En France les internautes sont de plus en plus nombreux à acheter en ligne, et sont d’autant plus à l’affût des bonnes affaires. C’est là que le cashback intervient et prend tout son sens, ce procédé même s’il manque encore de notoriété se démocratise de plus en plus. La banque en ligne ING vient de lancer sa solution de cashback et elle sera bientôt disponible en France.
La place du cashback en France
Le principe du cashback est de rendre de l’argent à une personne sur un achat qu’elle vient de faire, que ce soit sous forme de bon, de réduction ou d’argent. Ce moyen se développe de plus en plus et a même fait l’objet d’une étude Xerfi, un institut spécialisé dans le e-commerce.
Les chiffres du cashback et du e-commerce
Avant tout chose il est important de garder deux faits en tête :
- le premier 56% de consommateurs achètent en ligne au moins 1 fois par mois,
- et le deuxième le prix est le principal critère déclencheur pour un achat.
Afin de mieux comprendre l’engouement pour cette méthode, ainsi que son développement, voici des chiffres tirés de l’étude Xerfi, qui sont plus que très parlants :
- Le volume des ventes généré par le e-commerce en 2019 est de 690 millions d’euros, ce qui constitue une augmentation de 176% en 3 ans.
- Le chiffre d’affaires des sites de cashback en France est de 42 millions d’euros en 2019 soit une augmentation de 147% en 3 ans.
- Le cashback permet un panier moyen de 10 à 20% supérieur.
- Il permet de fidéliser et d’acquérir de nouveaux clients selon 71% de e-commerçants, 96% d’entre eux le recommandent même.
- C’est également l’occasion de découvrir de nouveaux sites. Un site inconnu tout seul peut faire peur, surtout s’il est nouveau et qu’il y a peu d’avis dessus. Alors que ce même site, présent sur une plateforme de cashback sera appréhendé différemment, la plateforme lui apporte un gage de confiance. Le consommateur sait qu’en cas de problème il y a un support sérieux derrière, comme pour les achats via Amazon, et qu’un vendeur malhonnête n’aura pas sa place sur la plateforme.
Le cashback vu par les internautes
Si la méthode se développe encore, et offre de belles perspectives c’est aussi parce qu’elle reste méconnue du grand public. Toujours dans l’étude Xerfi, sur les personnes interrogées :
- 24% déclarent en avoir vaguement entendu parler,
- 36% en ont entendu parler ET savent en quoi cela consiste et
- 40% en ignorent le concept.
Ceux qui connaissent bien le concept y adhère à 76%, quant à l’intérêt de ceux qui découvrent le concept il est de 61%. Ces statistiques démontrent bien qu’il y a là un vrai marché à prendre.
D’autant plus que le cashback renvoie une image positive des marques ou commerçants qui le pratiquent selon 86% des français.
Autre avantage non négligeable, le cashback permet de cumuler plusieurs types d’offres, contrairement aux offres que l’on voit la plupart du temps, ce petit astérisque en bas de page « Les offres de réduction sont valables une fois et ne sont pas cumulables avec d’autres offres promotionnelles ».
ING se lance aussi dans le cashback
ING, institution financière internationale de bancassurances néerlandaise depuis 1991, est une banque innovante. Après avoir compris le potentiel énorme du cashback, ING a décidé de lancer sa solution basée sur une application mobile a part entière.En France, il devra rivaliser avec les gros du secteur comme : eBuyclub, iGraal, Poulpeo et Capital Koala mais aussi avec toutes les nouvelles solutions directement concurrentes lancées par des néobanques ou banques en ligne.
Que propose ING ?
ING est partie d’un constat simple, tout le monde veut profiter des bonnes affaires, mais pour autant on ne veut pas être submergé d’offres dans tous les sens dès qu’on se connecte ou utilise internet.
Le point de départ de son initiative est de présenter les meilleures offres à ses clients ainsi que les meilleures remises sous forme de cashback sur leurs achats, de cette manière-là plus personne ne passera à côté des bons plans.
Une application qui permettra de faire du shopping de façon responsable, réunissant les conditions suivantes :
- procurer la joie de faire du shopping,
- la fierté d’être responsable et
- ne pas dépenser trop d’argent.
DealWise l’application d’ING
DealWise permet de récupérer un pourcentage de l’argent dépensé lors d’achats, sous forme d’argent (pas de bon ou de points) sur son compte.
Inutile d’être client de ING pour en bénéficier. La solution est ouverte à tous. C’est une bonne chose.
Pour que ce genre d’application de cashback fonctionne il faut que l’option « empêcher le suivi inter site » ne soit pas activée, ou bloquée par Adblock, car elle rende le fonctionnement du cashback impossible, il faut que le site ou l’application puisse suivre les sessions d’achat afin de pouvoir les rembourser.
L’application faisant office de plateforme d’achats réunit au même endroit offres de cashback et remises exceptionnelles. Ouvertes à tous, même ceux qui ne sont pas clients ING. Avantageuse pour tous, les commerçants auront la possibilité de mieux comprendre leurs clients, de les attirer avec des offres ciblées et ainsi renforcer leur fidélité pour les garder.
Les internautes eux, n’ont plus besoin de partir à la recherche d’offres avant de faire leurs achats puisqu’elles sont sous leur nez. Ils font des économies grâce un comportement financier plus sain, et dernier point, non des moindres, ils ont un remboursement en espèce versé sur leur compte .
L’application n’est disponible qu’en Roumanie et aux Pays-Bas pour le moment, mais ING veut étendre cette offre et compte bien la faire devenir incontournable pour quiconque souhaite diffuser ou chercher des offres commerciales.
Avec son gros potentiel de croissance le cachback sur l’e-commerce n’est qu’un point de départ, il vise à s’étendre sur les boutiques physiques, c’est déjà le cas pour eBuyclub sur certaines enseignes, même si c’est peu répandu et peu connu.
Notre avis :
Nous avons hâte de son lancement en France pour voir les offres et les pourcentage de rétribution qui seront appliqués. Cependant, il aurait été tellement plus facile de proposer une solution de cashback qui soit basée sur les achats fait à partir de la carte de paiement plutôt qu’avec une application dédiée.