L’addiction renforcée par la libéralisation des jeux en ligne
Avec l’avènement d’Internet, les gens sont de plus en plus connectés et l’accès aux jeux en ligne est devenu plus simple, aussi bien pour les adultes que pour les jeunes.
De nombreuses plateformes favorisent le jeu excessif
Le taux de pratique de jeu de ces jeunes joueurs déclarés est de plus en plus problématique. Selon Thomas Gaon, une telle augmentation des jeunes joueurs à risque serait due à « la publicité des opérateurs qui ont décidé de rajeunir leur public » ainsi qu’à « la libéralisation des jeux en ligne » tels que les paris sportifs et le poker entre autres. D’après les joueurs interrogés, les paris sur l’e-sport représentent 21 % des supports et les paris en ligne, 28 %.
Des conséquences personnelles non négligeables
Nous sommes tous conscients du fait que les jeunes, notamment les mineurs, sont souvent influencés par la publicité sur les réseaux sociaux et l’exposition au jeu sur le web. Pourtant, Thomas Gaon a souligné que « Plus vous commencez jeune, plus vous avez de risques de tomber dans l’addiction et qu’elle dure ». Il faut donc dire que l’addiction au jeu peut avoir de fortes conséquences personnelles pour la population jeune qui fait son entrée dans la vie active, qui poursuit des études ou qui fait face à des conflits familiaux.
Des pratiques dangereuses qui doivent être encadrées
Les jeux d’argent gagnent de plus en plus de terrain auprès des adolescents. Pourtant, ils sont interdits aux mineurs en raison des conséquences que cela pourrait impliquer. Des mesures doivent donc être prises.
Des risques non négligeables
Pour les jeunes de 15 à 17 ans, on constate plusieurs pratiques à risque qui sont de plus en plus fréquentes. Il y a, par exemple, le fait de reprendre une partie, histoire de se refaire et finalement y passer la journée. Le nombre d’adolescents qui se sont adonnés à ce genre de pratique s’élève à 42 %. 32 % des jeunes joueurs affirment avoir misé plus qu’ils ne pouvaient se permettre de perdre. 24 % des sondés indiquent avoir emprunté de l’argent ou vendu quelque chose pour pouvoir jouer.
Des prises de mesures envisagées
Face à ce contexte, l’Autorité nationale des jeux (ANJ) a pris des mesures pour encadrer ces pratiques. Elle a décidé de passer au crible et ensuite de valider les plans de préventions des opérateurs vis-à-vis des mineurs. Ces derniers sont donc tenus de mieux rappeler l’interdiction de jeu aux jeunes mineurs. Pour ce faire, l’utilisation des logiciels de contrôle parental est de mise. Les concernés devront également faire en sorte de limiter au maximum les paris via leurs plateformes en ligne et de renforcer leurs dispositifs de contrôle d’identité. Toutes ces précautions sont préconisées afin de limiter au maximum le nombre de jeunes exposés aux pratiques à risques liées aux jeux d’argent.
Au-delà des jeux d’argent, il y a aussi tout simplement les jeux pour gagner un vélo électrique, une mobile, une trottinette… Cette addiction est chronophage mais moins préoccupante car il n’y pas la possibilité de perdre des fonds.
Directrice de publication du site.