Depuis quelques années, Lydia, Swile, Qonto, Shine et une centaine d’autres néobanques, fintechs, startups et corporates ont réussi à se faire une place dans le monde de la finance en France comme en Europe. Ces nombreuses entreprises doivent leur réussite entrepreneuriale à Treezor, une plateforme référence en termes de BaaS ou Banking-as-a-Service. Qui est réellement cette pépite du paysage du paiement qui les a soutenus dans leur lancement et dans leur développement ?
Treezor s’appuie sur ses solutions de paiement pour créer des licornes
Treezor est une Fintech d’origine française. Issue de la Société Générale, cette entreprise parisienne s’est spécialisée dans les services de Banking-as-a-Service, rendus possible grâce à l’Open Banking.
Une plateforme de Banking-as-a-Service leader en France
Si son succès est discret auprès du grand public, cette plateforme innovante se trouve être une véritable pépite dans le monde des fintechs. Tout a commencé en 2016, l’année de sa création. Xavier Labouret et Eric Lassus en sont les fondateurs. En 2019, elle a été rachetée par Société Générale. Cette plateforme travaille uniquement en B2B, c’est-à-dire entre entreprises.
L’objectif est de révolutionner l’accès aux services financiers. Certaines startup ne disposant pas d’agrément légaux pour fournir des prestations bancaires, peuvent quand même proposer un compte de paiement.
Son rôle est de servir de pilier à d’autres fintechs qui souhaitent se lancer et limiter les contraintes liées à l’obtention d’un agrément ainsi qu’à l’instauration d’un back-office. La plateforme prend en charge ces 2 opérations qui sont à la fois longues, complexes et coûteuses.
- La Fintech accompagne différents projets en fournissant une solution de paiement à la fois complète et modulaire.
- Elle aide les fintechs, néobanques, les marketplaces, les banques mobiles et les corporates.
- Elle a développé des offres différentes en fonction des spécificités de ses clients.
- Pour cela, elle est agréée par l’ACPR en tant qu’EME ou établissement de monnaie électronique.
Au cours des dernières années, elle a déjà accompagné plus d’une fintech sur trois en France. Certaines d’entre elles figurent aujourd’hui parmi les grands noms du paysage financier.
Une réussite qui dépasse les frontières françaises
Depuis son lancement, la Fintech n’a pas cessé de prouver la pertinence de son business model :
- Elle ne s’est pas contentée de donner vie aux fintechs françaises. Elle a également décidé de se développer à l’international, notamment en Europe.
- Elle est présente sur 25 marchés dont l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne et la Belgique.
- Entre 2019 et 2022, ses collaborateurs sont passés de 50 à 200.
- Elle a rejoint des communautés de fintechs comme France Digitale, Holland Fintech et Fintech Belgium.
- Son intermédiaire a déjà permis de gérer près de 25 milliards d’euros de transactions et commercialiser pas moins de 2 millions de cartes bancaires.
Treezor est la seule Fintech tricolore à posséder toutes les licences
La plateforme qui vient de fêter ses 5 années d’existence l’année dernière a passé un cap très important.
L’ensemble des agréments en poche
Pour être un établissement de paiement, une entreprise doit obtenir l’accord de l’ACPR, l’autorité administrative de contrôle intégrée à la Banque de France. Cette dernière délivre les agréments en plusieurs échelons numérotés de 1 à 8. Autrement dit, tous les acteurs ne possèdent pas les mêmes licences bancaires. Certains peuvent avoir l’autorisation d’émettre des cartes, d’autres d’initier un paiement, de transférer des fonds ou bien de déposer des espèces.
En mars dernier, Treezor est devenue l’unique Fintech française à posséder la totalité des licences de paiement.
Une offre polyvalente pour les autres Fintechs
En ayant récupéré les agréments 1, 4, 6, 7 et 8, la Fintech est désormais autorisée à proposer le dépôt d’espèces, l’initiation des virements, l’agrégation de comptes et le paiement différé. En complétant sa solution à destination des entreprises, elle consolide son statut de pionnière.