Chaque année, PanoraBanques publie une étude sur les français et le découvert bancaire. Quels sont les chiffres pour l’année 2020 ? Quelles solutions peut-on mettre en place pour ne plus être dans le rouge ? Retrouvez ici tout ce que vous devez savoir sur le découvert bancaire et les différentes solutions qui permettent de l’éviter. .
Enquête sur le découvert bancaire en France
Les chiffres
Selon l’étude menée en octobre 2020 :
- 50 % des français se retrouvent au moins une fois par an à découvert.
- Deux français sur dix déclarent l’être tous les mois.
L’ensemble des français semble concerné, mais les jeunes de 18 à 34 ans et les personnes percevant un revenu mensuel inférieur à 1 500 € sont les plus touchés. Ces chiffres annoncés par PanoraBanques sont toutefois meilleurs que ceux publiés ces dernières années :
- en 2019, 57 % des français dépassaient leur limite autorisée au moins une fois par an.
- En 2018, ce chiffre atteignait les 60 %.
On constate donc une amélioration au fil des ans. Pourtant, 43 % des Français estiment avoir perdu du pouvoir d’achat en 2020. Si la crise sanitaire ne semble pas avoir impacté le recours au découvert des français dans leur ensemble, les dépassements augmentent chez les personnes fragiles et notamment les jeunes.
Les dispositifs d’aides aux entreprises mis en place par l’Etat semblent maintenir à flot une partie des français. L’arrêt de leur versement en 2021 peut laisser craindre une répercussion importante sur les revenus et donc augmenter les dépassements de découverts autorisés.
Ce que ça coûte
Être à découvert n’est pas sans conséquences. En effet, les banques appliquent alors différents frais à ses clients dans le rouge :
- des frais de gestions annuels de découvert autorisé ;
- des agios pour les découverts autorisés ;
- des agios appliqués aux découverts non autorisés ;
- des commissions d’intervention ;
- des frais pour l’envoi d’une lettre d’information pour compte débiteur non autorisé.
Ces frais varient selon les établissements bancaires et sont généralement plus élevés dans les banques classiques. En effet, selon l’étude de PanoraBanques, le montant annuel moyen des frais de découvert autorisé et non autorisé s’élève à 66 € pour une banque traditionnelle contre seulement 4 € pour une banque en ligne. Mais il ne s’agit là que d’une moyenne. Nous avons cependant fait une étude complète sur les frais de commission d’intervention et la comparaison est éloquente : les banques en ligne, telles que Boursorama Banque, Fortuneo, ING ou Orange Bank, sont bien plus attractives que les autres acteurs de la finance. Cette étude est accessible sur le bouton ci-dessous sur les commissions d’intervention et ce que l’on ne vous dit jamais.
Les personnes rencontrant régulièrement des difficultés financières voient ces frais se cumuler. Ils peuvent alors rapidement atteindre plusieurs centaines d’euros ne faisant que creuser davantage le déficit du client.
Les solutions pour ne plus être à découvert
Quelques conseils pour éviter le découvert
Voici une liste d’actions simples à mettre en place afin d’éviter de dépasser le montant de découvert autorisé :
- suivre régulièrement le solde de son compte bancaire. De nombreuses banques donnent la possibilité de créer des alertes SMS pour prévenir leurs clients lorsque le solde de leur compte bancaire passe au-dessous d’un certain seuil.
- Faire la liste de l’ensemble de ses prélèvements bancaires et supprimer ceux qui ne sont pas utiles.
- Utiliser son épargne de précaution pour renflouer son compte bancaire.
- Utiliser une carte à autorisation automatique qui interdit tout montant dépassant le solde disponible, comme le proposent les néobanques Aumax pour moi, Vaultia, Nickel ou bien d’autres.
- Choisir une carte bancaire à débit différé. Contrairement à une carte à débit immédiat, avec cette carte l’ensemble des transactions effectuées ne sont débitées qu’à la fin du mois. Il suffit donc de s’assurer que le solde est suffisant à ce moment-là.
Diminuer ses frais et obtenir davantage de revenus
Il existe également un certain nombre de solutions qui permettent de faire des économies et d’augmenter son pouvoir d’achat :
- réduire ses frais bancaires. Les banques peuvent appliquer tout un tas de frais qui peuvent sembler anodins, mais qui, mis bout à bout, peuvent avoir un impact important sur son budget. Aussi, lister l’ensemble de ces frais et comparer ceux appliqués dans des établissements concurrents peut permettre d’économiser quelques centaines d’euros par an.
- Demander une révision des taux de ses crédits. Renégocier régulièrement ces taux permet de gagner en pouvoir d’achat.
- Mais cette révision peut être refusée par la banque. Aussi, il est possible de procéder à un rachat de crédit par un établissement bancaire concurrent.
- Renégocier ses contrats d’assurances peut également être un moyen de faire des économies.
En plus de réduire ses dépenses, il est également possible de trouver des sources de revenus ponctuelles ou durables qui permettront à chacun de gagner en pouvoir d’achat :
- bénéficier de primes de bienvenue proposées par de nombreuses banques.
- De plus en plus de néobanques proposent à leurs clients de bénéficier de cashbacks sur certains de leurs achats. Lorsque le titulaire d’une carte bancaire l’utilise pour régler un achat dans un commerce partenaire, un pourcentage de la dépense est crédité sur le compte de l’acheteur.
- Enfin, il est possible de se créer une activité complémentaire permettant ainsi d’augmenter ses revenus.
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