Jeune et engagée, l’écobanque française helios avance bien et vite en participant concrètement à la protection de notre planète. La fintech offre en effet un compte courant à ceux qui veulent s’engager au quotidien. En devenant clients helios, ils deviennent de véritables acteurs de leur futur. Dans cette optique, la banque durable finance des projets qui participent à l’accélération de la transition écologique. Dernièrement, elle a annoncé son soutien à un projet de production de véhicules 100% hydrogène.
helios soutient le projet Hopium
Les financements de la fintech fonctionnent de deux manières. Soit elle transforme les dépôts de ses clients en des financements, soit elle utilise ses revenus d’interchange, ceux qu’elle collecte grâce aux transactions par carte bancaire. C’est grâce à cette deuxième option et à ses 3 000 premiers utilisateurs éco responsables qu’elle a pu soutenir le développement du projet baptisé Hopium.
Un projet futuriste
Hopium est un projet qui nourrit de grandes ambitions :
- Il s’agit d’un constructeur automobile nouvellement créé,
- L’entreprise compte innover dans un secteur encore très dépendant des énergies fossiles,
- Il se positionne comme étant le premier constructeur spécialisé dans les véhicules fonctionnant entièrement à l’hydrogène contenu dans une pile à combustible,
- Cette dernière a la particularité de ne rejeter que de l’eau entraînant ainsi une émission locale totalement nulle.
A bien des égards, le projet partage les mêmes ambitions que la fintech, celles de décarboner de toute urgence l’industrie des transports.
Un projet 100% français
Hopium porte fièrement le drapeau tricolore :
- Son fondateur n’est autre qu’Olivier Lombard, l’ancien pilote de course Français ayant remporté les 24h du Mans.
- Le projet lancé en 2019 est aujourd’hui au stade du prototype,
- L’usine de production sera implantée en France,
- La production “made in france” sera lancée en 2025 et compte s’appuyer entièrement sur le savoir-faire national,
- La mise sur le marché sera pour l’année 2026.
Un projet aux multiples objectifs
Hopium, le dernier projet financé par helios nourrit plusieurs ambitions.
Décarboner le transport
Le transport figure parmi les secteurs qui dépendent énormément des énergies fossiles. La fintech a d’ailleurs apporté quelques constatations sur ce point :
- L’industrie est aujourd’hui celle qui émet le plus de gaz à effet de serre en France et dans le reste du monde.
- En France, en particulier, plus d’un tiers des émissions proviennent de ce secteur,
- Les émissions de gaz à effet de serre des transports sont en augmentation de 9% entre 1990 et 2019,
- Plus de la moitié des émissions proviennent des voitures particulières, un moyen de transport très prisé par les Français.
Substituer les véhicules diesel et essence par d’autres qui fonctionnent à l’hydrogène va entraîner une réduction considérable des émissions de CO2. Avec ce carburant alternatif, seule de l’eau s’échappe des pots d’échappement.
Pallier les limites des batteries électriques
Les batteries électriques conviennent aux véhicules légers. En général, elles offrent une autonomie d’environ 300 à 400 km. Cependant, elles ont des limites :
- Elles consomment beaucoup de matières premières durant leur fabrication.
- Elles sont également trop lourdes.
- Trop faible, leur autonomie ne convient pas aux véhicules plus lourds.
Avec l’hydrogène, les avantages sont conséquents :
- L’autonomie peut aller jusqu’à 1 000 km,
- La recharge ne dure pas plus de 3 minutes,
- Le poids est maîtrisé.
Pour Hopium, le défi est de taille. Si les perspectives sont réjouissantes, la production d’hydrogène vert, celui qui provient de sources renouvelables, doit encore se développer. Il est également nécessaire que le territoire s’équipe de bornes de rechargement suffisantes.
Dans l’attente des décisions du gouvernement, Hélios, de son côté, s’apprête déjà à célébrer ses 6 000 utilisateurs et à financer un nouveau projet.