La mobilité durable émerge comme l’un des piliers incontournables de la transition écologique en France. Face aux défis imposants de limiter les émissions de gaz à effet de serre, le gouvernement français lance une initiative audacieuse pour repenser la façon dont les Français se déplacent au quotidien. Au cœur de cette révolution verte se trouve la prime de covoiturage de 100 euros, une incitation financière novatrice visant à transformer les trajets en une expérience à la fois écoresponsable et économiquement attrayante.
Prime covoiturage : vers une France plus verte
La France est confrontée à des enjeux environnementaux très critiques, une nouvelle qui ne date pas d’hier.
À ce jour, seulement 3% des déplacements quotidiens sont faits en covoiturage. Face à la domination écrasante des trajets domicile-travail en voiture individuelle (70%), une transformation est nécessaire. La croissance spectaculaire de 30% des trajets en covoiturage courte distance en janvier 2023, passant de 230 000 à 800 000 trajets par rapport à janvier 2022, témoigne de l’efficacité de cette nouvelle incitation.
Depuis le 1er janvier 2023, tout conducteur détenant un permis de conduire et inscrit sur un site de covoiturage, a la possibilité de bénéficier d’une prime substantielle de 100 euros grâce aux Certificats d’Économies d’Énergie (CEE). L’inscription sur une plateforme de covoiturage est la première étape cruciale. Parmi les choix, laroueverte.com se distingue, offrant une opportunité unique de toucher cette prime attractive. Le conducteur effectue un premier covoiturage post-1er janvier 2023, puis aligne 10 trajets courte distance (< 80 km) dans les trois mois suivants. Le premier covoiturage vaut une prime initiale de 25 euros. En ajoutant 9 autres trajets dans les trois mois, une seconde prime de 75 euros est débloquée, totalisant ainsi une prime de covoiturage de 100 euros. La prime est versée sous trois mois après le premier trajet. Le second versement intervient dès la réalisation des neuf trajets supplémentaires.
Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) : un levier financier écologique
Les offres financières de cette prime ne sont pas cumulables avec d’autres incitations du dispositif CEE, mais elles peuvent s’ajouter à des aides locales des collectivités territoriales. Le conducteur ne doit pas avoir déjà profité d’une prime au titre du CEE pour le même contexte. Diverses plateformes sont éligibles à cette prime, chacune avec ses particularités. Parmi elles figurent :
- BlaBlaCar Daily,
- Covoit’ici,
- Ecov,
- France Covoit by Ecov,
- Héléman,
- Lane,
- La roue verte,
- M covoit’,
- Mobicoop,
- Mobil’Aude,
- OuestGo,
- onCovoit’,
- Pass Pass covoiturage,
- Picholines,
- Karos,
- Klaxit,
- Star’t,
- Ynstant.
Laroueverte.com se distingue par sa gratuité et sa générosité en primes. Celle-ci s’impose comme une alternative moins connue que les mastodontes du secteur, mais se démarque par son accessibilité financière tout en contribuant à la réduction des émissions.
Par ailleurs, l’innovation réside dans le financement de cette prime par les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE). Le gouvernement encourage ainsi la transition énergétique en utilisant des incitations financières pour réduire les émissions de gaz à effet de serre liées aux transports.
Pour dynamiser le covoiturage dans les zones rurales
Dans les régions rurales et périurbaines, une innovation notable fait son apparition : les lignes de covoiturage. Ces lignes réunissent la flexibilité du covoiturage et le service d’un réseau de bus, le tout à un coût abordable. Inspirées par le concept des transports en commun, ces lignes de covoiturage établissent des trajets le long d’itinéraires fréquentés, connectant des centres-villes et des zones d’activité. Les points d’arrêt sur ces lignes de covoiturage sont clairement marqués par des panneaux lumineux, indiquant aux conducteurs qu’un passager est en attente de prise en charge. Une particularité intéressante est que même les conducteurs non inscrits ont la possibilité de s’arrêter spontanément pour offrir du covoiturage à ces passagers, encourageant ainsi une approche flexible et communautaire de la mobilité.