L’information a circulé depuis les derniers mois. Une augmentation du livret serait prochainement en vue. L’inflation est la cause principale de cette augmentation. Elle aurait été initiée afin de compenser la hausse constante des prix depuis quelque temps. La dernière augmentation qui a eu lieu en janvier a été fortement appréciée. Des rumeurs courent sur une nouvelle augmentation potentielle. Cet article enquête sur cette question dont la réponse est tant attendu.
Augmentation du livret A : info ou intox ?
Certaines sources d’information annoncent la hausse du livret A, mais est-ce véridique ?
Augmentation du livret A : « fake news »
L’augmentation du livret A se trouve être une simple rumeur véhiculée par des sources inconnues. Même si la hausse occasionnée par cette augmentation est tout à fait plausible, il s’agit en fait d’une spéculation. Aucune preuve et aucune annonce officielle n’a abouti à cette conclusion. Les épargnants et la banque de France seront pénalisés par l’inflation, mais les particuliers y échappent de justesse. L’information infondée sur ladite augmentation est fausse. Aucune hausse du livret A n’est prévue pour l’instant.
Cette annulation, si la hausse n’a pas lieu, constitue une véritable perte pour les épargnants.
La hausse des prix de consommation, alliés à ceux du stationnement du taux du livret A, cause une différence désavantageuse pour les épargnants avec une marge de 3,8 % de pertes occasionnée. D’après l’Insee : le taux est de 4,8 % pour le taux de consommation, contre 1 % pour le livret A. Cette situation est néfaste pour les épargnants. Une multitude de livrets souscrits sont autant concerné que le livret A. Pour en citer quelques-uns :
- Le LDDS ou livret de développement durable et solidaire
- Le CEL ou compte épargne logement
- Le LEE ou livret épargne entreprise
- Le LEP ou livret d’épargne populaire
Les pertes seront plus ou moins élevées en fonction des taux fixés par chacun au préalable.
Augmentation des taux annulés : pourquoi ?
L’annulation est une décision prise par François Villeroy de Galhau. Le gouverneur de la banque de France a explicitement demandé cette annulation, malgré la procédure normale. En effet, la Banque de France pratique le rituel de hausse de taux depuis maintenant quelques années. Cette démarche est justifiée par l’instabilité des marchés monétaires ainsi que par l’inflation.
C’est en toute connaissance de cause que le gouverneur s’y oppose. Il demandera une révision officielle des taux auprès du ministère chargé de l’économie. Cela pourrait potentiellement provoquer une diminution du pouvoir d’achat des épargnants.
Epargne : le point sur la situation actuelle
Il n’est pas rare que l’actualité s’éloigne de son concept, surtout de nos jours, les confusions que cela engendre peuvent être déroutantes.
D’où provient cette annonce factice ?
L’information ne circule pas d’elle-même sur la toile, elle a été véhiculée. Sa propagation peut être un geste non volontairement commis. Dans un sens, il y a peut-être erreur d’interprétation par les différents services. La confusion que produit ce type de malentendu est extrêmement déroutante. Elle affecte le public et les responsables concernés par l’information.
Tous les médias en parlent avec le même langage. La vraie nouvelle est contournée, l’information est polluée donc tourne la volonté du gouvernement. Pour garantir la véracité d’une information, il faudra se rediriger vers des sites officiels.
Incertitude quant à l’évolution de la situation
Il n’y aura pas d’augmentation pour le moment. Cependant, tout reste encore possible.
La hausse des taux est aux arrêts pour l’instant. Mais l’administration peut toujours changer d’opinion. Si la dépréciation continue, ils pourraient être amenés à reconsidérer leur choix. La situation économique actuelle ne peut pas être qualifiée d’avantageuse et une réduction du pouvoir d’achat est nettement constatable. En cas d’augmentation, le taux du livret A sera presque doublé. L’augmentation serait prévue pour le mois d’août. Le taux passerait de 1 % à 1, 9 % selon les experts. Cela est probable. Mais pour le moment, rappelons que la Banque de France n’y est pas favorable.
Reste à savoir qui aura le dernier mot.