de ses filiales qui vendait des équipements de télécoms à l’Iran.
Malgré des tentatives de se racheter auprès de la Chine, comme par exemple en soutenant publiquement la loi controversée de sécurité nationale imposée par Pékin à Hongkong elle n’a pas arrangé son cas. En effet cela lui a valu les foudres des autorités britanniques et de l’Administration américaine, qui l’a à maintes reprises menacée.
« Entité non fiable »
En septembre, c’est encore un nouveau coup dur pour HSBC. Cette fois c’est un journal d’État chinois qui affirme que le pays pourrait inscrire l’établissement sur sa liste noire ou « Entités non fiables ». Si tel est le cas, elle se verrait dans l’interdiction de financer des exportations ou des importations en Chine. « HSBC est prise en étau entre la Chine et les États-Unis et elle ne sait pas comment concilier des intérêts divergents. Cela remet en question son modèle économique, car elle est à la fois présente aux États-Unis et sur les marchés du dollar et de plus en plus implantée en Chine » explique Eric Dor, directeur des Études Économiques à l’IESEG School of Management.
Même s’il ne s’agit que d’une annonce cela n’a pas manqué de faire chuter le cours de son action.
Le plan de restructuration HSBC France
HSBC subit également des conséquences économiques liées aux tensions entre la Chine et les États-Unis auxquelles se rajoute un contexte difficile avec la crise sanitaire mondiale causée par la pandémie.
Pour bien comprendre, il faut aussi prendre en compte le fait que la Chine a représenté 40% de ses revenus en 2019 et 90% de ses bénéfices. « C’est là que son activité est la plus rentable », souligne Jérôme Le-gras.
Dans la situation actuelle compliquée, et une faible rentabilité, elle a pour but de réduire ses coûts, c’est dans ce contexte qu’elle a annoncé en février un plan de restructuration international prévoyant la suppression de 35 000 postes d’ici à 2022, essentiellement aux États-Unis et en Europe, parmi les moins rentables.
La France est en première ligne où HSBC tente de vendre depuis près d’un an l’activité financement de détail, mais le processus traîne en longueur.
HSBC France : Un rachat compliqué
Une sombre histoire, la structure est en pertes. Difficile d’imaginer qu’elle achetée 11 milliards d’euros il y a vingt ans, pourrait aujourd’hui être cédée pour 1 euro symbolique (prix d’un pain au chocolat) et pour en rajouter l’opération s’accompagnerait d’une recapitalisation de la part d’HSBC qui devra y injecter 500 millions d’euros, soit une sacrée somme.
Les acheteurs potentiels
Plusieurs entités sont en lice, certaines offensives, certaines en retrait, toujours est-il que rien n’est fait et que l’établissement n’est pas plus avancé. Les entités sont :
- le fonds américain Cerberus à la tête de GE Money en France,
- Meeschaert,
- Anacap,
- La Banque Postale et Société Générale,
- Milleis,
- My Money Bank et
- Oddo BHF.
Rachat HSBC France : partie 1 du feuilleton
HSBC a mis en vente le secteur des particuliers de sa filiale française lorsqu’elle a lancé le rachat. Pressenties pour le rachat, la Banque Postale et la Société Générale ont finalement eu d’autres chats à fouetter avec les problèmes à gérer causés par la crise du covid19. « C’était déjà un deal qui avait beaucoup de mal avant. Je ne peux pas imaginer que La Banque Postale et Société Générale soient concentrées dessus en ce moment », souligne un consultant interrogé par Les Echos.
Le temps passe, toujours rien, des rumeurs seulement. Il faut dire que miser sur un établissement en déficit est déjà un pari risqué en temps normal, mais en période d’épidémie avec des répercussions difficiles tous secteurs confondus c’est presque de la folie. Les entreprises ferment, l’économie tourne au ralenti… HSBC France qui compte, entre autres, 800 000 clients particuliers a perdu 39 millions d’euros en 2019, après une perte de 17 millions en 2018.
Pause pub : Un prix de vente dérisoire
D’après un expert, pour que la reprise se passe bien « il faut compter 200 à 300 millions d’euros pour financer la restructuration du réseau et un plan de départs portant sur environ 500 postes. S’ajoute à cela une migration informatique qui coûtera plus de 100 millions. » Ce qui explique le prix de vente possible pour une bouchée de pain au chocolat comme on le disait ci-dessus. Un autre expert en rajoute sur le sujet, et continue l’explication en disant ceci : « Dans le contexte actuel, cela nécessite des travaux colossaux par des gens qui sont tous arrêtés ou en télétravail ».
HSBC France : Rachat partie 2 du feuilleton
Certains veulent qu’une partie de l’entreprise, sauf que malheureusement si chacun se sert la part qu’il veut sans prendre ce qui est l’offre de départ ça ne fait pas avancer le Schmilblick.
Pour exemple le président de la B. Postale, avait mis un gros coup de pression sur HSBC, début mars, expliquant être intéressé par le rachat de la partie détail d’HSBC dans notre pays, s’il pouvait mettre la main sur l’activité qui l’intéresse vraiment : les 60000 clients Entreprises de l’enseigne. « Je ne suis pas candidat au rachat du réseau HSBC dans le périmètre qui est en vente aujourd’hui », expliquait-il.
Pause pub : Interrogation stratégique
Oui, non, oui mais à condition que… ce fût sans compter les interrogations stratégiques en parallèle des différents protagonistes. Anacap envisagerait de recentrer Milleis et de vendre l’assurance-vie, soit la moitié de son produit net bancaire. Milleis qui a bouclé un deuxième exercice dans le rouge. Une vente pas encore actée, mais qui fait craindre en interne que cette perte de revenus potentielle accroisse fortement la pression sur les effectifs. Sur les 1000 emplois repris à Barclays en 2016, 300 ont déjà fait l’objet d’une convention de rupture.
Rachat HSBC France : partie 3 du feuilleton
A force j’ai cette vieille chanson en tête : « Tu veux ou tu veux pas, tu veux c’est bien, si tu veux pas tant pis ». Chez HSBC France, le flou demeure. Les derniers en lice, Milleis, My Money Bank et Oddo BHF examinent toutes les options possibles, selon des sources. « Les fonds approchent les acteurs bancaires pour étudier une revente éventuelle de certaines parties des activités de HSBC », dit l’une. On en revient donc au fait que la direction de HSBC France risque de devoir faire des concessions. Encore faut-il qu’elle le veuille. Pour le moment elle reste sur sa position de départ : vendre la totalité de l’assurance, le secteur privé (pour les clients détenant jusqu’à 10 millions d’euros d’actifs) et les PME (jusqu’à 30 millions d’euros de chiffre d’affaires).
Les candidats ont-ils les moyens, autant en termes financier qu’en termes de capacité et d’effectifs. On en revient à l’exemple de la Poste ci dessus, certains des prétendants excluent l’assurance de leur analyse. Oddo BHF, l’acteur institutionnel le plus solide, est lui surtout intéressé par l’aspect privé… C’est un casse-tête pour HSBC, qui n’avance pas.
Pause pub : ce n’est qu’un au revoir
La complexité de la restructuration et des négociations avec les autorités de régulation pour la reprise de l’activité de détail ont eu pour effet de refroidir la majeure partie des acquéreurs.
Rachat HSBC France : partie 4 du feuilleton
L’établissement pourrait bien être bradée au fonds américain Cerberus selon Reuters. Fin septembre la rumeur courait que HSBC était en train de finaliser des discussions avec ce candidat.
Ce dernier aurait proposé à HSBC de reprendre cette activité pour un euro symbolique moyennant un apport de cette dernière de plus de 500 millions d’euros. Pour se faire HBSC travaillerait avec la banque Lazard en vue de la cession des 270 agences du groupe sur le territoire français, le directeur général Noel Quinn souhaitant réduire les coûts du groupe.
Cerberus et HSBC n’ont pas souhaité faire de commentaires, donc on peut penser que rien n’est fait ni même certain.
Pause pub : relooking
Les feux de l’amour version financière. HSBC avait déjà indiqué que son activité de détail en France faisait l’objet d’une revue stratégique pour preuve l’annonce en juillet de la suppression d’un tiers des postes dans le secteur de l’investissement.
Rachat partie 4 du feuilleton : un acquéreur mystérieux
En parallèle du candidat Cerberus que l’on pensait être celui qui obtiendrait la rose comme dans l’émission le Bachelor (« ne me jugez pas« , je dénonce c’est Lucie M. qui a rédigé cet article.) rebondissement, on apprend qu’il y aurait une autre société d’investissement, dont l’identité n’a pas été dévoilée. Toujours est-il que l’un comme l’autre les deux finalistes souhaitent que la société soit entièrement recapitalisée par HSBC (cette dernière y injectant au moins 500 millions d’euros) avant de pouvoir l’acquérir pour la modique somme d’un euro symbolique, selon des sources proches du dossier.
Pause pub : la position du régulateur
On est toujours sur notre pain au chocolat pour le prix, ce n’est pas si simple, il y a un nouveau protagoniste à prendre en compte dans tout cela : le régulateur. Quelle est sa mission ? Que veut-il ? « Il doit s’assurer du soutien que les fonds d’investissement apporteront à l’établissement en cas de difficultés pour éponger les pertes, car ces derniers ont souvent un devoir fiduciaire prioritaire à l’égard de leurs investisseurs, explique un banquier. Le régulateur souhaite donc que les fonds eux-mêmes investissent et fassent un chèque ».
Affaire à suivre… Vous n’êtes pas plus avancé ? C’est aussi le cas de HSBC malheureusement. Un peu d’humour dans ce monde de brute qu’un pain au chocolat ou chocolatine ne pourra adoucir.