Beaucoup de questions fusent sur les nouveaux acteurs bancaires : les banques en ligne et néobanques. Qui sont-ils ? Quelles places ont-ils sur le marché ? Combien de revenus gagnent-ils ? Ce facteur inconnu est peut-être le frein principal à leur développement. Panorama des chiffres clés à retenir sur la banque en France aujourd’hui.
L’essor des banques en ligne et des néobanques
- 9 Français sur 10 restent sur les banques traditionnelles.
Toutefois, les banques en ligne et les néobanques intègrent petit à petit le paysage bancaire français. Le modèle bancaire est bouleversé par ces acteurs qui rencontre une croissance très forte. Les banques traditionnelles doivent innover pour répondre aux besoins des clients : personnalisation, réactivité, prix réduits, clarté et simplicité.
Un historique qui compte
- Près de 20 ans d’existence pour les banques en ligne
Banques en ligne sont apparues pour les premières dans les années 90. On pense ici à Boursorama Banque créée en 1995 et ING créée en 1997 et lancée en 2000 en France.
- Moins de 10 ans d’existence pour les néobanques
Les néobanques ou banques mobiles sont plus récentes. Lancée en 2013 pour N26 et en 2014 pour Revolut. Sans oublier que la majorité d’entre elles n’ont même pas deux ans d’ancienneté, comme Moneway, Max ou Shine. Beaucoup se créent et disparaissent aussi vite.
- Plus de 100 ans d’histoire pour les acteurs traditionnels
Les banques françaises sont des institutions qui pour la plupart ont plus de 100 ans d’histoire. C’est donc une relation long terme qui a marqué plusieurs générations.
Partage du marché bancaire
Depuis quelques années, les établissements à distance sont montées en puissance.
Selon l’étude menée par Columbus Consulting sur ce qu’ont fait les français en 2019 en terme d’ouverture de compte :
- 7 % des clients ont ouvert un compte auprès d’une néobanque,
- 18 % dans une banque en ligne,
- 73 % dans une banque traditionnelle et 2 % dans les autres banques.
7 % des Français qui ont été interrogés ont répondu avoir changé de banque au cours de l’année 2019. La part de mobilité est faible. Pourtant les établissements font tout pour accompagner les consommateurs. Ils gèrent gratuitement et intégralement les transferts de virements automatiques. Parfois même, cette action de mobilité est récompensée par une prime. C’est le cas chez HSBC et c’était le cas chez Fortuneo avant la crise du Covid19.
12% n’ont pas souhaité prendre part à l’étude. La part des banques traditionnelles demeure majoritaire et la mobilité bancaire faible explique la progression réduite vers les banques en ligne et les néobanques comme banque principale. Il est à noter que les banques N26 et Revolut attestent avoir passé le cap.
Quelles sont les établissement qui attirent le plus ?
TOP 3 des banques classiques
D’après une enquête d’OpinionWay en 2019, 93% des français domicilient leurs revenus dans une banque classique. Sinon 96% des français ont au moins un compte dans une banque classique. Le TOP 3 des établissements en 2019 était le suivant :
- Crédit Agricole,
- La Banque Postale,
- La Caisse d’Epargne.
TOP 3 des banques en ligne
Toujours d’après cette même étude de OpinionWay faite en 2019, seulement 4% des français domicilient leurs revenus dans une banque en ligne et 13% ont un compte dans un établissement à distance. Les établissements qui détiennent le plus de clients sont :
- Boursorama Banque, la banque en ligne de la Société Générale,
Elle présente la plus forte croissance avec 1,5 million de clients fin 2018. 2 millions d’utilisateurs fin 2019. Et espère dépasser prochainement les 3 millions.
- ING, la banque en ligne du Groupe ING,
- Hello bank!, la banque en ligne de BNP Paribas.
De notre côté, nous avons sur notre classement des banques pas nombre de clients, nous avons entre ING et Hello bank! : AXA Banque et Fortuneo. Cependant, il est à noté que pour Fortuneo les chiffres sont ceux de la France + quelques autres pays européens comme la Belgique par exemple.
Top 3 des néobanques
Ici seulement 4% des répondant à cette étude réalisée par OpinionWay en 2019 ont dit avoir un compte dans une néobanque. Et 1% d’entre eux en ont fait leur banque principale. Les néobanques qui ont le plus de clients en France sont :
- Nickel, la solution de BNP Paribas,
- N26, acteur Allemand,
- Revolut, acteur britannique.
L’attrait pour des conseils bancaires à forte valeur ajoutée
Les Français sont friands de conseils bancaires à valeur ajoutée. 22 % des souscripteurs sont prêts à payer pour avoir accès à ces derniers.
Les indicateurs à retenir
- 55 % des Français veulent bénéficier d’un conseil avisé en termes de protection des données personnelles. Il peut s’agir de sensibilisation à la protection des données, d’une formation sur comment éviter le piratage des mobiles ou comment préserver les enfants et adolescents.
- 42 % d’entre eux s’intéressent à un conseil en fiscalité pour les informer sur l’optimisation des impôts.
- 40 % misent sur le conseil en placement afin de maximiser sa rentabilité (art, vin, cryptomonnaie…).
- 38 % des Français requièrent des conseils en gestion de budget. Ils ont pour vocation d’apprendre à optimiser sa capacité d’épargne, de financer un projet personnel… À ce titre, il est possible d’utiliser un outil innovant comme le coffre-fort électronique hautement sécurisé. Ce dernier permet de stocker, d’indexer et de récupérer des fichiers numériques administratifs tels que les factures, les contrats, les relevés, les photos, etc. De nombreux outils de coaching de budget apparaissent.
Actuellement, plus d’un Français sur dix a signé pour une banque en ligne avec Boursorama en tête de liste.