En 2024, près de 70% des Français considèrent l’immobilier comme le meilleur moyen de se constituer un patrimoine, tandis que l’assurance vie reste le produit d’épargne préféré avec plus de 1 800 milliards d’euros d’encours, détenus par 38 millions de souscripteurs.
Cependant, face à l’évolution des taux d’intérêt et aux nouvelles régulations, de nombreux investisseurs se demandent quel placement privilégier.
Dans un contexte économique incertain où l’accès au crédit se complique et où les rendements évoluent, faut-il miser sur l’immobilier ou opter pour la sécurité et la flexibilité de l’assurance vie ?
Nous livrons ici les atouts et faiblesses des deux secteurs pour faciliter la comparaison et aider à faire le bon choix en fonction des objectifs et des réalités du marché actuel.
Immobilier : atouts et faiblesses de cet investissement locatif en 2024
L’investissement immobilier, souvent perçu comme une valeur refuge, attire de nombreux épargnants. Cependant, il est essentiel de peser les pours et les contres avant de se lancer.
Les atouts de l’investissement immobilier
Investir dans la pierre : une valeur sûre
L’immobilier est traditionnellement considéré comme un investissement tangible, rassurant et pérenne. Posséder un bien immobilier offre une sécurité psychologique que peu d’autres placements peuvent égaler.
La tendance générale à la hausse des prix sur le long terme
Historiquement, les biens immobiliers ont vu leur valeur augmenter sur le long terme, malgré les fluctuations économiques. Cela en fait un placement attractif pour les investisseurs cherchant à sécuriser leur capital.
La pénurie de logements
La demande locative reste forte dans de nombreuses régions, particulièrement dans les grandes villes et les zones tendues. Cette pénurie de logements assure généralement une occupation rapide des biens mis en location, réduisant ainsi le risque de vacances locatives.
La tokenisation l’avenir du secteur immo ?
Avec l’avènement de la blockchain et des nouvelles technologies, ce secteur qui repose sur des biens physiques se modernise et devient bien plus accessible qu’avant à toutes les bourses. Un avenir plus transparent et plus inclusif s’ouvre avec la tokenisation de ce type de biens : parking, appartement, maison, villa, immeuble, château, ancienne église… Tout y passe !
Les faiblesses de l’investissement immobilier
L’encadrement des loyers et les nouvelles régulations
Actuellement, les pouvoirs publics encadrent de plus en plus les loyers, limitant la rentabilité des investissements locatifs, surtout dans les grandes métropoles. Ces mesures peuvent freiner la croissance des revenus locatifs et affecter la rentabilité globale.
Difficultés d’emprunt : des banques frileuses et des taux élevés
En 2024, obtenir un prêt immobilier devient de plus en plus complexe, avec des taux d’intérêt élevés et des conditions de financement restrictives. Les banques sont particulièrement exigeantes, notamment pour les emprunteurs qui ne sont pas fonctionnaires ou qui ne disposent pas d’un apport conséquent.
Les coûts liés aux rénovations énergétiques (DPE)
La législation impose des normes énergétiques de plus en plus strictes. Les propriétaires doivent souvent investir dans des rénovations coûteuses pour mettre leurs biens aux normes, sous peine de ne plus pouvoir les louer.
Un apport initial important nécessaire
Contrairement à d’autres placements, l’immobilier demande un investissement initial conséquent. Entre l’apport personnel, les frais de notaire, et d’éventuelles rénovations, l’entrée sur le marché peut représenter une barrière pour certains investisseurs.
La gestion locative : un engagement de temps et de stress
Louer un bien immobilier implique de gérer les relations avec les locataires, les impayés éventuels, les travaux d’entretien, et parfois même des litiges juridiques. Cela peut rapidement devenir une source de stress et d’ennuis, particulièrement si l’on gère soi-même son bien.
L’investissement immobilier plus complexe qu’avant : la nécessité d’une analyse minutieuse
Aujourd’hui, réussir un bon investissement immobilier demande bien plus qu’il y a quelques années.
Il ne suffit plus d’acheter un bien en espérant une plus-value automatique.
Le critère numéro un reste l’emplacement : une zone dynamique, bien desservie et attractive est essentielle pour garantir une bonne rentabilité. Il est indispensable de réaliser une étude comparative approfondie des prix d’achat dans le secteur, en utilisant des outils comme les sites spécialisés (Etalab, MeilleursAgents, SeLoger, etc.), en étudiant les projets d’aménagement urbain à venir, et en comparant les prix au mètre carré des biens similaires.
De plus, la réalisation de travaux devient souvent la clé de la rentabilité, que ce soit pour une rénovation ou une construction. Les travaux permettent de valoriser le bien et de générer une plus-value importante, mais cela nécessite des compétences techniques, un budget conséquent, et du temps. Il faut aussi savoir gérer les imprévus liés aux chantiers et aux réglementations en constante évolution. Ainsi, l’investissement immobilier en 2024 requiert une approche plus professionnelle et informée qu’auparavant, ce qui peut décourager les novices.
Assurance vie : un placement flexible et fiscalement avantageux
L’assurance vie est un contrat d’épargne à moyen ou long terme souscrit par un assuré qui confie son argent à un assureur pour qu’il le fasse fructifier. Les versements sont investis dans des unités de compte et/ou dans un fonds en euros. Très populaire en France, cette solution d’épargne est la préférée des Français derrière le Livret A. En 2024, ce produit d’investissement reste un choix privilégié des épargnants en raison de la disponibilité du capital, de la fiscalité allégée et de la transmission facilitée.
Les atouts de l’assurance vie
L’assurance vie, souvent vue comme un produit financier complexe, présente pourtant de nombreux atouts pour les investisseurs cherchant à diversifier leur patrimoine tout en bénéficiant d’une fiscalité avantageuse.
Flexibilité des supports d’investissement
L’assurance vie a l’avantage d’être adaptée à différents profils de risque (prudent, équilibré, dynamique). L’épargnant a la possibilité d’investir :
- Sur des fonds en euros sécurisés. Mais cette absence de risque fait souvent baisser les performances.
- Sur des unités de compte plus risquées pour diversifier son portefeuille et augmenter potentiellement ses rendements.
Pour information, l’assurance vie de Goodvest ne contient pas de fonds euros, mais uniquement des actions avec une excellente ventilation dans des secteurs performants.
Avantages fiscaux attrayants
La fiscalité de l’assurance vie est spécifique :
- Après 8 ans de détention, des avantages fiscaux sont accordés sur les gains. En cas de retrait, le prélèvement forfaitaire s’élève à seulement à 24,7% (au lieu de 30%) pour les sommes investies qui sont inférieures à 150 000€. Un abattement annuel de 9 200€ pour un couple et de 4 600€ pour une personne seule s’applique également sur les gains générés.
- En cas de transmission du capital après le décès du souscripteur, des abattements fiscaux attractifs sont accordés aux bénéficiaires.
Liquidité et accessibilité
Les versements sur un contrat d’assurance vie sont libres et modulables selon les capacités d’épargne de chacun. Les retraits ou rachats sont possibles à tout moment, offrant une grande souplesse pour gérer son épargne.
On parle d’investissement liquide car les fonds sont disponibles à tous moments.
Outil de préparation à la retraite et de transmission du patrimoine
L’assurance vie permet de compléter les revenus à la retraite. Le souscripteur peut choisir de faire des retraits réguliers ou de transformer son capital en rente viagère qui lui sera versée jusqu’à la fin de sa vie. Grâce à une fiscalité allégée, ce produit d’épargne a également un rôle essentiel dans la transmission de patrimoine.
Possibilité d’investir sur des supports en faveur de la transition énergétique
L’épargnant a la possibilité de participer activement à la protection de la planète en investissant exclusivement son capital dans des entreprises engagées pour le climat.
Héritage, transmission et retraite
Ce placement permet d’épargner pour plus tard :
- Le souscripteur fait travailler son argent afin d’obtenir des revenus passifs, une fois à la retraite. D’ailleurs, il a le choix de la sortie des fonds. Durant ses années d’épargne, il peut aussi adopter la méthode du DCA (Dollar cost averaging) en programmant des versements réguliers.
- À son décès, son contrat d’assurance vie lui permet d’avantager les héritiers grâce à un traitement fiscal spécifique.
Les faiblesses de l’assurance vie
En dépit de ses atouts considérables, l’assurance vie présente des aspects moins séduisants.
Rendements des fonds en euros en baisse
Depuis plusieurs années, les taux des supports garantis de l’assurance vie sont en baisse continue. Pour les investisseurs, le principal impact est la faiblesse de la rémunération de leur épargne face à l’inflation.
Bien sûr, les rendements vont dépendre de l’assurance vie choisie. Alors que certains contrats d’épargne ne décollent pas des 3% de rentabilité, d’autres vont jusqu’à 12%. Tel est le cas de l’assurance vie Goodvest qui permet en plus d’épargner pour la planète en agissant en sa faveur.
Risques liés aux unités de compte / actions
Puisque les unités de compte n’offrent pas de garantie en capital, les risques de perte subsistent. C’est la raison pour laquelle il est crucial de bien choisir ses supports et de diversifier son portefeuille.
Frais associés aux contrats d’assurance vie
Une assurance vie peut entraîner différents frais dont des frais d’entrée, de gestion et d’arbitrage. Leur coût peut rogner la performance globale du contrat. C’est pourquoi, il est judicieux de se tourner vers les assurances vie nouvelles générations telles que Nalo, Mon Petit Placement, Goodvest ou encore Yomoni. Ces plateformes d’investissement permettent de réduire les frais inutiles.
Chez Goodvest par exemple, les frais sont deux fois plus faibles que ceux d’une banque traditionnelle. Sans frais cachés : 0€ sur l’entrée, la sortie, les versements, les arbitrages, les rétrocessions… Les frais totaux s’élèvent de 1,7% à 1,9%, dont 0,60% pour l’assureur Générali.
À qui s’adressent l’assurance vie et l’achat immobilier ?
L’investissement immobilier convient particulièrement à ceux qui ont déjà un apport conséquent, des connaissances en immobilier ou qui veulent s’en donner les moyens.
En revanche, l’assurance vie est particulièrement adaptée à des investisseurs prudents, qui souhaitent sécuriser leur avenir et celui de leur proche. Cependant, pour maximiser les avantages d’un contrat d’assurance, il est conseillé de diversifier les supports d’investissement, de l’approvisionner régulièrement, d’effectuer des retraits intelligents, de sécuriser les plus-values et de ne pas hésiter à changer de contrat pour un autre qui comble les attentes de l’épargnant.
Il est tout à fait recommander de de combiner ces deux moyens qui permettent de générer des revenus passifs. Ceci dans le cadre de la diversification de son porte-feuille.
Un crédit vous engage et il doit être remboursé. Vérifiez votre capacité de remboursement avant de vous engager.
Pas de conseils, juste un partage d’informations. Faites vos propres recherches. Les performances passées ne garantissent pas les performances à venir.