Oui, la pluie a fait son retour il y a quelques semaines. Pourtant, il faut croire qu’il faut bien plus que quelques journées orageuses pour permettre à la terre de Molière de retrouver son équilibre après cette sécheresse caniculaire. Cette catastrophe naturelle a laissé sur son passage des risques de dégradation immobilière, des aléas qui contraignent les assureurs à revoir à la hausse les cotisations assurance habitation. Une nouvelle qui inquiète davantage les assurés qui cherchent encore des solutions pour rééquilibrer leur pouvoir d’achat.
La sècheresse responsable de la hausse de l’assurance habitation
Pérenne, la sécheresse en France s’est annoncée dévastatrice et, par conséquent, a laissé des traces plus qu’accablantes sur bien des maisons d’habitation françaises.
Des dégâts estimés à 2 milliards d’euros
Les épisodes de sécheresse ne font jamais bonne presse. Entre les restrictions d’eau qui touchaient presque tout le territoire et la forte chaleur qui broyait les terres, l’Hexagone était au bord d’une sinistrose historique. Alors qu’on avait cru en finir avec ce fléau quand vient la saison automnale, voilà qu’il se fait encore entendre sur internet, dans les journaux TV et même à la radio.
Selon France Assureurs, la sécheresse n’a pas fait qu’impacter nos vies, il veut également ruiner nos biens. Résultat : les dégâts causés aux bâtiments sont estimés entre 1,9 et 2,8 milliards d’euros. Pourtant, cette estimation ne prend en compte que les dégâts considérés consécutifs à la catastrophe dans les régions fortement frappées par la sécheresse .
Des enjeux méconnus
La situation aurait été moins critique si la sécheresse n’était pas suivie par des risques d’inondation. L’arrivée de la pluie, c’est une chose, mais son rebond peut être fatal. « Les sols se rétractent lors des périodes de sécheresse puis se gonflent quand viennent les pluies. Cette variation du volume des sols, de plus en plus marquée en raison du changement climatique, entraîne des mouvements de terrain qui déstabilisent les fondations des maisons », lit-on dans une enquête publiée par L’OBS. À son plus grand regret, ce dernier affirme que ce phénomène de « retrait-gonflement » risque de toucher de nombreux bâtiments français qui sont en train de faire un pas de plue vers une crue centennale.
Des assureurs habitation restés aux aguets
Chacun pour soi ! Les assureurs ne se montrent pas généreux à l’aune de ces catastrophes naturelles qui mettent la population sur la corde raide.
54% des maisons individuelles en danger
En France, 11 millions de maisons individuelles sont en rouge sur la carte. Situées en zone d’exposition au phénomène de « retrait-gonflement des sols argileux », ces maisons représentent ainsi une grande menace pour les assureurs habitation. En addition, 3,3 millions sont en zone de risque fort. « Ce péril est à la fois le plus dynamique en termes de développement, notamment du fait du changement climatique, et le moins connu », souligne Florence Lustman, présidente de France Assureurs.
Inondation : on ne s’y attendait pas
Il faudra s’armer de courage, 2023 ne s’annonce pas bienveillant. Alors que la sécheresse était au centre de toutes les préoccupations, personne ne s’attendait pas à ce que la situation empire quand viennent les périodes de pluie. En Île-de-France, le risque de crue centennale au niveau de la Seine est bien présent, pourtant aucune planification ni stratégie ambitieuse n’est remarquée jusqu’ici.
Cela dit, il est désormais indispensable de bien savoir faire le choix entre les assureurs afin de trouver la proposition qui convient le plus à son budget. Pendant que les propriétaires se préoccupent de ce qui attend leurs biens, les assureurs MRH habitation, quant à eux, augmentent l’addition afin de tenir parole à ces propriétaires en détresse. Utiliser un comparateur et mettre son assureur en concurrence est primordial pour se garantir d’avoir le meilleur prix.