Alors que la nouvelle année s’amorce, de multiples ajustements impactent les finances des Français dès le 1er février.
Ces modifications touchent divers secteurs, de l’électricité aux transports, en passant par l’épargne et les allocations sociales. Voici un tour d’horizon des changements qui façonnent le paysage financier à venir.
Hausse de la facture d’électricité
Une première ombre au tableau financier réside dans l’augmentation des tarifs de l’électricité. Suite à une série d’ajustements progressifs, les factures connaissent une hausse variant entre 8,6% et 9,8%. Cette tendance, amorcée fin 2021 avec la disparition graduelle du « bouclier tarifaire », totalise une augmentation cumulative d’environ 44% sur deux ans, suscitant des préoccupations quant à son impact sur le pouvoir d’achat des ménages.
Beaucoup parlent d’un nouvel impôts déguisé venant de l’Union Européenne.
Taux du Livret d’Épargne Populaire en baisse
Parallèlement, le taux du Livret d’Épargne Populaire (LEP) subit une diminution, passant de 6% à 5% à compter du 1er février. Cette réduction, justifiée par le recul de l’inflation, représente un ajustement significatif pour les épargnants, bien que le nouveau taux reste tout de même attractif pour les ménages les plus modestes.
Stabilité du Livret A et réduction des allocations chômage
En revanche, le taux du Livret A demeure inchangé à 3%, offrant une certaine stabilité dans le paysage de l’épargne. Cependant, du côté des allocations sociales, une réforme de l’assurance-chômage entre en vigueur, réduisant la durée d’indemnisation de 25% pour les nouveaux inscrits à Pôle emploi.
Fluctuations des prix du gaz
La Commission de régulation de l’énergie a annoncé que le prix repère du gaz connaîtrait une baisse pour le mois de février. Selon la grille de tarification, un foyer utilisant le gaz pour l’eau chaude et la cuisson devrait payer en moyenne 0,12144 euro par kWh, comparé à 0,13244 euro en janvier. De même, un foyer se chauffant au gaz devrait dépenser en moyenne 0,09851 euro par kWh, contre 0,10950 euro en janvier.
Suppression des arrêts de travail sans jour de carence
À partir du 1er février, les arrêts de travail dérogatoires sans jour de carence pour les personnes testées positives au coronavirus ne seront plus délivrés. Cette décision met fin à la possibilité pour les assurés se trouvant dans l’impossibilité de travailler, y compris à distance, de bénéficier de ces arrêts de travail spécifiques.
Augmentation des tarifs de péages
À partir du 1er février, les tarifs de péages autoroutiers vont connaître une augmentation moyenne de 4,75%. Le prix du ticket de péage augmentera en moyenne de 2,71% pour les sociétés concessionnaires du groupe Vinci (ASF, Cofiroute et Escota), de 2,79% pour Sanef, de 3,02% pour APRR et de 3,04% pour AREA (groupe Eiffage), et de 3,08% pour SAPN.
Des modifications au niveau de la RSA ou prime d’activité
À partir du 1er février, une importante modification affecte les bénéficiaires du RSA ou de la prime d’activité.
Le montant net social devient la référence obligatoire lors des déclarations trimestrielles pour ces allocations. Cette mesure vise à simplifier les démarches administratives, à réduire les risques d’erreur de déclaration et à encourager l’accès aux droits sociaux pour tous. Le montant net social est accessible sur divers documents comme les fiches de paie, les relevés d’assurance-chômage…
Introduction de nouvelles mesures et services
En parallèle à ces ajustements financiers, de nouvelles mesures et services voient le jour.
Le lancement de « Mon master » par le ministère de l’Enseignement supérieur vise à garantir l’accès à une formation de niveau master pour tous les diplômés de bac+3. De même, des révisions des conditions d’échange des billets de train et des tarifs des taxis entrent en vigueur, impactant les déplacements quotidiens des Français.
De nouveaux plafonds pour MaPrimeRénov’
À partir du 1er février, de nouveaux plafonds sont instaurés pour MaPrimeRénov’, visant à encourager les travaux de rénovation énergétique. Pour le programme MaPrimeRénov’ Sérénité, destiné aux travaux permettant un gain énergétique d’au moins 35%, les plafonds sont revalorisés de 30 000 à 35 000 euros pour les ménages les plus modestes. Parallèlement, le dispositif MaPrimeRénov’ Copropriétés est pérennisé et renforcé, avec des plafonds de travaux finançables augmentés de 15 000 euros à 25 000 euros.