De nombreuses personnes n’osent pas se lancer dans l’arène des marchés financiers. Parmi elles, certaines imaginent que ce genre de placements reste réservé aux plus riches. C’est un véritable biais de pensée. En effet, à condition d’établir de bonnes stratégies et en développant une compréhension claire des risques encourus, même un maigre pécule peut fructifier. Mais alors, comment investir en bourse avec un petit budget ?
C’est à cette question légitime que cet article va se consacrer. Suis-je sur le point de vous dévoiler une technique secrète pour multiplier sa fortune à tous les coups ? Non. En revanche, je tiens à vous montrer qu’il existe des pistes à explorer.
Parmi elles, l’exploitation du DCA. Mais aussi l’optimisation de l’épargne ; épargne qu’on ventilera avec prudence afin d’obtenir des résultats intéressants. Je vais aussi revenir sur certaines erreurs courantes ; comme celle qui consiste à trop compter sur l’effet de levier.
Il n’existe toujours pas de baguette magique dans le domaine de la spéculation, que ce soit à court ou à long terme. Alors rien ne vaut la patience et la rationalité. Voici quelques conseils !
Investir en bourse avec peu d’argent : les avantages du DCA
Derrière l’acronyme DCA, on retrouve l’expression Dollar-Cost Averaging (DCA). Lorsqu’il adopte cette stratégie, l’investisseur engage la même somme à intervalles réguliers, quelle que soit la situation du marché. Cette approche peut, grâce aux repères qu’elle offre, se révéler particulièrement bénéfique pour les petits budgets, c’est ce que révèle en tout cas les sites spécialisés sur l’investissement comme Lesformationstrading.fr ou zonebourse.com.
Ainsi l’impact de la volatilité du marché sur l’investissement global n’est plus aussi important. Et pour cause : il est question d’acheter plus d’actions lorsque les prix sont bas et moins lorsque les prix sont élevés. Les fluctuations n’entrent pas en ligne de compte.
Pourquoi se tourner vers le DCA lorsqu’on a un budget modéré ?
Par définition, quelqu’un qui ne dispose pas d’un capital très conséquent montrera une tolérance au risque moins importante. Le DCA contribue à sa sérénité : en privilégiant la linéarité du montant, il n’a pas à « timer » le marché. Sachant que cette tâche s’avère parfois difficile même chez les investisseurs expérimentés.
Optimisation de l’épargne : privilégier l’investissement intelligent
Encore aujourd’hui, les sites Internet se servent d’une « piggy bank » (tirelire en forme de cochon) pour illustrer les démarches de placement bancaire. Et je peux les comprendre. Cette image quasi universelle permet de cerner le sujet abordé en un clin d’œil. Le problème, c’est qu’elle fait éco au pire type d’économie possible : celle qui ne donne lieu à aucune fructification. Ne rien planifier, ne rien choisir en conscience ne vaut pas mieux que de sacrifier ses espèces dans la fente d’une tirelire en faïence.
Mieux vaut se montrer méthodique et productif. Commencez par examiner votre budget pour déterminer la somme à investir raisonnablement chaque mois. Même de petites sommes, lorsqu’elles sont injectées régulièrement, sont susceptibles de s’agréger, de « faire des petits », si j’ose l’expression. C’est ce qu’on appelle la capitalisation. Encore faut-il bien sélectionner ses produits d’épargne.
Cela va de soi : certains terrains sont plus glissants que d’autres dans l’univers retors de la finance. Je vous conseille deux voies… non pas royales, mais astucieuses :
- Les fonds indiciels. Il s’agit d’un portefeuille collectif, visant à répliquer la performance d’un indice de marché spécifique. Il y a notamment le très populaire S&P 500 ou le NASDAQ. S’ils sont séduisants lorsqu’on a peu d’argent à investir, c’est parce que les frais de gestion associés se veulent particulièrement modérés. En effet, le gestionnaire a un rôle moins « vif » que dans d’autres itérations. Cela se ressent sur les coûts ajoutés.
- Les ETFs (pour Exchange-Traded Funds). Véritable cheval de bataille pour quelques stratèges, y compris chez les boursicoteurs aguerris, les ETFs sont souvent confondus avec les fonds indiciels. Il faut dire que leurs principes se font écho. Avec une différence tout de même : les ETF sont négociés sur la place financière, au même titre que les actions. On peut les acheter ou les vendre tout au long d’une journée, moyennant des prix du marché fluctuants.
Dans un cas comme dans l’autre, et encore plus manifestement en ce qui concerne les ETF, la diversification des actifs est de rigueur. S’il ne fallait retenir qu’une recommandation, ce serait d’ailleurs celle-ci. Ne perdez jamais de vue l’importance de nuancer votre panier de produits. Dans le cas contraire, une mauvaise surprise se payerait cher – du moins, elle nuirait fortement à votre modeste placement.
L’effet de levier : attention au chant des sirènes…
Je n’inviterais peut-être pas autant à la prudence si je m’adressais aux traders expérimentés. Si vous disposez d’un petit budget, toutefois, je vous recommande de ne pas trop « jouer » avec les leviers financiers.
La technique est fort connue, mais j’en rappelle rapidement le principe. Cela consiste à mobiliser de l’argent emprunté, en espérant ainsi optimiser le rendement d’un investissement.
Malheureusement, et mathématiquement, cela fait grimper les risques de pertes. Ceux qui ne disposent pas de ressources conséquentes jouent alors un jeu dangereux. En louvoyant, en essayant de ne pas puiser dans leur capital, ils s’exposent à une chute particulièrement douloureuse. Car le filet de sécurité paraît très mince.
Investir avec un petit budget : informez-vous… et formez-vous !
Quoi qu’il en soit, le meilleur moyen de gagner en bourse reste… l’humilité. N’imaginez pas détenir la recette miracle. Méfiez-vous des influenceurs malhonnêtes qui roulent en Porsche devant un fond vert.
Fixez-vous des objectifs réalistes. Renseignez-vous sur les tendances, sans croire aux prophéties. En trouvant votre équilibre, et pourquoi pas en suivant les astuces que j’ai délivrées ci-dessus… vous pourriez bien faire évoluer positivement vos économies.
N’hésitez pas à consulter le reste des rubriques et des articles pour en apprendre davantage. La formation est une étape précieuse. Et on ne finit jamais d’apprendre ! Qu’on ait des milliers, des millions, ou quelques centaines à investir.
Ceci n’est pas un conseil en investissement mais un partage d’information. Faites vos propres recherches. Il y a un risque de perte en capital.
