En France, échapper aux autorités en cas d’excès de vitesse est presque impossible. Avec l’avancée de la technologie, il n’y a pas que la police de la route qui est aux aguets, les radars le sont aussi. Les sanctions pouvant être lourdes, savoir si un conducteur a été flashé est un problème à part. Distinguer les flashs radar n’a jamais été facile, surtout la nuit quand tout le monde allume leurs phares. Faisons le point sur les radars et leur principe.
Flashé par un radar, comment le savoir ?
Ce n’est pas toujours évident, il faudra s’armer de patience. Généralement lorsque l’on s’attend à recevoir une amende c’est que l’on reconnaît avoir commis une infraction du code de la route. Mais malheureusement, il n’existe aucun dispositif pour informer un conducteur qu’il a été flashé à tel endroit et à tel moment. Le seul moyen pour le savoir : attendre l’avis de contravention dans la boîte aux lettres.
Toutefois, il faut savoir qu’un conducteur flashé par un radar n’est pas immédiatement sanctionné. Cela peut prendre des semaines, voire des mois.
D’après un communiqué officiel, « Il n’y a pas de délai fixe pour recevoir une amende. Cependant, elle est prescrite au bout d’un an ». Si le concerné n’a pas été poursuivi après ce délai, aucune sanction ne doit s’appliquer. Par contre, s’il se fait arrêter pendant ladite période, l’infraction initiale peut être reconsidérée.
Flash radar : les pénalités
Les amendes pour excès de vitesse sont basées sur un barème gradué en fonction de la vitesse enregistrée et de la limite autorisée.
Celles-ci sont classées en 5 catégories allant de la moins grave à la plus grave.
- Si le conducteur roulait à 20 km/h au-dessus de la limite autorisée, l’amende est généralement de 68€.
- Pour un excès de vitesse compris entre 20 km/h et 49 km/h, l’amende est de 135€. En cas de paiement immédiat ou dans un délai réduit, celle-ci peut être réduite à 90€.
- Pour un excès de vitesse supérieur à 50 km/h, les sanctions sont plus sévères.
- En plus de l’amende, il est possible de faire l’objet d’une suspension de permis et d’une confiscation de son véhicule. Le montant de l’amende à son tour est déterminé par les tribunaux et peut varier en fonction de la gravité de l’infraction.
Toutefois, force est de savoir que ces montants ne sont qu’à titre indicatif. Les circonstances et les décisions des autorités influent sur le montant de l’amende et d’autres sanctions complémentaires peuvent s’appliquer.
Je suis sûr d’avoir été flashé par un radar, mais je n’ai pas eu de contravention
Beaucoup de conducteurs ont été flashés par un radar, mais ne reçoivent pourtant pas de contravention.
Dans ce cadre, il faut avoir le bon réflexe en :
- Vérifiant les dates : en général, l’avis de contravention doit être envoyé dans les 45 jours suivant l’infraction. Il faut donc s’assurer que ce délai n’a pas encore expiré depuis le moment du flash.
- Contactant les autorités compétentes : si le délai est écoulé, le conducteur peut se renseigner sur le site de l’ANTAI (Agence Nationale de Traitement Automatisé des Infractions). Il s’agit d’un organisme français responsable de la réception, de l’enregistrement, du suivi ainsi que du traitement des infractions routières automatisées comme les excès de vitesse. Il est possible de consulter son dossier en ligne.
- Vérifiant les coordonnées : il faut s’assurer que les coordonnées, notamment l’adresse postale sur le certificat d’immatriculation, sont à jour. Si elles ne le sont pas, il est possible que l’avis de contravention soit envoyé à l’ancienne adresse. Cette erreur peut être sanctionnée également.
Ces nouveaux radars de vitesse
Aujourd’hui, généralement les gros rouleurs utilisent Waze ou Coyotte, qui sont des applications qui permettent d’être informé en cas de présence d’un contrôle routier. C’est donc un moyen d’éviter de se faire flasher. Cependant parfois les forces de l’ordre utilisent des moyens difficiles à démasquer. C’est le cas par exemple de ce nouveau radar, connu sous le nom d’Hydre. Il ne sanctionne pas la vitesse mais le bruit supérieur à 80dB. Il sert à lutter contre la nuisance sonore.
Il y a aussi ceux qui sanctionnent en cas d’arrêt sur une voie de circulation pour déposer un client, quand on est taxi ou VTC ou simplement acheter son pain ou ses cigarettes.
Connaissez-vous les différents types de radar existants ?
La sécurité routière est devenue une préoccupation majeure depuis longtemps. Mais saviez-vous que les radars étaient plus anciens. Le premier radar a été testé en France en 1946, sous le nom de Mesta 100. On comprend que celui-ci a été développé pendant la Seconde Guerre mondiale.
En 2018, on dénombre, 4700 installations automatiques en France. Depuis le nombre a encore augmenté. Voici les différents types de radar que l’on rencontre :
- Radar de vitesse fixe,
- Radar de tronçon,
- Radar de feu rouge
- Ceux qui sont discriminants,
- Radar mobile et mobile embarqué,
- Ceux des passages à niveau,
- Ceux qui sont utilisés sur les chantiers : dit radar autonome
- Ceux qui sont pédagogiques et qui indiquent juste la vitesse à laquelle on roule.
