C’est une histoire qui remonte à quelques mois, le jour où Elizabeth Holmes, fondatrice de Theranos avait reconnu avoir « menti et triché » quant au développement de son entreprise. Une affaire qui l’a d’ailleurs conduite derrière les barreaux, mais ne reste pas sans suite, car paraît-il, la technologie d’analyse sanguine est sur le point de porter ses fruits. Cette année, une entreprise indienne s’est focalisée sur cette dernière, une prise de sang permettant de détecter 25 cellules cancéreuses. Le résultat est impressionnant.
Détecter une tumeur avant même qu’elle apparaisse avec le sang
Le cancer étant au centre de toutes les préoccupations, les nouvelles se propagent très rapidement dès qu’il s’agit d’un traitement permettant de lutter contre ce fléau. Fort heureusement, l’avancée de cette recherche dans une entreprise indienne ravive les espoirs. Il s’agit d’un protocole de dépistage avec lequel il est possible de détecter 25 types de cancers dans un corps humain et ce bien avant l’apparition d’une tumeur.
Des professionnels de la santé se sont concentrent là-dessus depuis 2016, voire plus. Force est de croire que tous ces efforts sont sur le point de porter leurs fruits après ce résultat étonnant qui a fait la une des journaux. Les nouvelles vont vite, ce test sanguin est tout près d’être accueilli dans bien des hôpitaux au Royaume-Uni et être expérimenté en conditions réelles. De nombreux pays tentent également de lancer cet examen afin de pouvoir traiter au plus tôt les patients, ou les « futurs patients ». Pour l’heure, c’est la société indienne Epigeneres Biotech qui est sous le feu des projecteurs. Une entreprise dont sa découverte innovatrice fait sa renommée depuis mars 2023, après la sortie des résultats de ses essais cliniques portés sur environ 1000 patients.
Pour le moment, en France sur ce sujet, nous n’avons rien entendu. Alors que les français se plaignent de rencontrer des difficultés pour accéder aux soins d’une manière générale.
Le succès de ce test sanguin repose sur le protocole HrC, une nouvelle approche qui se concentre spécifiquement sur la détection des cellules souches cancéreuses grâce à un biomarqueur du cancer. Ashish Tripathi, fondateur de l’entreprise, s’est félicité de la fiabilité du test en déclarant qu’ils n’ont enregistré aucun faux négatif ni faux positif jusqu’à présent. Il faut dire que cette avancée pourrait révolutionner la manière dont les cancers sont diagnostiqués et ouvrir de nouvelles perspectives en matière de traitement précoce. Ce qui pourrait avoir un impact significatif sur la santé et la qualité de vie des patients concernés.
25 cellules cancéreuses détectées par un seul test
Ce nouveau protocole développé par Epigeneres Biotech offre des perspectives prometteuses pour le dépistage précoce du cancer. D’après Ashish Tripathi, ce test sanguin pourrait à l’avenir détecter jusqu’à 25 types de cellules cancéreuses, et ce jusqu’à 18 mois avant l’apparition d’une tumeur visible. Un tel dépistage précoce pourrait avoir un impact significatif sur la survie des patients, car les chances de guérison sont souvent meilleures lorsque le cancer est détecté précocement. Cela n’empêche pas bien entendu d’appliquer et mettre en place des actions pour renforcer notre système immunitaire.
Pour l’heure, le diagnostic de cancer peut s’avérer complexe et nécessite parfois (pour ne pas dire toujours) des scanners, des biopsies et des rendez-vous en clinique. Cependant, il se peut que ce nouveau protocole supprime certaines procédures invasives et permette un dépistage plus rapide et plus efficace.
Le St Bartholomew’s Hospital de Londres fait partie des premiers établissements à avoir accepté de tester ce nouveau protocole de dépistage dans des conditions réelles. En raison des réglementations très strictes, il faudra probablement un certain temps avant que ce test révolutionnaire puisse être expérimenté dans les hôpitaux français. Quoi qu’il en soit, cette nouvelle technologie représente un espoir majeur pour l’amélioration de la détection et du traitement du cancer. Reste à savoir si sa mise en œuvre à grande échelle nécessitera des ajustements réglementaires pour être adoptée plus largement dans les hôpitaux de France.