En pleine crise mondiale liée au Coronavirus, les Etats s’organisent pour limiter les impacts négatifs sur l’économie et les entreprises.
L’origine des bonnes relations France – Japon en matière de Fintech
Un accord de coopération Fintech
Tout à commencé en décembre 2018, quand l’ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution) qui est un organisme régulateur de l’activité des banques et des assurances, signe un accord de coopération Fintech avec le Japon.
Des accords-cadres
L’AMF (Autorité des Marché Financiers) et l’ACPR ont signé, un mois avant, avec le Financial Services Agency (FSA) des accords-cadres permettant de protéger et de promouvoir l’innovation sur les marchés financiers. Ceci dans le but de faciliter le déploiement des acteurs Fintech sur les marchés français ou japonais.
Une aide à l’implantation au Japon pour les startups
Puis en novembre 2019, l’ACPR décide d’intervenir en proposant de l’aide aux Fintech françaises qui souhaitent se développer en Asie. L’aide touche aussi bien le Japon, que la Corée du Sud, Taïwan ou encore Hong Kong. Cette aide sera avant tout un accompagnement vers les bons interlocuteurs pour être mis en relation avec les superviseurs locaux.
L’Etat français a mis en place une série de mesures d’aides
Pour qui sont ces aides ?
Le Japon aujourd’hui est perçu comme un laboratoire mondial en terme de politique monétaire. Même si sa dette est proche des 250% du PIB, le pays semble plutôt bien le vivre avec un taux d’intérêt proche de 0.
Le pays est, au même titre que les autres, touché par le Covid19. L’Etat propose donc des aides financières pour les TPE et donc également les startup telles que les néo-banques et acteurs de la Fintech française.
Quelles sont les mesures financières ?
De très nombreuses actions sont mises en place afin d’alléger les charges et d’augmenter la trésorerie. Voici des exemples issues du document officiel rédigé par la Direction Générale du Trésor :
Garanties de crédit :
- Via un crédit lié aux catastrophes naturelles ou sociales qui s’articule sous deux axes
« 1/ Garantie de 100% d’un prêt exceptionnel jusqu’à 280 M¥ (2,3 M€), en cas de baisse des ventes de 20% ou plus ;
2/ Garantie à 80% du prêt, en cas de baisse des ventes de 5% ou plus, pour certains secteurs industriels identifiés et jusqu’à 280 M¥. » - Via un dispositif supplémentaire de garanties d’urgence en cas de baisses des ventes de 15% ou plus. Cette solution est également disponible pour les micro-entreprises et auto-entrepreneurs.
- Des crédits spéciaux,
- Des prêts généraux exceptionnels, …
Pour les impôts, charges et taxes :
- Possibilité de report des échéances de paiements des impôts et taxe d’un an,
- Déclaration fiscale reportée d’un mois,
- Report des paiements des factures d’électricité et de gaz (négocier avec son fournisseur d’énergie),
Les aides ne sont pas que financières
En plus des aides financières, le gouvernement a décidé de :
- Faciliter les procédures d’import-export entre les deux pays,
- Accompagner les entreprises dans une démarche de télétravail : cours en ligne, déductions fiscale sur le coût des équipements liés au télétravail, aide à renforcer la cyber-sécurité, …
Ces accords passés avec le Japon sont un exemple concret de la collaboration de deux pays qui s’aident mutuellement à croître l’un et l’autre.