Les vacances sont toujours tentantes, mais le désir de rester à la maison par crainte de budget est bien plus ardent, à cause de l’inflation. En effet, nombreux sont les Français qui ont choisi de réduire leurs dépenses et le budget vacances ou même d’annuler carrément leurs projets de voyage pour économiser de l’argent. Malgré le fait qu’un Français sur deux ne soit pas parti, l’autre moitié y est bien allée. Ifop a donc mené une étude pour Belambra dont voici les statistiques.
Les Français en vacances ont adapté leur comportement à la flambée des prix
Tout d’abord, il faut savoir que la dynamique familiale joue un rôle crucial dans les intentions de vacances.
La présence d’enfants de moins de 14 ans dans le ménage tient un rôle particulier dans la prise de décision. En effet, une différence significative apparaît entre les répondants sans enfants et les parents de 2 jeunes enfants, avec un écart de 60% (42% contre 67% ayant l’intention de partir cet été).
L’étude a également confirmé que le groupe d’âge des 35-49 ans présente le pourcentage le plus élevé de personnes souhaitant partir en vacances (57%), car c’est généralement la période où la parentalité est la plus répandue. En revanche, parmi les personnes âgées de 65 ans et plus, le taux de ceux qui sont partis en vacances cet été n’est que de 31%. Cette cohorte, étant souvent dépourvue d’enfants à la maison, a la possibilité de voyager tout au long de l’année, ce qui explique en partie ce pourcentage plus bas. En même temps, pourquoi partir au moment où les prix sont les plus élevés et où il y a le plus de monde ? Disons-le les vacances d’été ne sont pas de tout repos !
Toutefois, il est clair que la décision de partir ou non en vacances semble être étroitement liée au niveau de revenu.
Environ trois répondants aisés sur cinq (61%) sont partis cet été, ce qui représente une proportion considérablement plus élevée que chez les répondants appartenant à la catégorie de revenu plus bas (31%). Pour des raisons évidentes, l’inflation a eu un impact sur les projets estivaux de la moitié des vacanciers appartenant aux catégories les plus pauvres (51%) et des parents (52%). En revanche, les individus plus aisés (28%), les ménages sans enfants (39%) ainsi que les retraités (26%) semblent moins touchés par cette influence inflationniste, ce qui se traduit par une tendance à maintenir leurs projets de vacances.
La France, une destination de premier plan pour les vacances cet été 2023 encore
Cette année, comme toujours d’ailleurs, la France est largement considérée par les vacanciers comme une destination phare en raison de la proximité et de la diversité de ses régions.
Elle se positionne avec succès parmi les autres destinations touristiques en Europe et à travers le monde. Une majorité significative des personnes ayant décidé de partir en vacances opte pour des destinations en France (69%). Ce chiffre est trois fois supérieur à celui de ceux qui privilégient des voyages à l’étranger : 22% à l’étranger, 9% en France et à l’étranger.
Leurs motivations sont variées :
- 61% ont fait ce choix en raison de la splendeur de ses paysages,
- 44% pour des considérations budgétaires,
- et 42% pour des retrouvailles en famille
- ou pour rendre visite à des amis.
- La qualité de l’infrastructure touristique en France y joue un rôle important, puisque 87% des sondés estiment qu’elle est de haut niveau.
En ce qui concerne leurs attentes, les Français partagent également de nombreux points en commun. Pendant leurs vacances, une écrasante majorité, soit plus de 9 sur 10 (92%), aspire simplement à passer des moments agréables, que ce soit en famille ou avec leurs proches. L’étude explique également que la même proportion de sondés recherche la tranquillité, tandis que seulement 33% expriment le désir de se reconnecter à la nature. Le confort et la qualité de l’hébergement sont des éléments primordiaux pour des vacances réussies. En revanche, seuls 23% des Français attachent de l’importance à la variété des activités proposées.