Pour venir en aide aux secteurs qui manquent de bras, le ministre de l’Intérieur et celui du Travail entendent défendre une réforme sur l’immigration devant le Parlement dans les prochaines semaines. Les principales mesures de la nouvelle loi viseraient à améliorer les procédures et à rendre l’insertion des travailleurs étrangers plus facile.
Le manque de main d’œuvre augmente dans plusieurs secteurs
En France, le problème lié aux difficultés de recrutement n’est pas nouveau. Depuis de nombreuses années, différents secteurs d’activités ont du mal à trouver des candidats pour occuper certains postes. Actuellement, le sujet est de nouveau sur le tapis.
Des secteurs peinent à recruter
Une enquête publiée par Pôle Emploi cette année a mis en exergue les difficultés rencontrées par certaines entreprises pour recruter des talents. Si les intentions de recrutement sont en hausse de 12% par rapport à 2021, le taux de difficulté à recruter suit également la même trajectoire depuis 2017 :
- +53% pour les métiers de puéricultrices, infirmiers et cadres infirmiers. Le rejet et la mise à l’écart des non-vaccinés n’aident pas.
- +41% pour les éducateurs spécialisés,
- +39% pour les conducteurs de transport en commun.
Les conséquences de ce manque de bras sont désastreuses à en croire les secteurs concernés. Le syndicat agricole chiffre le nombre de postes qui n’ont pas été alloués dans l’agriculture à 70 000. En raison de l’insuffisance de mains d’œuvre, des fruits n’ont pas pu être récoltés cette année. De son côté, la Confédération des petites et moyennes entreprises parle même d’arrêt de travail pour les entreprises sans salariés immigrés.
Les raisons des difficultés de recrutement
La même enquête a mis en évidence les raisons pour lesquelles des métiers sont en manque de candidats :
- Le profil des candidats est inadéquat pour 71%,
- Les candidats sont insuffisants pour 58% des cas,
- Les conditions de travail sont pointées du doigt pour 33%,
- Le déficit d’image est la raison pour 23%,
- L’insuffisance de moyens financiers est un blocage pour 17%,
- L’accès au lieu de travail concerne 15% des cas.
Une réforme de l’immigration en vue
Le 2 novembre dernier, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et le ministre du Travail Olivier Dussopt ont annoncé vouloir améliorer les procédures sur l’immigration et faciliter l’insertion professionnelle des travailleurs étrangers. La proposition intégrera le projet de loi immigration qui sera débattu en 2023.
Métier en tension : nouveau titre de séjour
Si certains secteurs manquent cruellement de mains d’œuvre, le taux de chômage était pourtant à 7,5% au premier semestre. Il était même à 13% chez les travailleurs immigrés. Pour que le travail devienne à nouveau un facteur d’émancipation et d’intégration, le gouvernement a présenté différentes mesures.
Parmi les nouvelles mesures proposées, il y a la création d’un titre de séjour appelé « métier en tension » pour que les entreprises qui ont des difficultés à recruter puissent trouver des candidats parmi les étrangers. Autrement dit, les immigrés qui postulent dans les secteurs considérés « en tension » pourront plus facilement obtenir le droit de séjourner sur le territoire national.
Plusieurs métiers concernés
Plusieurs métiers sont aujourd’hui considérés comme en tension :
- Pharmaciens,
- Aides ménagères, aides à domicile,
- Carrossiers automobiles,
- Couvreurs zingueurs,
- Electroniciens et mécaniciens automobiles,
- Chauffagistes, plombiers,
- Conducteurs de transport en commun,
- Tôliers, serruriers, chaudronniers, traceurs, forgerons, métalliers,
- Puéricultrices, cadres infirmiers,
- Ouvriers qualifiés de l’isolation, de l’agencement, menuisiers.
D’après les précisions du ministre du Travail, une révision de la liste est prévue début 2023. Cependant, même si plusieurs dizaines de milliers d’étrangers seront concernés par ce nouveau titre de séjour, il ne s’agit pas d’un plan de régularisation massive. Des critères seront établis. En même temps, la rigueur est aussi de mise puisque les immigrés en situation d’illégalité et menacés d’expulsion seront aussi inscrits au fichier des personnes recherchées. Cette mesure visera à donner plus d’efficacité aux « obligations de quitter le territoire français ».
Quelle solution bancaire envisager ?
Quoi qu’il en soit, les personnes en possession d’un titre de séjour « métier en tension » auront besoin d’un compte courant pour recevoir leur salaire et potentiellement envoyer un peu d’argent à leur famille restée à l’étranger.
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