La gestion d’un investissement immobilier locatif, en particulier pour les propriétaires bailleurs, se complexifie avec l’envolée des coûts observée ces derniers temps.
Selon les données récentes de Qlower, les dépenses mensuelles des propriétaires ont grimpé de façon alarmante, passant de 764 euros à 875 euros. Cette inflation, attribuée en grande partie à l’explosion des taux d’intérêt, nécessite une analyse approfondie des coûts supportés par les bailleurs et des stratégies pratiques pour les atténuer.
Des coûts en hausse un peu partout pour les propriétaires
La première vague de pression financière provient du coût du crédit, qui a quasiment triplé en un an, passant de 387 euros à 581 euros en moyenne. La remontée spectaculaire des taux d’intérêt, de 1,5% à près de 5%, impacte significativement les nouvelles mensualités des emprunteurs.
Un autre front de bataille est celui des charges de copropriété, grimpant de 74 euros à 81 euros par mois en moyenne. Les coûts liés à l’énergie, multipliés par quatre, dans certains cas, constituent un défi supplémentaire pour les bailleurs.
Les travaux, bien que ponctuels, ont vu leur coût moyen exploser, passant de 73 euros à 219 euros par mois. Une hausse attribuée à un quart des bailleurs ayant investi en moyenne 3 450 euros dans des rénovations, triplant ainsi les dépenses de l’année précédente.
Les assurances liées à la location, essentielles, mais coûteuses, ont augmenté de 11%. Une tendance à la hausse qui devrait se poursuivre, anticipant une augmentation des tarifs et des majorations forfaitaires.
Les taxes foncières et autres impôts pèsent désormais 6,5% des dépenses. Elles peuvent atteindre jusqu’à 675 euros pour les propriétaires de bien mis en location, une hausse significative de 21% par rapport à 2022. La revalorisation des valeurs cadastrales en 2024 annonce un avenir fiscal plus lourd pour les propriétaires. «2024 aura la même amertume avec la revalorisation des valeurs cadastrales prévues à nouveau en hausse de plus de 4%. La taxe foncière et la CFE poursuivront donc leur augmentation », prévient Qlower.
Les autres coûts supportés par les propriétaires bailleurs
Confier la gestion de son bien immobilier à une agence représente environ 8% des loyers perçus. Certaines agences excluent la phase de « mise en location » de ce forfait et facturent séparément (½ à 1 mois de loyer). Une étude mentionnée dans Les Echos en septembre 2019 révèle que le coût réel de la gestion locative en agence atteint environ 10,2% des encaissements, soit environ 930 euros par an pour un loyer moyen de 760 euros par mois.
Par ailleurs, il y a les coûts liés à la comptabilité et à la déclaration fiscale. Pour les logements vides, la fiscalité est relativement simple, soumise à l’Impôt sur le Revenu du propriétaire. En revanche, les logements meublés, en fonction du régime (réel ou micro), peuvent nécessiter l’aide d’un cabinet comptable, coûtant entre 500 et 1000 euros par an. Ces frais, partiellement récupérables, s’accompagnent souvent d’une cotisation à un Centre de Gestion Agréée.
Propriétaires : stratégies pour réduire les coûts
En dépit des coûts incompressibles comme la fiscalité et l’assurance, les investisseurs immobiliers disposent d’alternatives novatrices pour optimiser la gestion de leurs biens locatifs.
Face à une charge financière représentant en moyenne 10,2% des revenus, soit environ 930 euros, auxquels s’ajoutent 600 euros pour les services d’un cabinet comptable, les bailleurs peuvent désormais réaliser des économies significatives.
En investissant quelques heures par an seulement, ils ont la possibilité d’alléger leur budget de 1000 euros par appartement loué.
Ces économies substantielles sont rendues possibles grâce à l’utilisation d’outils ergonomiques et simples d’utilisation qui permettent d’optimiser les postes de gestion locative et de comptabilité. Les investisseurs sont également invités à estimer les économies potentielles en utilisant un simulateur, offrant ainsi un aperçu immédiat des avantages financiers qu’ils pourraient tirer de ces solutions novatrices. Cette approche pragmatique offre une lueur d’espoir aux propriétaires, les incitant à explorer ces alternatives qui peuvent faire la différence dans un paysage financier de plus en plus exigeant.
Avec nos simulateurs, il est possible de trouver :
- Une assurance habitation propriétaire non occupant moins chère et qui rembourse mieux,
- Un outil comptable pour optimiser la gestion financière des revenues qui coûte moins cher et qui soit plus rapide,
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