Les personnes fichées pour incidents bancaires se retrouvent souvent contraintes de devoir trouver un nouvel établissement bancaire.
Si les démarches paraissent sinueuses, il n’est pas impossible d’avoir un nouveau compte en banque et/ou une carte de paiement pour les opérations quotidiennes. De nombreuses solutions alternatives aux banques classiques se sont d’ailleurs développées pour favoriser l’inclusion sociale des interdits bancaires.
Quelles sont-elles ?
Banque : Faire valoir le droit au compte
Le droit au compte (DAC) est un dispositif légal permettant de bénéficier d’un compte bancaire sous conditions :
- Comme pour toutes les personnes physiques et morales domiciliées en France et celles de nationalité françaises installées hors du pays, le DAC est aussi ouvert aux personnes surendettées et aux interdits bancaires,
- La procédure gratuite permet d’accéder à des services bancaires de base tels que l’ouverture d’un compte, la délivrance de relevés d’identité bancaire, les virements bancaires, l’encaissement de chèques et la délivrance d’une carte de paiement.
- Les principales étapes consistent à rassembler les pièces justificatives du dossier et à les déposer auprès de la Banque de France. Après étude, celle-ci désigne une banque pour l’ouverture d’un compte spécifique dans les 3 jours.
Si le droit au compte existe pour aider, ce n’est pas toujours évident.
Opter pour les solutions de paiement en ligne ouvertes aux interdits bancaires
Rien n’empêche les personnes frappées d’interdiction bancaire de choisir elles-mêmes leur banque.
D’ailleurs, il existe des banques en ligne, des néobanques et des Fintech qui les acceptent et dont les solutions sont particulièrement adaptées à leur situation. Parmi les acteurs les plus accessibles, il y a :
- Nickel, le compte pour tous dès 25€/an qui est sans découvert possible ni agios. Pour l’approvisionner, les dépôts de cash, de chèques et les rechargements par carte bancaire sont autorisés. Chaque formule inclut une carte Mastercard gratuite qui s’achète en ligne ou auprès des buralistes partenaires.
- bunq, la banque de la liberté pas chère, engagée et qui propose des services bancaires mobiles disponibles dès 0€,
- helios, l’alternative bancaire écologique qui fournit des comptes éthiques dès 3€/mois, une carte de paiement internationale en bois naturel, des solutions d’épargne qui ne financent plus les énergies fossiles et un programme de cashback,
- Sogexia, l’offre de compte sans banque, unique, complète et qui s’adresse aux professionnels et aux particuliers. Parmi ses atouts, il y a son programme de cashback avec un grand nombre d’enseignes partenaires,
- N26, la néobanque internationale innovante qui dispose d’un compte bancaire basique ouvert à tous dès 0€,
- Revolut, l’app financière tout-en-un qui est disponible en 5 abonnements. Parmi eux, le plan Standard est gratuit.
- Wise, le compte international idéal pour les virements et les paiements en devises.
Se tourner vers les cartes prépayées accessibles aux personnes fichées Banque de France
Aujourd’hui, il y a également les solutions de paiement prépayées sans banque ni compte bancaire, qui permettent de régler les achats en boutique ou à distance, de retirer du liquide, de recevoir le salaire et les prestations sociales, de programmer des prélèvements ou encore d’émettre et de recevoir des virements. Parmi celles-ci, il y a :
- PCS, les cartes prépayées rechargeables qui sont vendues en ligne ou chez les buralistes et qui se rechargent en espèces, par virement ou par carte bancaire. Au choix, 6 cartes Mastercard disponibles à partir de 4€90.
- Veritas, une carte prépayée idéale pour les achats en toute confidentialité. Trois formules accessibles dès 12€/an sont au choix.
En somme, la carte de paiement la plus adaptée aux personnes inscrites au FICP, au FCC, au FNCI ou aux interdits bancaires est celle à débit immédiat et qui n’autorise aucun découvert.
