Assurance auto, à savoir en cas d’accident !

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Suite à une expérience malheureuse, causée par un accident de voiture, Lucie partage ses erreurs pour que vous ne les reproduisiez pas et son savoir qu’elle a acquis sur le terrain.

Les 3 outils pour être mieux remboursé en cas d'accident auto

Un peu comme pour l’assurance santé, lorsqu’il faut choisir les options de son assurance automobile et regarder le contrat en détail…  tel un mauvais élève on y va un peu au pif en tablant sur les frais mensuels plutôt que sur la couverture d’éventuels problèmes… Après tout tant que ça n’arrive pas ou que ça reste rare pourquoi passer tant de temps à lire toutes les options possibles ? Je ne vous jette pas la pierre, Pierre, moi la première.

Pour la santé, allant très peu chez le médecin j’ai uniquement regardé pour les lunettes, maintenant je me dis qu’en cas de problème aux dents je risque d’avoir une belle surprise…

Partage malheureux d’expérience vécue par notre rédactrice Lucie M.

Résolution de la rentrée : arrêter toujours chercher le moins cher, regarder ce qui permet d’avoir un bon rapport qualité-prix. Cela devrait permettre d’éviter les déconvenues qui vont suivre.

 

 

Genèse de l’accident

Enfin, le premier jour de vacances après une période de travail intense. Je débarque en Corse sourire au lèvres et cheveux au vent. A peine quelques heures après,  une voiture me rentre dedans. Nous faisons donc un constat.

Et là les questions fusent :

  • « suis-je assurée pour ça ? »,
  • « va-t-on me prêter une autre auto, si la mienne ne démarre plus ? »,
  • « si je reste immobilisée ici, la dépanneuse sera-t-elle à mes frais ou remboursée par l’assurance ? »,
  • « je ne suis pas responsable de l’accident, mais les frais seront-ils à ma charge ou non ? »
  • « y aura-t-il une  franchise à règler, car après tout pour les réparations de la voiture après la grêle, l’an dernier j’ai du régler la facture».

Toutes ces questions dont je n’ai pas la réponse sur le moment et pourtant j’aurais du le savoir.

Le constat

Il est important d’en avoir toujours au moins un dans sa voiture. Dans la boîte à gants en version papier. Certains assureurs aujourd’hui, permettent d’accéder en ligne  au constat via l’application mobile (pour ceux qui souhaitent ajouter une énième application sur leur mobile).

Pour ma part j’avais une pochette avec 2 constats et un stylo. Car ça aussi ça peut paraître évident, mais tout le monde n’a pas toujours un stylo sur lui ou dans son sac. Il se trouve, d’autant plus, que je partais à la plage avec le stricte minimum sur moi. Si je n’avais pas eu cette pochette, cela aurait encore plus complexifié les choses.

Il est possible de se procurer un constat soit :

  • En le téléchargeant gratuitement sur la plupart des sites d’assurance, mais il faudra l’imprimer soit même en couleur,
  • Demander à son assureur de nous l’envoyer par courrier,
  • Demander auprès d’une agence d’assurance ayant pignon sur rue de nous en fournir un,
  • Ou en acheter un chez Norauto pour 2,10€. Dedans il y a un livret explicatif ainsi qu’un normographe (la règle avec les dessins dedans) qui permet de faire les tracés de la route pour l’explication de l’accident.

Accorder une grande importance à ces deux éléments

Remplir le constat

Après l’accident, se garer un peu plus loin pour être en sécurité suivant l’état des véhicules et le niveau du choc. Les deux parties remplissent le côté jaune et bleu, chacun gardant une copie pour l’envoyer à son assureur.

Je sais que le moment ne s’y prête pas, mais il faut garder la tête froide, et ne n’omettre aucun détail. Tout doit bien être notifié sur le constat. Il faut y passer du temps, même s’il fait chaud, s’il pleut, s’il y a du monde autour… car c’est de ce document dont dépendra le reste.

Ne pas hésiter à prendre des photos, mieux vaut trop que pas assez, une fois rentré chez soi ça ne sera plus possible ou plus considéré comme valable.

En cas de choc brutal, de douleurs, conducteur ou passager, en tort ou non, faire appel aux pompiers ou aux gendarmes afin qu’ils puissent faire un constat. C’est très important, on peut se dire que c’est sur le moment, le choc, ou justement être tellement en état de choc que l’on ne ressent rien, car en cas de douleurs intervenant après coup, en ayant procédé ainsi on ne prend aucun risque. Un coup du lapin n’est pas anodin, c’est beaucoup de douleur et de nombreuses séances de kiné. Et pour avoir un remboursement des frais des santés, ou même un dédommagement c’est par ce constat que cela pourra se faire. Sinon ça peut prendre un temps infini pour un remboursement dérisoire…

La deuxième partie, au dos de la feuille jaune/bleue sera à remplir au calme avec votre version et plus en détail. C’est le plus important, c’est ce qui vous permet de vous défendre.

En le remplissant il faut bien avoir en tête que la personne qui va le lire n’a pas été témoin de ce qui s’est passé, et n’est pas vraiment là pour se délester d’un centime donc être très précis, bien noté le sens de circulation, le nom des rues, la signalisation et ne pas raturer le dessin.

Contacter son assurance

Pour un accident le délai pour envoyer le constat est de 5 jours.

Le mieux étant de faire une photocopie de sa partie du constat pour garder une trace écrite (si le papier se perd, l’enveloppe prend l’eau, il faut parer à toute négligence car là il ne s’agit pas d’une carte postale).

Dès que tout est rempli, une fois la photocopie faite, scanner le document et l’envoyer par mail à l’assurance pour la prévenir de ce qui s’est passé, et qu’elle puisse ouvrir le dossier rapidement. D’autant plus que depuis le covid certains courriers mettent une dizaine de jour pour faire 150km alors si votre agence est à l’autre bout de la France cela peut durer, et malheureusement c’est un temps précieux dont vous avez besoin pour récupérer/ faire réparer votre voiture en fonction de son état…

Les éléments à considérer lors du choix de l’assurance

Le prix ne fait pas tout, même si on ne va pas se mentir, car pour certaines personnes le prix de l’assurance est bloquant.

Qu’on fasse peu ou beaucoup de km les accidents n’arrivent pas qu’aux autres, on peut être un bon conducteur et en avoir eu, comme disait mon moniteur d’auto-école, « le danger c’est les autres » en voiture….

Après tout même sans rouler, on peut avoir des déconvenues, et je ne pense pas être malchanceuse à ce niveau pour autant entre :

  • le phare cassé sur mon parking en bas de chez moi,
  • le rétro démoli par un 4X4 qui devait rouler pas droit un soir,
  • les rayures sur les parkings quand je vais faire mes courses,
  • la grêle en août, …

j’ai déjà eu mon lot de mauvaises surprises.

Même si la voiture n’est pas de première jeunesse, et que sa revente n’est pas prévue, gardons à l’esprit qu’au contrôle technique certaines choses ne passent pas, comme :  une plaque tordue considérée comme illisible par exemple et la liste est longue.

Prendre soin de son auto et avoir une assurance qui permet d’être remboursé facilement et au bon prix est donc essentiel.

Il faudra accorder de l’importance sur les points suivants :

  • Au tiers ou tout risque,
  • Les franchises en tort ou non,
  • Le prêt de véhicule en cas d’immobilisation,
  • Dépannage…
  • Remboursement,
  • Contact facile et réactivité de l’assurance.

Que faire en cas de refus de constat ?

Force est de savoir que l’autre conducteur n’est pas obligé d’établir un constat amiable après un accident et personne ne peut le forcer.

En suivant les étapes suivantes, le conducteur peut maximiser ses chances auprès de son assureur, en restant calme et respectueux.

  • Collecter les informations nécessaires : noter les détails de l’autre véhicule (plaque d’immatriculation, marque, modèle, couleur…) et si possible, les coordonnées des témoins
  • Rédiger son propre constat : même si l’autre conducteur refuse d’y participer, il est important de rédiger le constat en incluant les coordonnées des témoins et en notant le refus de l’autre dans la section « Observations »
  • Prendre des photos de la scène de l’accident, des dommages aux véhicules et de tout élément pertinent
  • Informer la compagnie d’assurance dans les 5 jours ouvrés et la soumettre le constat
  • Attendre l’assureur de l’autre conducteur, car celui-ci peut changer d’avis et envoyer son propre constat à sa compagnie d’assurance

Les deux compagnies d’assurance évalueront ensuite les versions de l’accident fournies par les parties impliquées pour déterminer les responsabilités respectives. Au cas où la situation devient tendue, menaçante ou si l’autre conducteur se comporte de manière anormale, il faut faire appel aux forces de l’ordre pour intervenir. Si l’autre conducteur refuse de s’identifier ou de laisser ses coordonnées, cela peut constituer un délit de fuite. La victime peut donc porter plainte auprès des autorités. Dans le cas où l’autre conducteur ne fait aucune déclaration à son assureur, il peut être considéré comme ayant la totalité des torts.

Par Stéphanie Thomas

Directrice de publication du site.

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