De plus en plus de Français souhaitent accéder à la propriété. Cette tendance s’est fait davantage remarquer depuis la crise sanitaire liée au Covid-19. Cependant, les prix de l’immobilier ne cessent d’augmenter. Cette hausse est d’autant plus considérable dans l’ancien. Focus !
Hausse du prix au mètre carré dans l’ancien
La hausse des prix dans l’ancien varie en fonction de l’endroit où se situe le logement.
Une hausse moyenne de 7,1%
Les prix de l’immobilier dans l’ancien ont considérablement progressé en 2021. Cette hausse est de 7,1% en moyenne, d’après les données provisoires de l’indice Notaires-Insee publié mi-février 2022. Cette importante progression est due, en grande partie, à l’augmentation du prix des maisons individuelles (ces dernières ont connu une hausse de 9% au troisième trimestre de l’année 2021). C’est l’engouement des Français pour le vert et l’espace qui a amplifié cela.
De manière détaillée, cette progression des prix des logements dans l’ancien se présente comme suit :
- Entre le 2e trimestre et le 3e trimestre 2021, la hausse des prix de l’immobilier en France est de 2,5%. Sur un an, elle est de 7,1%.
- Pour la même période, la progression en province est de 2,3%. Sur un an, l’augmentation est de 8,8%.
Appartement et maison logés à la même enseigne ?
Non. La hausse constatée sur le marché de la maison individuelle n’est pas identique pour les logements collectifs. En ce qui concerne les prix des appartements, la hausse est moins élevée (seulement 4,6%) selon, toujours, les données provisoires de l’indice Notaires-Insee. Dans l’ancien, la progression se situe entre 2,3% et 12,9% au troisième trimestre 2021 (par rapport au troisième trimestre de l’année 2020) :
- à Lyon, le m² médian coûtait 5 090 €, soit une hausse de 2,3% ;
- à Metz, le m² médian coûtait 2 240 €, soit une hausse de 6,3% ;
- à Nancy, le m² médian coûtait 2 230 €, soit une hausse de 8,4% ;
- à Grenoble, le m² médian coûtait 2 480 €, soit une hausse de 8,6% ;
- à Dijon, le m² médian coûtait 2 460 €, soit une hausse de 8,8 % ;
- à Saint-Étienne, le m² médian coûtait 1 150 €, soit une hausse de 11 % ;
- à Besançon, le m² médian coûtait 2 0 30 €, soit une hausse de 11,6 % ;
- à Strasbourg, le m² médian valait 3 360 €, soit une progression de 12,9%.
Une baisse dans certaines localités
Malgré la hausse générale des prix de l’immobilier en France, certaines localités ont, néanmoins, enregistré une baisse. C’est le cas, notamment à Paris où les prix des appartements ont reculé de 1,6%. À noter, cependant, que le m² médian y est de 10 790 €.
À Mulhouse, les prix des appartements anciens ont également baissé de manière considérable (-15,2%). En ce qui concerne le tarif au m² médian dans cette commune, il s’élève à 1 110 €.
Immobilier : comment évoluent les prix dans l’ancien ?
Pour faire simple, les prix des logements en France continueront d’augmenter.
De futures hausses prévues dans l’ancien
La hausse des prix des logements en France va encore se poursuivre selon les Notaires de France. Ce sont les avant-contrats (projections issues des compromis et promesses de vente immobilière) qui ont permis de prévoir cela. Les prix des maisons anciennes augmenteraient de 10,1% et ceux des appartements anciens progresseraient de 5% de février 2021 à février 2022.
À savoir que ces derniers temps, les évolutions sur trois mois des prix de l’immobilier seraient moins marquées. En effet, la hausse est de l’ordre de + 2% pour les maisons et de + 1% pour les appartements à fin février 2022. Or, à fin septembre 2021, la progression était respectivement de + 2,5% et de + 1,4%.
Le moment est venu de se débarrasser des chaudières au fioul
Si l’équipe de FioulRéduc recommande aux usagers d’anticiper la prochaine période durant laquelle il faut remettre le chauffage en route, pour le gouvernement, il est temps d’opter pour une solution alternative.
Un coup de pouce de l’Etat pour passer au renouvelable
Pour aider les foyers qui cherchent à se débarrasser de leurs équipements de chauffage au fioul, l’Etat a mis en place un dispositif d’aide MaPrimeRénov :
- Il s’agit de la principale aide aux travaux d’économies d’énergie,
- Jusqu’à la fin de l’année, elle a été boostée pour financer l’installation de nouveaux systèmes de chauffage qui fonctionnent aux énergies renouvelables,
- Les équipements éligibles sont les pompes à chaleur eau/air, solarothermiques ou géothermiques, les équipements qui utilisent l’énergie solaire thermique ou qui fonctionnent au bois, aux sciures, aux résidus organiques, aux granulés de bois ou d’autres biomasses.
- Le montant de l’aide varie de 5 000 à 11 000 euros en fonction du niveau de revenus du ménage et du lieu d’habitation. Pour les pompes à chaleur eau/air en particulier, l’aide s’élève entre 3 000 à 5 000 euros selon les ressources du foyer.
- Grâce aux Certificats d’économies d’énergie ou CEE, en moyenne, les aides financières peuvent couvrir la moitié du remplacement de la chaudière.
Des économies annuelles pouvant atteindre 85% !
Grâce aux aides de l’Etat, les économies peuvent être conséquentes. Elles sont d’autant plus élevées pour les ménages modestes et ceux ayant de très faibles revenus et qui souhaitent installer de nouveaux équipements :
- 75 à 85% pour une chaudière à granulés,
- 60 à 65% pour une pompe à chaleur,
- 50 à 60% pour une chaudière à condensation au gaz.
Les économies d’énergie réalisées compenseront rapidement le reste à charge.
Un crédit vous engage et il doit être remboursé. Avant de vous engager, vérifiez votre capacité de remboursement.