Cela fait des années que les arnaques et les escroqueries en ligne sévissent . En parallèle, les médias n’en finissent pas de prévenir les mobinautes comme les internautes des derniers stratagèmes utilisés par les fraudeurs pour que ces derniers ne tombent pas dans le piège. Cependant, beaucoup tombent encore dans le Panneau de ces différentes techniques de persuasion, qui sont de plus en plus sophistiquées, et voient leur compte bancaire se vider en quelques secondes. Comment ça se fait ? Toutefois, la vraie question serait plutôt : la France est-elle le seul pays envahi par ces entités malveillantes ou notre « peuple » est-il trop crédule ? Faisons un point sur les études évoquées par Visa sur ce sujet.
Des stratagèmes malveillants : le quotidien des Français
Cela n’a rien d’un phénomène nouveau, les Français vivent depuis longtemps avec des escrocs de haut niveau capables de vider leur compte en quelques clics.
Des méthodes faciles à déchiffrer, mais pourtant difficiles à saisir pour beaucoup de Français
Appels suspicieux, mails malicieux, messages de phishing… l’art de l’escroquerie se présente sous différentes formes. Les arnaqueurs trouvent toujours les meilleures techniques pour berner les internautes et se servir de leur crédulité pour bien ficeler leur formule. Et même si quelques-uns parviennent à les débusquer, le reste de la population n’est pas assez conscientisé à la cyber-malveillance pour contre attaquer ces escrocs. Les personnes âgées sont les plus nombreuses à se faire avoir, mais tout le monde est concerné. À vrai dire, personne n’est à l’abri des arnaques d’autant plus quand les méthodes ont bien été étudiées.
Ils comptent sur la naïveté de leur cible…
C’est un fait, les Français sont les plus enclins aux arnaques en ligne. En moyenne, un Français reçoit 3 appels par jour sous couvert de divers motifs. Isolation à 1 euro, des signes d’anomalies sur le compte bancaire, des formations à proposer pour le CPF… ce n’est pas la créativité qui manque à ces arnaqueurs. Mais il faut comprendre que si leur projet tient toujours, c’est forcément parce que sa cible à son tour mord à l’hameçon. Un manque de vigilance ou tout simplement de la naïveté à couper le souffle, la nature indéniable de ces personnes touchées est le premier facteur de la vulgarisation des arnaques en ligne.
L’arnaque est partout, mais en France, c’est un business fructueux
L’arnaque en ligne a envahi le monde depuis la vulgarisation de l’internet mais pourquoi ces individus s’intéressent-ils à la France ?
La France : n°1 de la crédulité
Des études ont été lancées vis-à-vis de cette situation. En partenariat avec Wakefield Research, Visa s’est focalisé sur les enjeux de ces différentes attaques frauduleuses qui surgissent sur le territoire français depuis des années. Intitulée « Fraudulese : The Language of Fraud », cette étude montre des chiffres étonnants.
En effet, cette dernière affirme que 33%, soit un tiers de la population française, admet avoir été au moins une fois victimes d’une arnaque. Un taux plutôt élevé comparé à celui de certains de ses voisins : 32% pour l’Espagne, 28% pour l’Allemagne, 26% pour le Royaume-Uni et 19% pour l’Italie. Les techniques les plus attrayantes sont en général via SMS, proposant un petit cadeau, une offre exceptionnelle ou un gain, explique l’étude.
Les Français semblent donc les plus naïfs !
Pas étonnant que les médias en profitent ainsi que certains hommes et femmes en politique. Nous aimons beaucoup une image qui reflète bien la situation de ceux qui croient encore tout ce que disent les médias. On y voit un couple sur son canapé devant le journal du 20h00 et l’un dit « et si on était manipulés ? Penses-tu ! ils en auraient parlé aux infos ! »
Vigilants, mais pas assez
Tous les Français le savent, les arnaques par téléphone ou en ligne sont omniprésentes dans l’Hexagone. Le fameux site Bloctel, qui doit les protéger de cela ne fonctionne pas toujours comme il se doit.
Tout le monde est au courant des enjeux de ces différentes méthodes quant à la cybercriminalité. Cependant, ils sont toujours nombreux à tomber dans leur panier, et ce, même après avoir pris de temps d’observer le langage frauduleux. Outre l’orthographe qui est un point d’alarme majeur dans la détection des fraudes, la charte graphique est l’un des éléments avec lesquels ces individus malveillants peuvent tromper les consommateurs. 56% ont déjà le réflexe de vérifier que la notification a bel et bien été envoyée depuis une adresse officielle, mais malheureusement, cela ne suffit pas pour découvrir le pot aux roses.