La peur de prendre des risques
Éviter la prise de risque est tout à fait logique pour beaucoup d’épargnants, pourtant cela signifie perdre à tous les coups.
Éviter l’investissement en Bourse pour éviter de perdre en capital
Pour notre cerveau, la notion de risque rime avec celle de perte, ce qui est faux. Il y a une expression que nous affectionnons beaucoup c’est celle de s’exposer à un accident positif de richesse.
Il nous induit en erreur puisque les pertes l’affectent plus que les gains. Nous sommes donc plus sensibles au fait de perdre 100 euros que de gagner la même somme. Et comme personne ne souhaite perdre de l’argent, les épargnants sont nombreux à éviter la prise de risque. Ainsi, ils préfèrent rester intuitivement à l’écart des investissements « risqués » et se tourner vers les investissements à capital qui ne rapportent rien, un minimum de 1,1 % ou en dessous de l’inflation.
Le risque de perte atténué dans le temps
Pourtant, si l’on se fie aux statistiques historiques, avec le temps, le risque de perte sur les marchés financiers s’en trouve atténué. Le risque de perte pour un investisseur qui fait un placement dans l’indice MSCI World sur un an est de 30 %. Mais s’il investit sur 10 ans, ce risque tombe à 10 % et peut totalement disparaître pour un placement d’une durée de 15 ans.
La peur de se projeter sur le long terme
Pour préparer l’avenir, il n’y a rien de plus rassurant que d’investir. Seulement, peu d’entre nous se projettent sur le long terme.
La satisfaction immédiate avant tout
Le plus souvent dans notre vie, et cela, quel que soit l’aspect, on privilégie la satisfaction immédiate au lieu d’envisager un progrès vers un objectif lointain. On se focalise donc sur le temps présent alors que cela rime avec la procrastination.
Ce biais nous conduit irrésistiblement vers ce restaurant entre amis au lieu de privilégier cette séance de sport dominicale à laquelle on a du mal à se tenir. Au bureau, il nous incite à traiter en priorité les nombreuses petites tâches rapides pour ensuite prendre un café entre collègues, plutôt que d’entamer ce grand travail de fond qui nécessite plusieurs heures de concentration. C’est la même chose lorsqu’il est question de nos finances personnelles. En général, on préfère sécuriser un gain immédiat au lieu d’attendre quelques mois pour profiter d’un gain potentiellement plus élevé.
Faire preuve de patience
Le plus souvent, lorsqu’on constate une baisse sur le marché financier, notre premier réflexe est de retirer notre argent placé de peur d’en perdre davantage. Pourtant, si on prend un peu le temps d’attendre tranquillement, il est fort probable que la reprise soit bien plus intéressante. Il est donc essentiel de garder en tête que pour faire fructifier son épargne, les marchés financiers ont besoin de temps.
Le refus d’un traitement objectif des informations
Pour bien décider, il ne suffit pas de bien s’informer.
Une mauvaise évaluation de flux d’informations
Il est difficile pour notre cerveau de gérer avec discernement le flux d’informations continu qu’il reçoit. Sans l’interférence de plusieurs biais cognitifs totalement inconscients, il est impossible de traiter objectivement toutes les informations que nos prestataires de services financiers, les réseaux sociaux, nos proches et les médias nous transmettent.
Connaître ses propres biais
Notre jugement est donc biaisé et nous pousse souvent à faire de mauvais choix financiers. Ainsi, pour y remédier, il convient de connaître ses propres biais et de se fixer des règles de décision claire. Il faudra alors s’y tenir.
Investir n’est pas évident pour tous. Mais pourtant, c’est ce qui rapporte le plus. Pour le faire, des connaissances sont nécessaires. Sinon, il est aussi possible de s’entourer des bonnes personnes. Notre conseiller financier saura aider ceux qui ont besoin de faire le point sur leur situation et de préparer leur avenir financier. Il est indépendant et est immatriculé à l’Orias. Ses conseils sont entièrement gratuits. Il élabore également gratuitement un bilan social et patrimonial.
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