La blockchain, de quoi s’agit-il exactement ?
La blockchain intéresse de nombreuses personnes et de nombreuses fintechs.
Définition de la blockchain
La blockchain permet de partager des données sans intermédiaire. Les utilisateurs sont donc connectés au réseau.
Pour Jean-Paul Delahaye, mathématicien, la blockchain peut être comparée à un grand cahier de compte sur lequel tout le monde peut lire et écrire.
Toutefois, tout ce qui est écrit ne peut plus être détruit ou modifié. Pour rectifier ce qui est déjà fait, il faut procéder à l’authentification. Cela consiste à réinsérer des données. Également de manière décentralisée, la vérification de toutes les chaînes contenues dans la blockchain peut se faire par tous les utilisateurs.
La blockchain a fait sa première apparition face au grand public avec le Bitcoin.
Par ailleurs, la blockchain ou chaîne de blocs permet d’assurer la traçabilité d’actifs et produits, et aussi d’exécuter automatiquement des smart contrats.
Les différents types de blockchains
La blockchain peut être de nature publique ou privée. Dans la blockchain publique (blockchain de crypto-monnaie : Bitcoin et Ethereum), tous les utilisateurs peuvent devenir des émetteurs ou des récepteurs de transaction.
Pour le cas de la blockchain privée, l’accessibilité est bien plus restreinte. En effet, la blockchain privée est plutôt utilisée pour l’organisation en interne d’une entreprise. Son contrôle est le plus souvent assuré par une seule entité et se fait par des clés privées. Dans ce cas, la blockchain est dite « permissionned ».
En outre, il y a également la « blockchain de consortium ». Cette blockchain permet de valider des transactions rapides. Cependant, l’accès à certaines données de cette blockchain n’est pas ouvert à tous. Aussi, l’identité de chaque utilisateur est connue par tous les acteurs de la blockchain. L’anonymat n’est donc plus maintenu comme dans le cas de la blockchain publique.
Blockchain, comment fonctionne-t-elle ?
Comment réaliser une transaction via blockchain ?
D’abord, il faut créer un portefeuille, puis procéder à l’identification de diverses parties prenantes en localisant l’adresse Bitcoin. Cela s’enregistre en utilisant des cryptographies. Ensuite, il faut envoyer la transaction vers des nœuds de stockage mondial. Chacun de ces nœuds dispose d’une copie dans laquelle les historiques de toutes les transactions s’accumulent. Ces derniers seront protégés par chiffrement dont chacun des membres disposent les codes ou le hash (des clés publiques). Ainsi, tout membre pourra y accéder. Ces données seront ensuite sécurisées par les mineurs. Après avoir été validées, elles se regroupent en bloc.
Quels sont les champs d’activité de la blockchain ?
L’activité de la blockchain ne se limite pas sur les transactions monétaires et la capitalisation. Elle tient également un rôle majeur dans le partage de données tout en facilitant leur gestion et en réduisant les coûts liés au transfert. Dans le domaine de l’assurance, la blockchain participe à l’automatisation de toutes les procédures financières. La liste illustrant les centres d’activité de blockchain n’est pas exhaustive. Voici quelques champs d’application de cette technologie :
- la logistique ;
- la filière agro-alimentaire ;
- la filière énergétique ;
- les jeux vidéo et les tokens ou jetons ;
- les secteurs sanitaires ;
- le domaine commercial…
La blockchain permet alors d’effectuer des transactions sans avoir recours à une institution financière. Suivant le type, elle peut être accessible à tous les membres ou limitée.
Rédactrice en école de journalisme à Aix-en-Provence