La Blockchain appliquée à la santé
Voici 6 exemples concrets de l’intégration de la BlockChain dans le système de la santé :
La technologie blockchain n’est pas uniquement dédié qu’à la finance, elle prend aujourd’hui une place grandissante dans le milieu de la santé.
Lors d’examens tels qu’IRM, échographies ou encore changement de docteurs, qui n’a jamais été confronté à des problèmes de communication entre les différents services d’un même endroit ou non, des dossiers perdus ou trop anciens. Dans ce cadre là la blockchain permettrait une transmission fluide des données, d’un historique médical complet, dont le patient aurait la maitrise pour palier au manque de sécurité dû à la façon dont sont stockées les données chez certains acteurs.
Elle serait également utile dans le cadre de la recherche de part le stockage des données et l’interopérabilité (propension de systèmes, produits, éléments à fonctionner ensemble). Les données permettant de réaliser les tests seraient donc variées et anonymes.
De plus en plus de grands groupes se lancent dans ce secteur en devenir. Aux Etats-Unis, IBM Watson Health travaille depuis plus d’un an avec l’agence américaine du médicament, la FDA, pour élaborer un système d’échange de données de santé sécurisé, efficace et évolutif à partir de la technologie blockchain.
Par ailleurs IBM travaille également avec les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC). Rappelez-vous les critiques que celui-ci avait essuyé suite à la gestion de plusieurs cas d’infections au virus Ebola aux Etats-Unis en 2014. Ils travaillent en tandem sur un système basé sur la blockchain qui permettrait d’assurer un meilleur suivi épidémiologique en cas de nouvelle crise sanitaire.
En Europe, on retrouve le projet MyHealthMyData, qui conçoit quant à lui un modèle de blockchain pour la santé compatible avec le nouveau règlement général sur la protection des données personnelles (RGPD). »Nous ne stockons dans la blockchain que des liens vers les informations, et non les informations elles-mêmes », précise à l’AFP David Manset, coordinateur de MyHealthMyData et directeur de be-studys, filiale de recherche-développement de be-almerys, gestionnaire de flux de tiers-payant pour des organismes de complémentaire santé. D’après lui la priorité est de faciliter l’accès, la mise à disposition et le partage de données de santé dans le cadre d’essais cliniques, dont les tâches administratives absorbent actuellement « 80% du temps des chercheurs.
Il y a un autre aspect non négligeable, qui ne concerne pas vraiment l’Europe mais qui doit être pris en compte : la traçabilité des médicaments. De nombreuses contrefaçons notamment en provenance d’Afrique sont sur le marché. c’est un traffic en plein expansion et très lucratif. La blockchain permettrait dans cas de certifier et de sécuriser de manière infalsifiable le parcours du médicament, de sa fabrication jusqu’à l’armoire à pharmacie du patient.
Ce sont donc de belles perspectives dans la recherche et pour la patient qui se profilent à l’horizon.