Avec les nouvelles technologies et l’évolution des banques en ligne, le secteur bancaire présente une dynamique en termes d’emploi. Le recrutement dans ce domaine se révèle être en légère hausse.
Banque : un recrutement dynamique
2022 est une année caractérisée par le dynamisme du recrutement dans le secteur bancaire.
Plus de 40 000 salariés recrutés
En 2021, le marché de l’emploi du secteur bancaire fut marqué par le dynamisme de recrutement. Les statistiques ont révélé 40 300 recrutements contre 34 000 au cours de la période du Covid. Bien qu’il n’y ait pas encore de chiffres exacts, à ce jour, il a été démontré que pour l’année 2022, le secteur bancaire continue dans cette lancée. Il est à noter que le secteur bancaire enregistre 350 400 employés, ce qui représente 1,7% du total des emplois dans le secteur privé de l’Hexagone. De plus, plus de 95% des emplois occupés sont en contrat CDI. Cela représente 3 à 4 fois plus que la moyenne nationale.
Les profils recherchés
Depuis 2020, les statistiques indiquent l’évolution structurelle du profil des salariés. On dénombre essentiellement plus de 65% de cadres dont la majorité est composée de personnes de la gent féminine. D’autant plus que les profils recrutés dans le secteur se révèlent être de plus en plus qualifiés. Près de 60% des recrutements en CDI disposent de bac +4/5. Il est à noter que même avec ces profils, la mixité est respectée. En effet, les recrutements en CDI présentent plus de 50% de femmes. De nos jours, le recrutement dans le secteur bancaire concerne essentiellement la relation client et les fonctions commerciales. Avec l’essor des nouvelles technologies et la digitalisation, les fonctions informatiques sont également de plus en plus recherchées.
Le dynamisme de recrutement indique-t-il plus de licenciement ?
Le dynamisme de l’embauche laisse toujours penser qu’il y a plus de licenciements.
Le nombre de salariés en baisse
Dans le secteur de la banque, il a été révélé que le nombre de salariés est en baisse. Toutefois, le rythme se montre faible. L’Association française des banques ou AFB ont donné des chiffres en baisse de près de 1% en une année. Il est à noter que l’année précédente, les statistiques avaient déjà diminué. Même si le secteur bancaire figure parmi les gros employeurs de la France, le nombre de salariés dans la banque est toujours en déclin. Si l’on se réfère au nombre de salariés de la banque d’il y a 10 ans de cela, les 350 400 employés actuels de la banque semblent faibles. En effet, à cette époque la banque enregistrait près de 379 000 personnes.
Les causes de cette baisse de nombre de salariés
Contrairement à ce que la plupart des gens pensent, la banque enregistre un faible taux de licenciement. La plupart des motifs de départ des salariés de la banque sont les démissions. Toutefois, il a été démontré que la crise et l’inflation ont ralenti la démission. Il y a également les départs en retraite. L’étude de la Fédération Bancaire Française (FBF) a d’ailleurs révélé que l’ancienneté moyenne des salariés bancaires est de 15 ans. Les mobilités internes sont également des causes probables du dynamisme de recrutement bien que le taux de turn-over de 6,6% est largement inférieur à la moyenne nationale.
Qu’en est-il du marché de l’emploi global ?
Le marché de l’emploi global influe également sur le secteur bancaire.
Selon le rapport NFP
Le rapport NFP (le rapport sur les créations d’emplois) a révélé une hausse de taux de la Fed, soit un accroissement de 0,75%. La publication de chiffres mensuels de l’emploi aux États-Unis a démontré la vigueur du marché du travail. JP Morgan a jugé que les chiffres sont tenus de rassurer les craintes de récession. Toutefois, ils renforcent les doutes concernant l’ampleur du travail qui attend la Fed.
Suivant le rapport de l’INSEE
L’INSEE a mis en ligne une estimation flash le 5 août. L’institut a fait le compte de 102 000 créations de postes dans le secteur privé au cours du deuxième trimestre de l’année 2022, soit un accroissement de 0,5% par rapport au premier trimestre. Bien que l’économie présente des incertitudes, ces statistiques indiquent essentiellement la bonne santé de l’emploi.