Comment calculer la rentabilité de cette source d’énergie ?
La rentabilité est une question récurrente pour ceux qui souhaitent opter pour l’énergie solaire pour la production d’électricité.
La rentabilité de l’investissement
Pour qu’elle puisse effectivement contribuer à réduire la facture énergétique d’un ménage, il est indispensable que l’installation soit rentable. Cela signifie qu’une proportion du coût initial doit être atteinte sur une période définie. Ce taux varie en fonction de l’équipement utilisé.
Le retour sur investissement des panneaux solaires
Cet indicateur reprend le même principe du calcul de la rentabilité, mais sur une durée plus importante, voire sur le long terme. De ce fait, il doit tenir compte de la durabilité des installations photovoltaïques.
Par ailleurs, le site Terre Solaire affirme qu’en une décennie, le prix d’une installation solaire a chuté de plus de 80 %, ce qui permet d’amortir l’investissement. À cela, s’ajoutent les aides budgétaires destinées à l’ entretien des équipements.
Sur quels critères se baser pour connaître la longévité des panneaux photovoltaïques ?
La durée de vie figure parmi les avantages des installations solaires. Celle-ci dépend, toutefois, des indicateurs à considérer.
La garantie légale de conformité
Les garanties des fabricants sur les panneaux solaires sont de 25 à 30 ans. Selon le site Insun wetrust Solar, même passé ce délai, ils produiront toujours 80 % de leur puissance initiale. De même, il rappelle que c’est durant les premières années que la rentabilité diminue le plus.
Pourtant, dans les faits, ces cellules photovoltaïques ne perdent que 8,2 % de leur capacité, même passé le délai de conformité annoncé (baisse de rendement due au vieillissement). Cela signifie que les panneaux solaires peuvent atteindre 40 ans, avant de perdre 20 % de leur rentabilité, soit le double de la durée annoncée par les constructeurs.
La durée de vie réelle
Une installation solaire est équipée de plusieurs éléments dont la résistance varie en fonction des conditions d’utilisation. Ainsi, afin de calculer sa durée de vie réelle, il importe de considérer tous les éléments qui composent le système :
- L’onduleur est une pièce qui transforme le courant continu produit en courant alternatif utilisable. Cependant, malgré les meilleures conditions d’utilisation, cet appareil fonctionne rarement au-delà de 8 à 12 ans, même si certaines marques proposent une garantie produit de 20 ans.
- Facultative en autoconsommation ou dans le cas d’un surplus d’énergie produite, la batterie est nécessaire pour stocker l’énergie pour ensuite l’utiliser ultérieurement. Elle réalise entre 500 et 5 000 cycles de charges et de décharges. Cela correspond en moyenne à 7 à 10 ans d’utilisation. Cette période est fortement impactée par les conditions de stockage et le type de batterie utilisé.
La longévité des installations solaires dépend de l’entretien qui permet également d’optimiser leur fonctionnement et leur rendement.
Cela concerne tout d’abord la pose. Celle-ci doit idéalement être réalisée par un professionnel. Ensuite, il est nécessaire de nettoyer régulièrement les plaques afin qu’elles puissent conserver leur capacité de production le plus longtemps possible. Enfin, il est préconisé de bien choisir les différents équipements à utiliser comme la batterie ou les onduleurs. En effet, certains modèles de batteries ne supportent pas les décharges trop importantes, ce qui peut poser problème en hiver. D’autres sont également sensibles à un écart de température trop important. Le choix doit donc tenir compte des facteurs comme la situation géographique et les conditions d’utilisation.
Où positionner son installation solaire ?
Pour profiter des avantages écologiques des panneaux solaires, il faudra avant tout placer l’équipement loin de toute ombre. Quitte à abattre les arbres aux alentours, selon les conseils de certains experts. Nous ne recommandons pas ceci, les arbres sont précieux ! Mais l’idée est de comprendre qu’il faut veiller à ce que les panneaux soient parfaitement exposés au soleil.
En zone urbain sur les toits des parkings, supermarchés ….
L’idéal c’est d’installer sur les toits des zones urbanisées, au-dessus des parkings de supermarchés ou des bâtiments qui peuvent offrir un espace suffisant pour recouvrir le bitume des panneaux.
Eviter les terres agricoles
Contrairement aux idées reçues, installer des panneaux solaires gérés par les budgets publics ou des entreprises sur des terres agricoles n’est pas non plus une bonne idée. Pourtant, beaucoup n’ont pas hésité à transformer leur champ de culture en installation photovoltaïque. C’est d’ailleurs le cas pour de nombreux promoteurs qui ont rasé des sites en supprimant radicalement toute la végétation qui y dormait. Cela, bien évidemment, sans prendre en compte les oiseaux et les insectes qui y vivaient et s’en nourrissaient. Le pire c’est qu’il n’y a pas de critères de sélection pour le type de végétation.
Dans les déserts du sud-ouest d’Amérique, par exemple, les dommages concernent également de potentielles ressources comme « des arbustes de créosote vieux de 1 000 ans et des yuccas centenaires », d’après Rebecca Hernandez, écologiste à l’université de Californie à Davis. Donc en gros, le mieux c’est de placer ces panneaux solaires sur les toits des grandes surfaces non seulement pour gagner en hauteur, mais surtout en surface. Ce qui ne risque pas de perturber la nature.
En prenant du recul, on se rend compte que les panneaux solaires s’ils sont mal installés peuvent donc être plus nuisibles et beaucoup moins écologiques qu’on le dit.
Particulier : Où mettre son installation solaire ?
Pour les particuliers, ce n’est pas très compliqué.
Ceux-ci ont le choix entre une installation en toiture plate ou inclinée, au sol ou sur une pergola. Certains posent même leurs panneaux solaires sur le balcon.
En général, les particuliers peuvent l’installer un peu partout à condition de bien orienter son positionnement. Mais il y a aussi l’installation en façade qui est de plus en plus courante mais ce n’est pas pour toutes les maisons. Elle offre une production solaire intéressante (petite perte de 7% comparé à une inclinaison idéale).
Toutefois, l’installation au sol reste la plus simple et la moins chère, non seulement en matière de travaux mais surtout au niveau des démarches administratives. Il faudra penser penser à demander l’autorisation de la mairie avant d’entamer les travaux. Conformément à ce qui est expliqué ci-dessus, l’installation la plus intelligente sera sur le toit.
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Directrice de publication du site.