Achat immobilier : comment les jeunes vivent ça aujourd’hui ?

Pourquoi l’achat immobilier se complique-t-il pour les jeunes ?

Plusieurs facteurs mettent les jeunes en difficulté lorsqu’il s’agit d’accéder à la propriété.

L’augmentation du niveau d’apport personnel

Certes, il existe des crédits sans apport auxquels les jeunes peuvent faire appel pour faciliter leur achat immobilier. Néanmoins, ces solutions sont limitées et les conditions pour y accéder sont souvent rudes. C’est pourquoi dans la majorité des cas, les primo-accédants doivent justifier d’un apport personnel minimum d’au moins 10% du montant emprunté. 

Cependant, le niveau d’apport personnel requis ne cesse d’augmenter chaque année.

Selon Empruntis, courtier en crédit immobilier, l’augmentation est de l’ordre de 4,6% en seulement un an pour atteindre 68 448 € en moyenne. Cette hausse est également observée par le réseau d’agences immobilières Century 21. D’après l’acteur, l’apport immobilier que ceux désirant accéder à la propriété doivent disposer a beaucoup progressé depuis 2019.

Le comparateur de crédit immobilier compare en temps réel les offres de plus de 100 établissements et donne une réponse immédiate. Gratuit et sans engagement il est le seul à pouvoir garantir de trouver le meilleur taux.

La hausse des prix de l’immobilier

Les jeunes ont également du mal à accéder à la propriété à cause de la hausse des prix des biens immobiliers. Même si les taux des crédits immo sont, à l’heure actuelle, à leur plus bas niveau, ils ne permettent pas de compenser les tarifs sur le marché.

Même si les ménages ont également pu améliorer leur niveau d’épargne grâce aux confinements et limitations de déplacements, leur pouvoir d’achat reste menacé par le retour de l’inflation. Ainsi, pour la plupart des Français, l’immobilier n’est, ni plus ni moins, qu’une valeur refuge.

Des conditions d’emprunt plus dures

Suite aux limites fixées par le Haut Conseil de stabilité financière devenues, depuis le 1er janvier 2022, des contraintes pour les banques, les conditions d’emprunt se durcissent. Les recommandations du HCSF concernent plusieurs éléments tels que la durée maximale de prêt (25 ans ou 27 ans au maximum dans certains cas) et le taux d’endettement : 35% maximum y compris l’assurance de prêt.

Comme les jeunes empruntent souvent sur de longues durées, les banques peuvent être pénalisées si elles dérogent, pour certaines opérations, à la règle. En ce qui concerne les taux immobiliers qui constituent l’atout séduction des établissements prêteurs afin de séduire la clientèle (surtout les jeunes), ils risquent d’augmenter cette année au vu des mesures imposées par le HCSF.

Quelles sont les solutions ?

Malgré toutes ces contraintes, les jeunes qui souhaitent réaliser un achat immobilier peuvent, néanmoins, recourir à quelques moyens astucieux.

S’éloigner des grandes villes

Il est vrai que les biens immobiliers sont devenus plus chers, que les conditions se durcissent et que le niveau d’apport financier a augmenté. En revanche, les acquéreurs les plus modestes et les jeunes ont une alternative pour accéder à la propriété.

Il s’agit d’acheter dans les petites villes ou dans les zones rurales. En effet, dans ces localités, les prix de l’immobilier sont plus abordables. Le niveau des taux actuels viendra, bien sûr, faciliter l’acquisition.

Attendre une baisse des prix

Depuis la crise sanitaire du Covid, les acquéreurs se sont davantage tournés vers les biens disposant d’un espace vert ou situés dans un environnement calme. Ils ont ainsi opté pour les zones périphériques pour faire leur acquisition. Les demandes dans les grandes villes comme Paris ont alors diminué.

Les acquéreurs qui ne souhaitent pas acheter dans les zones éloignées doivent ainsi s’armer de patienter pour espérer acquérir dans les grandes villes. En effet, ce niveau de stock pourrait faire baisser les prix de l’immobilier.

Mentions légales : 

Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez votre capacité de remboursement avant de vous engager.