Ce qui a changé depuis le 1er septembre 2024

Publié le - Auteur Par Lucie -
Ce qui a changé depuis le 1er septembre 2024

Réformes scolaires, augmentation des pensions de retraite, multiplication du tarif de stationnement… le mois de septembre arrive avec son lot de changements. Le point sur les mesures qui entrent en vigueur en même temps que la rentrée.

Des expérimentations dans les établissements scolaires

Cette année, la rentrée scolaire s’accompagne de plusieurs nouveautés pour les 12 Millions de jeunes qui ont rejoint les bancs de l’école entre la maternelle et la Terminale.

  • 90 établissements vont expérimenter la tenue unique, le fameux uniforme ! Les élèves concernés vont chacun recevoir gratuitement un uniforme comprenant deux pulls, cinq polos et deux pantalons.
  • Le téléphone portable sera interdit dans 200 collèges,
  • Les élèves en CE2 et CM2 devront passer de nouvelles évaluations. Celles-ci devront être généralisées au primaire,
  • Des groupes de besoins seront mis en place en mathématiques et en français pour les classes de sixième et de cinquième.

D’autres chiffres clés de cette rentrée : il y 850 000 enseignants répartis dans 58 établissements. 

Rectification du taux de prélèvement à la source

Comme tous les ans, le taux de prélèvement à la source indiqué en bas du bulletin de salaire de septembre pourrait faire l’objet d’une actualisation. Son calcul est fonction de la déclaration de revenus déposée au printemps. Ce nouveau taux est aussi indiqué dans l’espace personnel sur impots.gouv.fr. Il est possible de demander une modulation si des conditions sont remplies.

Hausse des petites pensions de retraite

La pension augmente en septembre pour 1,1 million de retraités qui touchent une retraite minimale :

  • En moyenne, l’augmentation est de 50 à 60 euros bruts par mois,
  • La hausse peut atteindre 100 euros bruts par mois,
  • Cette revalorisation s’accompagne d’une régularisation pouvant grimper jusqu’à 720 euros.

Multiplication par 3 des frais de stationnement des SUV à Paris

À partir du 1er septembre, le stationnement à Paris coûtera trois fois plus cher pour les SUV. Dans les onze premiers arrondissements, le tarif horaire est désormais de 18 euros au lieu de 6 pour ces véhicules lourds et polluants.

Cette décision de la ville concerne :

  • Les véhicules hybrides ou thermiques, rechargeables ou non et qui pèsent plus de 1,6 tonne,
  • Les voitures électriques de plus de 2 tonnes.

Le nouveau tarif ne s’applique pas aux résidents parisiens, aux personnes à mobilité réduite, aux chauffeurs de taxi, aux artisans et aux professionnels de santé.

Retour de la règle des 100 ml dans les bagages cabines

À partir de ce mois de septembre, les voyageurs qui transitent dans les aéroports européens sont à nouveau contraints de se plier à la règle des 100 ml. Cette restriction qui s’applique sur les liquides transportés en cabine a été suspendue grâce à la mise en place de nouveaux scanners capables de détecter des explosifs et de différencier les contenus des bagages. Mais ces nouvelles technologies censées simplifier les contrôles peinent à faire leurs preuves.

Une simplification des démarches administratives des agriculteurs

En réponse à la crise agricole des premiers mois de l’année, le gouvernement simplifie les démarches administratives des agriculteurs à compter du 1er septembre. Un décret allège les formalités concernant leurs projets agricoles. Désormais, le délai de recours contre les installations d’élevage et les ouvrages hydrauliques agricoles est réduit de 4 à 2 mois.

Une réforme des lycées professionnels

Alors que la réforme du brevet est pour le moment gelée, il est probable que son obtention ne sera finalement pas obligatoire pour passer en classe de seconde. En revanche, la réforme du lycée professionnel est en marche. Sur l’année 2024 – 2025, les élèves en classe de terminale pourront passer les six dernières semaines à préparer leurs études supérieures ou à se former en milieu professionnel.

Dépistage de quatre IST sans ordonnance

En plus du VIH, il sera possible de demander le dépistage de quatre autres infections sexuellement transmissibles sans ordonnance. Dès le début du mois de septembre, il n’est plus nécessaire pour un patient de passer par un gynécologue, un médecin généraliste ou une sage-femme pour se faire dépister de la syphilis, de la gonorrhée, de l’hépatite B et de la chlamydia. Il lui suffit de se présenter auprès d’un laboratoire de biologie médicale.

Par Lucie

Lucie est rédactrice sur ComparateurBanque.com depuis le début. Elle aime tester les offres et partager son expérience. Elle a aussi d'autres casquettes dans l'équipe.

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