Comment fonctionnent les cryptos ? terminologie / lexique

Premièrement, la capitalisation boursière, le market cap.

La capitalisation boursière vous indique la vraie valeur d’une crypto-monnaie. Le simple fait de regarder le prix d’un coin ne nous dit rien. Regarder la capitalisation boursière nous dit tout. Car pour obtenir cette capitalisation boursière (market cap), vous devez multiplier le prix actuel du coin par l’offre en circulation (Circulating Supply). Cela nous indique en un coup d’œil le montant d’argent investi dans cette crypto.

Numéro deux, le trading au comptant, ou le spot trading.

Cela signifie simplement que vous achetez ou vendez un coin avec de l’argent dont vous disposez. Que vous achetez ou vendez différents actifs, différentes crypto. Si vous débutez dans le trading, cela peut sembler déroutant, mais si vous voulez simplement acheter ou vendre un coin, une crypto, vous ferez du trading au comptant, du spot trading.

Numéro trois, un échange crypto, un exchange.

C’est une plateforme d’échange où vous échangez, où vous tradez des cryptos. Et il existe deux types d’exchanges : les exchanges centralisés et les exchanges décentralisés (DEX).

• Un exchange centralisé est l’endroit où vous avez besoin d’un compte, vous devez créer un compte sur le site en question, vous fournissez donc une adresse e-mail et un mot de passe et procédez aux vérifications d’usage (connaissance client ou KYC Know Your Customer).
• Un échange décentralisé est l’endroit où vous connectez simplement votre portefeuille crypto (un portefeuille Metamask par exemple) sans qu’il n’y ait besoin d’aucune information de votre part. Il vous suffit de connecter votre portefeuille crypto au site en question (Pancake Swap par exemple). L’avantage d’utiliser un échange décentralisé est que vous n’avez pas à lui fournir vos informations personnelles. Et il y a beaucoup d’avantages à cela, surtout si vous résidez dans un pays très réglementé.

Mais ils ont chancun des avantages et des inconvénients. Sur un exchange centralisé, vous pouvez échanger tout au sein d’une plate-forme. Vous ne payez aucun frais de gas (gas fees), tout est très transparent. Alors qu’avec un exchange décentralisé, les frais sont généralement plus élevés. De plus, sur un exchange décentralisé, vous devrez payer des frais de gas, ce qui est un autre terme que nous aborderons un peu plus tard dans cet article.

Numéro quatre, haussier et baissier.

Si nous sommes haussiers, nous nous attendons à ce que le marché augmente les prix et la capitalisation boursière. Si nous voyons par exemple Bitcoin à 20 000 €, et que nous sommes optimistes, nous nous attendons donc à ce que son prix dépasse 20 000 €. Nous sommes alors haussiers.
Si nous sommes baissiers sur le marché, nous nous attendons à ce que les prix baissent. Et bien sûr chacun a son avis. Personne n’a raison à 100% et ne peut prédire l’avenir. Mais à long terme, je parle de plusieurs années, peut-être des décennies, Bitcoin a toujours été haussier. Mais si vous regardez des intervalles plus courts comme un jour, une semaine, quelques mois, son cours pourrait être baissier. Tout dépend vraiment de la période que vous prenez en compte.

Alors soyez prudent, faites vos propres recherches et comprenez que l’investissement dans les crypto-monnaies est dangereux. Rien de tout cela n’est un conseil financier, je veux juste vous aider à vous familiariser avec ces termes et les choses qui se passent dans le monde des cryptos.

Ces types de marchés reprennent les codes de la Bourse avec le bear market et le bull market.

Numéro cinq, la volatilité.

La volatilité évalue l’amplitude de variation de prix d’un crypto-actif ou d’un marché. Plus le prix de l’actif varie, plus il est volatil, et réciproquement. Elle se mesure sur une période donnée. Nous pouvons donc avoir des actifs très volatils qui bougent beaucoup, et d’autres au contraire nettement moins volatils qui varient peu. Comme un stablecoin qui est indexé sur le dollar par exemple, sur lequel il n’y a pas ou très peu de volatilité. Alors que certaines crypto-monnaies peuvent être extrêmement volatiles (et c’est peu de le dire!).

Numéro six : le portefeuille (crypto wallet).

Vous aurez donc besoin d’un portefeuille crypto et vous en aurez en facilement. Supposons que vous créiez un compte sur un exchange centralisé par exemple. Votre portefeuille est crée automatiquement et il sera en quelque sorte détenu par le site en question. Vous obtenez alors une ou des adresse(s) de dépôt. Vous pouvez y déposer de la crypto-monnaie, mais vous ne détiendrez pas nécessairement vos propres coins.

Pour réellement détenir vos cryptos vous devrez opter pour un portefeuille autonome dit cold wallet. Cela signifie que vous posséderez vos actifs en main propre et que personne ne pourra les bloquer ou les subtiliser. Il existe deux types de portefeuilles autonomes, les cold wallets matériels ou physiques (hardware wallets), et les cold wallets de type logiciels (Metamask par exemple).

Ce choix n’a vraiment pas d’importance tant que vous optez pour quelque chose de réputé, personnellement, je n’aime pas les portefeuilles matériels. Je suis plus à l’aise avec un portefeuille logiciel simplement parce que c’est gratuit et illimité. Et beaucoup de ces portefeuilles logiciels sont compatibles avec d’autres. Donc, si je crée un portefeuille sur MetaMask par exemple, je pourrai le restaurer dans un portefeuille Coinbase ou un autre portefeuille de confiance.

Donc, si vous voulez vous lancer dans la finance décentralisée, vous devriez créer votre propre portefeuille, votre cold wallet, physique ou logiciel.

Numéro sept, market makers et market takers.

Vous avez donc probablement déjà vu ou entendu ces termes si vous utilisez un exchange crypto, les frais peuvent être très différents si vous êtes un market maker ou un market taker. Ainsi, un market maker est quelqu’un qui passe des ordres à cours limité, et un market taker est quelqu’un qui passe des ordres au marché.

Numéro huit, les stablecoins.

Voici quelques exemples de stablecoins. L’USDT n’a pas une grande réputation mais il est pris en charge par de nombreuses plates-formes différentes. L’USDC semble un peu mieux. Le BUSD est en fait soutenu par des fonds réels à la banque, dans une banque réglementée à New York.

Fondamentalement, un stablecoin fixe sa valeur par rapport au Dollar américain. Ainsi, un stablecoin devrait être égal à un dollar. Les crypto-monnaies telles que le Bitcoin et l’éther offrent un certain nombre d’avantages, et l’un des plus fondamentaux n’exige pas la confiance dans une institution intermédiaire pour envoyer des paiements, ce qui ouvre leur utilisation à n’importe qui dans le monde. Mais un inconvénient majeur est que les prix des crypto-monnaies sont imprévisibles et ont tendance à fluctuer, souvent énormément.
Cela les rend difficiles à aborder pour les personnes ordinaires. Généralement, les gens s’attendent à pouvoir savoir combien leur argent vaudra dans une semaine, à la fois pour leur sécurité et leur gagne-pain.

L’imprévisibilité des crypto-actifs diffère beaucoup des prix généralement stables de la monnaie fiduciaire, comme le dollar US, ou d’autres actifs, comme l’or. La valeur de devises comme le dollar varie progressivement au fil du temps, mais les changements au jour le jour sont souvent plus radicaux pour les crypto-monnaies, dont la valeur augmente et diminue régulièrement.

Les Stablecoins tentent de lutter contre les fluctuations de prix en liant la valeur des crypto-monnaies à d’autres actifs plus stables – généralement des monnaies fiduciaires FIAT, une monnaie émise par le gouvernement que nous utilisons tous au quotidien, comme l’euro ou le dollar.
Habituellement, l’entité derrière un stablecoin mettra en place une « réserve » où elle stocke en toute sécurité l’actif ou le panier d’actifs soutenant le stablecoin – par exemple, 1 million de dollars dans une banque à l’ancienne (le genre avec des succursales et des caissiers et des guichets automatiques dans le lobby) pour sauvegarder un million d’unités d’un stablecoin.
C’est une façon dont les stablecoins numériques sont rattachées aux actifs du monde réel. L’argent de la réserve sert de garantie pour le stablecoin – c’est-à-dire chaque fois qu’un détenteur de stablecoin souhaite encaisser ses jetons, un montant égal de l’actif qui le soutient est prélevé sur la réserve.
Il existe un type de stablecoin plus complexe qui est garanti par d’autres crypto-monnaies plutôt que FIAT, mais qui est toujours conçu pour suivre un actif grand public comme le dollar.

 

Numéro neuf, DeFi et CeFi

D’un coté la DeFi, qui signifie finance décentralisée. De l’autre côté, la CeFi, la finance centralisée, cela signifie qu’il existe une entité centralisée contrôlant ce système.

Si vous avez un compte bancaire, votre compte est contrôlé par une banque. La banque contrôle votre argent, elle peut geler vos fonds, elle peut approuver des transactions pour vous, mais vous n’avez pas nécessairement le contrôle. La même chose s’applique aux exchanges crypto. Il existe des échanges crypto centralisés (CeFi) comme Coinbase ou Binance pour lesquels vous devez créer un compte, ici ils ont le contrôle sur vos actifs.

Mais même s’ils ont le contrôle, vous pouvez toujours déplacer vos fonds. Cela ne signifie pas nécessairement qu’ils sont mauvais ou bons, cela signifie simplement que le système fonctionne de cette façon.

Alors que dans la finance décentralisée (DeFi), vous contrôlez tout vous-même. Vous n’avez pas besoin de compte, vous pouvez simplement connecter votre portefeuille (crypto wallet), vous pouvez faire des transactions, négocier contre d’autres contrats intelligents et personne ne peut vous dire non. C’est ce qu’est la finance décentralisée.
Il n’y a pas d’autorité centralisée pour contrôler ce qui se passe là-bas, c’est pourquoi nous voyons beaucoup de choses folles se produire dans la DeFi où vous pouvez gagner beaucoup d’argent mais où vous pouvez également vous faire arnaquer.

Donc la DeFi est géniale, mais c’est aussi très risqué. Donc si vous vous lancez dans la DeFi, soyez très prudent, faites vos recherches et prenez des risques calculés.

Numéro dix, le minage ou le crypto mining.

C’est lorsque vous utilisez un ordinateur ou un autre type d’appareil physique pour traiter des calculs qui en retour vous font gagner de la crypto-monnaie. Cela dépend de votre matériel et cela dépend aussi du coin que vous minez.

Il existe de nombreuses façons de miner, selon que vous souhaitez utiliser votre CPU, votre GPU, vos disques durs, vos connexions réseau, … Il existe de nombreux types d’exploitation de mining et le coin le plus rentable à exploiter peut changer tous les jours. Il y a donc beaucoup de risques et de coûts initiaux si vous vous lancez dans le minage de crypto, car vous avez besoin d’un bon équipement et de beaucoup de connaissances.

Numéro onze, les altcoins.

Toutes autres crypto-monnaies qui n’est pas un Bitcoin. Et il y a beaucoup d’altcoins différents. Certains peuvent être bons, d’autres peuvent être mauvais, tout dépend de ce que vous en pensez. Et même si vous pensez qu’une crypto-monnaie est bonne ou mauvaise, cela ne signifie pas nécessairement que le prix va augmenter ou baisser.
J’ai vu le prix de ce que je pensais être de mauvaises crypto-monnaies augmenter, tandis que des Altcoins que je considérais comme bons ont baissé de valeur. C’est fou mais comme ça !

Numéro douze, la monnaie fiduciaire.

La monnaie Fiat signifie simplement de l’argent, Euros, Dollars américains, Dollars canadiens, Pesos mexicains, Yens japonais, Dollars taïwanais, … peu importe. C’est la monnaie officielle imposée et utilisée par un pays et nous l’appelons Fiat. Et la crypto-monnaie peut être échangée contre une monnaie Fiat, et une monnaie Fiat peut être échangée contre de la crypto-monnaie.

Numéro 13, le Gas ou les frais de transaction.

Le gas est le carburant qui alimente toutes les transactions au sein d’un certain réseau.
Disons que vous utilisez Ethereum et que vous allez sur une plate-forme comme Uniswap, vous avez besoin de gas pour alimenter vos transactions, et ce gas est payé avec les coins du réseau. Donc, si vous êtes sur le réseau Ethereum, vous paierez avec de l’ETH. Si vous utilisez le Pancake Swap qui se trouve sur la smart chaîne Binance, vous aurez besoin de BNB, le Binance Coin, pour alimenter ces transactions. Ainsi, quel que soit le réseau que vous utilisez, vous aurez besoin du coin du réseau pour payer ces frais de réseau également appelés Gas ou Gas fees.

Maintenant, cela ne s’applique vraiment qu’à la DeFi. Ainsi si vous êtes sur une plate-forme centralisée comme Coinbase, Binance ou autre, vous ne payez pas vraiment de frais de gas, c’est pourquoi c’est l’endroit idéal pour commencer si vous êtes un nouveau crypto utilisateur. Cela rend donc les choses beaucoup plus faciles. Vous ne payez pas les frais de gas. Les frais sont beaucoup moins élevés en général. Les plateformes centralisées sont un excellent endroit pour commencer à apprendre avant de vous lancer dans la DeFi, ce qui peut être plus compliqué.

Numéro 14, public ledger ou grand livre public.

Avec ces blockchains qui pour beaucoup d’entre elles sont très transparentes, chaque transaction qui s’effectue est enregistrée dans le grand livre public. Nous pouvons par exemple regarder Blockchain.com. Ils ont un Bitcoin Explorer et vous pouvez mettre n’importe quel type d’ID de transaction ou de portefeuille, et vous pouvez voir les balances, l’historique des transactions de ce portefeuille. Il en va de même pour les autres blockchains qui nécessitent du Gas, car elles sont leur propre chaîne, elles ont leur propre réseau.

Vous pouvez donc aussi voir l’Ether Scan. C’est tout ce qui se passe sur Ethereum. Et la même chose pour la smartchain Binance. C’est BSC Scan. Toutes les transactions peuvent être trouvées en utilisant le site.

C’est un registre public. C’est un endroit pour découvrir ce qui se passe. Et si vous ne savez pas où le trouver pour certaines chaînes, c’est facile, vous allez simplement sur CoinMarketCap. Disons que nous voulons trouver quelque chose pour Cardano. Vous allez dans Cardano, vous recherchez l’onglet Explorers, et vous voyez donc des explorers s’afficher, très probablement l’un d’eux sera soit Cardanoscan ou Explorer.cardano.org.
Nous allons donc sur le site correspondant et ensuite nous pouvons accéder à des Epochs, des blocs, des adresses et des transactions.

Numéro 15, le Satoshi.

Un Satoshi est la plus petite unité à laquelle un Bitcoin peut être divisé. Si vous décomposez un Bitcoin en 100 millions de morceaux, le plus petit morceau serait un satoshi.
Donc, vous avez besoin de 100 millions de satoshi pour avoir un Bitcoin. Cela peut sembler un peu déroutant, mais c’est un peu comme des euros et des centimes. Il faut 100 centimes pour faire 1 €. C’est la même chose avec les Satoshis. Vous pouvez avoir 100 millions de Satoshis ou vous pouvez avoir un Bitcoin. Ils égalent le même montant.

Investir dans les crypto-monnaies représente un risque. C'est un marché très volatil. Cet article est purement informatif.
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