Règle 1 : conserver une épargne de précaution suffisante
Les imprévus et les coups durs sont inévitables. Pour y faire face, il est souhaitable de garder un matelas d’épargne liquide et suffisant sur un produit simple d’utilisation. Le Livret d’épargne populaire, le Livret A et le LDDS sont les produits idéaux.La somme qu’il faut mettre de côté dépend de la situation de l’épargnant :
- 2 à 3 mois de revenus pour les salariés et pour ceux qui touchent une pension ou une allocation de manière régulière.
- 3 à 6 mois de revenus pour les travailleurs indépendants et ceux qui ont des ressources fluctuantes.
Règle 2 : investir une partie du reste des liquidités
Une fois le matelas d’épargne constitué, il faut investir le reste sur une solution à moyen ou long terme :
- Selon l’objectif, les liquidités restantes seront investies sur un ou plusieurs types de placement tels que l’assurance vie, le Plan d’épargne retraite (PER) et les offres bourse.
- Certains investissements sont liquides, d’autres le sont moins.
- A court terme, l’épargnant doit être capable aussi bien mentalement que financièrement, de ne pas retirer en urgence les capitaux investis.
- Il peut être envisageable d’investir une partie du capital sur des investissements de moyen terme et une autre partie sur des placements de plus long terme.
Règle 3 : diversifier les placements
Lorsqu’un portefeuille est investi uniquement sur une seule valeur, les risques sont élevés. En revanche, les placements diversifiés sur plusieurs valeurs réduisent les risques de perte. Il est recommandé de placer entre 0,50 et 10% du montant du capital par support et de tenir compte des convictions de l’investisseur ainsi que du risque associé.
Il n’est cependant pas possible d’accéder à une diversification du portefeuille si l’investissement de départ est peu élevé. L’actionnaire débutant qui commence avec quelques liquidités doit aussi tenir compte des frais.
Investir dans plusieurs actifs
Diversifier son portefeuille signifie également répartir le capital dans différentes classes d’actifs. Ces derniers n’ont pas les mêmes caractéristiques. Leur liquidité, leur volatilité, leur corrélation et leur risque sont différents. Parmi les principales classes d’actifs, il y a les actions, l’immobilier, les obligations, les cryptomonnaies, les devises, les matières premières et les placements non cotés.
Si le capital à disposition ne permet pas de commencer à investir directement sur des actions par exemple, il existe d’autres solutions telles que les OPCVM en attendant d’avoir des économies plus conséquentes.
investir dans plusieurs valeurs pour limiter les risques
L’échelle de risque peut être différente au sein même d’une classe d’actif. A titre d’illustration, pour les actions, l’investisseur peut acquérir des titres vifs d’entreprise. Il peut aussi investir dans un ETF regroupant plusieurs actions. Pour ces deux cas, le niveau de risque n’est pas le même. En investissant dans plusieurs valeurs avec un ETF, le risque systémique est limité. Il est ainsi déconseillé de mettre tous les œufs dans un seul et même panier mais bien organiser les placements.
Règle 4 : garder du cash pour investir au bon moment
Un investisseur ne doit pas se précipiter et placer tout de suite la totalité de son capital. La qualité est à favoriser à la quantité. Bien souvent, ce ne sont pas les premiers placements trouvés qui sont les plus rentables. Lorsque le ratio rendement/risque n’est pas intéressant, l’opportunité n’est pas judicieuse. Pour réaliser de gros coups, la patience est de mise. De bien meilleures opportunités se présentent chaque année qu’il est nécessaire de disposer à tout moment d’un capital non investi.
Règle 5 : adapter les stratégies au contexte global actuel
Pour tirer profit des opportunités et des menaces de manière intelligente, il convient d’adapter les cadences, les stratégies, le timing d’investissement et les pondérations au contexte financier, géopolitique et économique.
Règle 6 : savoir s’entourer
Partir seul, la fleur au fusil n’est pas donné à tous. Ceux qui s’en sentent capables ont généralement de l’expérience, une formation et une grosse connaissance du secteur. Aujourd’hui de nombreuses solutions existent pour se faire accompagner et investir plus sereinement. C’est le cas par exemple de Go Insider qui partage ses acquis et permet de reproduire leurs actions en toute autonomie.
Concernant, la grande question du budget, la réponse sera différente selon le portefeuille de chacun. Cependant, pour investir son capital dans de bonnes conditions, le montant minimal recommandé est de 2 000 €. Avec ce montant, une grande diversification n’est pas encore possible. Cependant, l’épargnant peut déjà choisir 2 à 4 valeurs différentes. Avec une enveloppe supérieure entre 5 à 7 000 € une diversification correcte sera possible. En revanche, un minimum de 10 000 € devra permettre de se diversifier sur différentes zones géographiques.
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