Ski et vacances à la neige : conserver la couverture de l’assurance emprunteur en cas d’accident

Assurance de prêt : que déclarer en cas de pratique de sports à risque ?

Au moment de l’adhésion à une assurance de prêt, il est demandé à l’emprunteur de remplir un questionnaire de santé. Il doit également indiquer la pratique d’un quelconque sport d’hiver afin de lui offrir une protection suffisante et sécuriser son crédit immobilier en cas d’incapacité, d’invalidité ou de décès.

Les sports considérés comme dangereux par les assureurs

En raison du risque élevé de mortalité ou d’accidents, certains sports sont plus périlleux que d’autres. C’est la raison pour laquelle, l’assureur évalue le niveau de danger en fonction de l’activité sportive pratiquée par l’emprunteur. Parmi les sports qui présentent des risques accrus qu’il faut inclure dans la déclaration, il y a les sports en montagne praticables hiver comme été tels que :

• Le ski : snowboard, freestyle, ski cross, hors-piste, ski de fond, saut à ski,
• Le snowkite,
• Le snowscoot,
• L’escalade,
• L’alpinisme,
• Le deltaplane,
• Le parapente,
• Les disciplines en eaux vives.

Assurance crédit immobilier : Distinguer pratique professionnelle et amatrice 

Pour aider l’assureur dans son évaluation, il distingue les professionnels des amateurs :

• Un emprunteur qui pratique un sport à risque de manière professionnelle exerce une profession à risque. Par conséquent, son contrat d’assurance peut inclure des exclusions et des surprimes.
• Un amateur qui participe à une compétition doit effectuer une déclaration contrairement à un autre qui s’adonne à la pratique d’une activité sportive dangereuse à titre de loisir.

Il est impératif de répondre honnêtement à cette déclaration. En cas d’accident, cela peut-être préjudiciable.

Assurance prêt bancaire : Comment se protéger en cas d’accidents en montagne ?

Afin d’obtenir une indemnisation, de ne pas être obligé de continuer à assumer le reste des remboursements du crédit immobilier en cas d’incapacité ou d’éviter que les ayants droit héritent d’une dette en cas de décès, quelques conseils sont à noter. 

Questionnaire médical et santé : Déclarer correctement la pratique d’un sport d’hiver

En cas de fausse déclaration, les garanties de l’assurance emprunteur peuvent exclure la pratique ou le sport concernés. Il est donc primordial de :

• Déclarer comme il faut la pratique d’une activité sportive à risque telle qu’un sport d’hiver, que ce soit en compétition, de manière professionnelle ou hors-piste,
• Prévenir l’assureur à temps et changer de contrat dans le cas où la pratique du sport devient professionnelle ou autres.

Face au risque : Attention aux clauses d’exclusion de garantie

Puisque les risques de blessures et d’accidents sont élevés lorsqu’un sport est considéré comme dangereux, l’assureur en tire les conséquences. Pour cette raison, il peut appliquer :

• Une clause d’exclusion pour ne pas couvrir l’assuré en cas de séquelles ou de décès consécutifs à un accident qui s’est produit lors d’une pratique sportive dangereuse,
• Une surprime pour racheter la clause d’exclusion et couvrir l’emprunteur en cas de sinistre lié à la pratique du sport risqué.

Trouver une assurance crédit qui couvre tout et à bon prix

En revanche, certains contrats intègrent les activités sportives risquées dans leurs garanties et n’appliquent aucun surcoût.

Dans tous les cas, pour trouver une assurance crédit qui prend en  charge votre profil à 100% sans pour autant payer trop cher, la seule option est de comparer les offres. Inutile de foncer tête baissée sur la proposition que vous fera la banque qui octroie le crédit. Celle-ci sera dans tous les cas, et même après négociation plus chère qu’un assureur spécialisé et en direct. Pour comparer, les assureurs entre eux il existe différents outils et vous en avez de nombreux sur cette page.

Attention à la pratique du hors-piste

Un emprunteur qui pratique un sport en montagne en tant que loisir ne doit pas prendre de risques inutiles en se blessant à l’extérieur des pistes balisées. Les indemnités ne seront pas prises en charge par la compagnie d’assurance.

Si sortir du cadre classique est une pratique courante, il vaut mieux le déclarer à l’assureur au moment de la souscription. Le tarif proposé sera adapté.

Toujours est-il que pour bien se protéger en cas d’accidents survenus en vacances à la neige, il faut porter une attention particulière aux conditions générales du contrat et aux clauses d’exclusions.

Bonnes vacances !